Avant de laisser Marcus partir, son père lui attrapa le bras et l’amena gentiment à se retourner.
- Fils… Je te connais, tu as certainement eu tes raisons de faire ça, mais tu es trop nerveux, tu ne réfléchis pas aux conséquences de tes actes, j’ai entendu dire qu’il y avait eu des morts innocents, 4 passants fauchés… Alors je sais, c’est les flics qui ont tiré dans le tas, je sais que tu n’as pas tiré, que tu n’as pas tué ces gens, mais ils vont essayer de te mettre ça sur le dos, et tu ne peux pas nier avoir une part de responsabilité là-dedans…
Le père de Marcus alla s’asseoir et se servit un petit verre d’alcool en en proposant un à son fils.
- Tu sais, j’en ai fais aussi des conneries dans ma jeunesse, c’est d’expérience que je te parle : réfléchis à ce que tu fais… Les conséquences de tes actions peuvent rapidement de dépasser, je ne te souhaite pas que ça arrive…
En disant cela, son regard fut emplît d’une certaine nostalgie, et également quelques regrets. Il avala un peu de son alcool et reposa son verre.
- Tu me connais, j’ai toujours été maladroit avec les mots, mais je t’en prie, fais attention je t’en prie… Je n’ai pas envie de te perdre, ou de devoir t’apporter des oranges en prison, je crois que ce serait pire encore.
En disant cela, il bu le reste de son verre et le posa sur la table.
- Je pense qu’il faudrait que tu te mettes au vert quelques temps, quelques jours, ou quelques semaines, le temps qu’ils laissent tomber. Si ils te trouvent pas, ils vont tout mettre sur les conaux qui t’ont attaqué et ce sera fini, tu sais comment marche la "justice", ils en ont rien à foutre tant qu’ils donnent au public un os à ronger. Enfin bref… J’s’rais toi, j’irais voir du côté de Prospérité, ou dans les terres désolées, ce sera pas la première fois que tu pars tout seul en mode survie, pas vrai ?