Fallout RPG : Tales of the Wastes
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La guerre ne meurt jamais... En 2290, dans les terres désolées de la Nouvelle-Orléans, plusieurs factions s'affrontent pour le contrôle de la région... Qui serez-vous ?
 
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Justice aveugle [Haber/MJ]

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MessageSujet: Justice aveugle [Haber/MJ] Justice aveugle [Haber/MJ] Icon_minitime1Mar 12 Sep - 19:06
012/09/2291

Les idées sont bien plus puissantes que les armes, nous ne laissons pas l'occasion à nos ennemis d'acquérir des armes, pourquoi devrions nous les laisser avoir des idées?
Citer Staline, c'était un truc marrant à faire pour énerver les petits bras de l'Enclave. Bien sûr, ça incluait certaines limites que Briar et sa bande connaissaient bien, Briar, british pure souche, garde du corps de l'ambassadeur de Grande Bretagne dans le pays de l'Oncle Sam avant que tout ne parte en vrille, qu'il ne devienne une goule, qu'il ne redevienne un flic.
La frontière entre le flic et le justicier est très mince, mais aussi très simple ; un policier fait appliquer la loi du pays auquel il a juré allégeance, le justicier voit ses actions dictées par la morale. A vrai dire, être flic lui plaisait bien, même en les heures carrément merdique qu'il traversait là ; parce que dans le fond il faisait toujours la même chose, il cognait.
La violence résolvait beaucoup de problème de son temps, et aujourd'hui elle en résolvait toujours autant ; la seule différence, c'était qu'à son époque, durant le cours laps de temps durant laquelle Scotland Yard était trop pauvre pour l'envoyer réprimer des émeutes à coup de matraque à cause de coupures budgétaires qui ne lui permettaient pas d'avoir des primes de risques. Entre le temps où il cognait des jeunes de gauche qui pensaient que la couronne de fleur autour de leur tête allait les préserver d'un coup de matraque sur le crâne, ce qui d'ailleurs était sans doutes la meilleure période de sa vie. Il avait la femme, la violence, le respect et l'uniforme, puis quand Scotland Yard en avait eu marre de voir son meilleur capitaine s'échauffer en fracassant sans sommation les mâchoires des manifestants, ils l'avaient envoyé dans un bureau jusqu'à ce qu'il soit trop vieux pour tenir un stylo.
A partir de là? Il avait fait preuve de patience. Ensuite quand sa femme c'est mise à le tromper avec un membre des forces armées, un connard du SAS, il avait fait preuve de patience. Puis quand sa fille chérie, sa première née qui avait devant un brillant avenir à Oxford lui avait annoncé qu'elle était devenue une lesbienne vegane qui voulait devenir globe-trotteuse pour se faire troncher par tout les métèques que le commonwealth avait pu engendré, il avait fait preuve de patience.
L'apocalypse était venu à point nommé, alors qu'il commençait à perdre son sang froid quand l'ambassadeur de sa majesté lui avait dit qu'il n'était pas obligé de s'interposer entre lui et chaque con qui voulait lui serrer la main lors des bains de foule.
Bordel, l'apocalypse, plus de femme, plus de fille, plus d'ambassadeur, juste le bon vieux common-law a faire respecter. C'était l'extase.
Les cons, ils pensent vraiment que je vais être clément avec eux?
Bien sûr, il avait reçu des ordres, puisque c'était un mercenaire en freelance payé par l'Enclave ; ne pas faire trop de morts, ne pas faire trop de dévastation. Bordel de merde, comment est-ce qu'il était censé imposer le chaos avec aussi peu d'hommes? Au début il avait bien trouvé une méthode pour réprimer les soulèvements populaires qui voulaient plus de pain, plus de tentes, plus d'espace. Fallait pas venir pleurer, les HLM c'était pareil durant sa jeunesse et on ne foutait pas le souk à Londres pour ça. Les polaks récuraient les chiottes, les pakis jouaient les épiciers, les pikeys volaient du cuivre et se faisaient détruire par les collègues de l'immigration, et personne ne venait emmerder la police parce que la vie était dure.
D'abord, il y avait eu le service à la Russe : tout le groupe fait mur et empêche les manifestants de déborder, et puis il y avait un ou deux collègues qui chargeaient en tête, choppaient un couillon qui avait eu la connerie de se mettre en première ligne et ils lui bourraient la gueule de coup de matraque télescopique avant de le renvoyer dans le rang. Quand vous voyez vingt pisseux pleurer leur mère et leur sang après le passage des flics vous y songez à deux fois avant de vouloir vous énerver.
Puis ensuite, c'était le service à la française : on chargeait sauvagement, on foutait des coups de matraque tazer dans la gueule des paysans puants qui l'ouvraient, on balançait des chassés dans les chevilles aux dévergondées qui croyaient avoir le droit à la parole, on se servait des lardons que les précédentes avaient dépotés pour faire du lancer de nain.
Puis la nécessité d'agir de façon plus civilisé avait gagné ; les matraques ne suffisaient plus, d'abord des tirs de grenades fumigènes, ensuite des lacrymogènes, maintenant la bande de con en face ne réagissait plus à grand chose. Alors on avait engagé des anciens militaires.
Des vrais anciens, des mecs devenus super mutants ou goules pour qu'on fasse bonne usage de leur expertise technique, c'est comme ça que Briar en était venu à tirer à l'arbalète sur un crétin mugissant parmi le troupeau de décérébrés qui croyaient que l'Enclave leur devait quelque chose. Un coup d'arbalète dans la foule ça calme.
Et maintenant?
Maintenant il se demandait si la mitrailleuse lourde Vickers à refroidissement par eau n'allait pas lui servir.

-FAITES DE LA PLACE! Aboya Briar. Le visage caché derrière son balaklava rafistolé sans cesse, les yeux à couvert derrière la lourde vitre blindé de son casque russe ramassé dans un musé, en remplacement de son casque anti-émeute chéri. Je dois voir notre mastodonte. Héla-t-il sèchement ses hommes qui s'écartaient de la tente qu'ils gardaient alors que lui, écartaient sèchement les pans de la tente.

Dedans?
L'arme ultime?
Non.
En fait, ce n'était pas l'arme ultime, non, l'arme ultime ça aurait été un discours de la reine d'Angleterre, cette vieille mamie chiffon avait toujours été douée pour unir et galvaniser les peuples d'Albion. Non, hélas, c'était avec une diction allemande à trancher au couteau qu'on prononçait du bout des lèvres le sauveur des jours qui allaient arriver, des sauveurs de l'ordre, face à l'anarchie puante et bouillonnante de connerie des foules.
Julius Haber.
Dans un coin de la pièce une silhouette menaçante, celle d'une armure assistée, une X01 modifiée, une armure Maus. Putain, qu'est-ce que Briar détestait ces mots allemands, comme si l’Allemagne avait pondu quelque chose de bon depuis sa naissance. Mais non, ce n'était pas ça qui attirait son attention, c'était l'armure assistée organique qui se tenait à côté, entouré de deux écuyers qui s'échinaient à ajuster les sangles du chevalier en armure qu'ils servaient le temps d'une soirée. Du kevlar et de l'acier, chacun d'un côté de la tente.

-Haber. Je ne vous présente pas notre homme, Harbinger. Vous apprendrez à le connaître très bientôt. Harbinger, humain de souche, armure assistée organique avec son armure de kevlar et son casque d'aviateur militaire.

On tendit un énorme lance grenade à celui qui avait un nom germanique, avec son chargeur en barillet de six coups et la ceinture de grenades lacrymogènes qu'on lui mettait, il ne faisait nulle doute qu'il y avait de quoi disperser les foules.
Sans compter les innombrables grenades fumigènes et dispersives qu'on lui avait offert dans une sacoche.

-Le lance grenade pas de munitions explosives ok? Par contre, pour le 700 nitro express, vous avez carte blanche si vous devez vous en servir en dernier recours. En cas de force majeur.

Le 700 nitro, c'était une cartouche "Big Five" ; pour chasser les cinq plus grand mammifères d'Afrique. Éléphant, buffle, rhinocéros, lion, ça ne faisait pas le mariole face à cet énorme fusil à canon basculant monocoup, sans compter les cartouches qui faisaient la taille d'un stick de colle.
Biar ferma les yeux alors qu'ils bouclaient les négociations ; le deal était simple, on lui fournissait le matos, il réprimait l'émeute en s'enfonçant profondément dans le dispositif émeutier, et ensuite une fois le bordel dissipé et réprimé dans les larmes, le sang et la peur, on lui payait sa tournée de putes, de bière et de coke tout en lui laissant le matos.
Puis, l'humanité dans toute sa splendeur.
Telle une phalange romaine, les mercenaires de Briar attendaient les ordres : ceux en première ligne avaient des boucliers anti-émeutes improvisés, certains de la tole ondulé avec juste une sangle pour passer le bras et deux trous faits à la perceuse pour voir. D'autres pouvaient se targuer d'avoir le matos en plexiglass utilisé par les CRS d'un autre temps. Derrière en seconde ligne des fusiliers, arme personnelle à la bretelle, fusils à air comprimé entre les pattes pour faire souffrir, eux trépignaient d'impatience là où leurs collègues qui formaient la muraille humaine peinaient pour rester en place et piétinaient.
En face la lie de l'humanité.
Des mineurs, des ouvriers, des paysans, tous des réfugiés, hommes, femmes, enfants, qui au lieu de chercher à continuer la vie ailleurs c'était agglutinés comme des cafards sous le nez de l'Enclave, au lieu de rejoindre la paysannerie des terres désolées pour aider et filer un coup de main. Mais non, mieux valait vivre comme un chien des denrées alimentaires distribuées au compte goutte.

-Tout le monde! Dispersez-vous! Retournez dans vos tentes! Sinon nous ferons usage de la force pour mater cette rébellion!

La foule ne céda pas à un pouce de terrain face aux menaces du british. Celui fit signe à ses deux colosses en armures de prendre acte et de partir en tête.
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Julius Haber
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Julius Haber
MessageSujet: Re: Justice aveugle [Haber/MJ] Justice aveugle [Haber/MJ] Icon_minitime1Mar 12 Sep - 21:22
La Justice parfois met bien du temps à se rendre, c'est un travail de longue haleine, requérant ardeur et discipline afin de faire le travail, mais de le faire bien. C'est pour ça qu'aujourd'hui en me levant ce matin, je me suis dit que cette ardeur et cette discipline devaient prendre forme avant de servir la noble cause, prendre forme en un plan bien préparé, en une réflexion précise et concise comme lorsqu'on qu'on équilibre la combustion d'uranium dans un réacteur nucléaire, ou alors simplement dans un côté purement stratège et opportuniste. C'est en cette dernière forme que toute ma conscience morale s'est manifestée cette semaine.

Il ne fallait pas beaucoup insister pour que l'opportunité d'apporter l'égalité et la justice directement à la source du mal ne me plaise. Alors j'ai signé pour les mercenaires.

Ces péquenauds ont un relatif sens moral, et vu le nombre de fois où j'ai du travailler avec des abrutis au Q.I. monochiffre c'est plutôt agréable. Je vais résumer la situation une dernière fois avant d'y aller.

C'est l'histoire de la grande et magnifique Enclave qui crée un petit camp de réfugié près de sa cité. Malheureusement pour les gentils petits sociologues de la grande Amérique il se révèle que la plupart des pauvres petits paysans chassés de leurs fermes par les gros méchants bandits se mettent à parler à voix basse avec ces mêmes Raiders, probablement pour gratter un chouya plus de rations que ne l'autorise les tickets au lieu de travailler pour rembourser l'aide matérielle qu'on leur octroie. Je sais bien que ce n'est pas mes problèmes, que je vais aider ceux qui mettent des biffs sur ma tête avec ce geste. Mais comprenez bien qu'association avec une entreprise de nature terroriste, fraude lors de dons de nourriture et refus de travailler pour aider la société, ça devient vite mon affaire.

Malheureusement pour ces pauvres gens sans le sou, l'Enclave sous-traite la sécurité de ses camps, et ça signifie que je peux venir remettre les pendule à l'heure tout seul avec mes dix doigts sans risquer de prendre un pruneau entre les yeux.

Je fais basculer le canon du flingue au 700 Nitro. Ce n'est pas des pruneaux qu'ils vont prendre, mais carrément le pot de confiture entre les mirettes si je ne suis pas assez compréhensible. Bien entendu, je rend centime pour centime ce qu'on me prend, donc on va simplement commencer par des avertissements. Si jamais l'escalade à lieu -et elle va avoir lieu- on m'équipe pour être sûr que j'ai moyen d'avoir le dernier mot.

J'ai longtemps hésité avant de prendre ce job. Je rend la justice moi, je tape pas sans avoir une excellente raison morale de le faire. J'ai réfléchi deux heures avant de dire oui trente cinq secondes après qu'on m'ai dit que certains des révoltés sont en taule car attrapés avec des raiders. J'ai demandé plus de précisions à la jolie rousse dans la tente du commandement, ça préparait une émeute pour obtenir plus de bouffe et moins de temps de travail alors qu'on les loges et nourrit mieux que les fonctionnaires à Raven Rock. J'ai écrasé le stylo dans mes doigts et j'ai signé.

Du coup je suis ici, les jambes croisés alors que je suis assis sur une caisse de matraques télescopiques. On m'explique le plan, les paysans se sont rassemblés au centre du bidonville et prévoient d'avancer vers la tente pour obtenir le droit de fricoter avec du délinquant, et le staff à décidé de profiter de mon image de justicier dissident non pas pour me vendre aux fachos, mais me faire faire leur boulot de facho. On veut faire passer un message lourd de sens pour que tout se passe bien.

Quel message une tonne et demi d'acier blindé et de céramique ne pourrait pas faire passer?


"-Le lance grenade pas de munitions explosives ok? Par contre, pour le 700 nitro express, vous avez carte blanche si vous devez vous en servir en dernier recours. En cas de force majeur."

"-En cas de force majeur, on s'entend là-dessus. Je ne tape pas pour taper, aussi profondément que j'aime pas ces feignasses j'attend d'avoir des raisons avant de leur faire bouffer le bitume. En revanche..."

Je regarde mon nouvel équipement. J'ai un sac en bandouillère, cuir vieilli, lanière sur le point de céder, une attache manquante, mais plein de grenades soigneusement rangés selon leurs types. Entre le lacrymogène, les grenades Sting, et les fumigènes, j'ai l'embarras du choix et un sacré paquet de fun en perspective. J'ai toujours été un scientifique, mais surtout un éternel amateur de branlettes intellectuelles en mécanique et en chimie. Autant vous dire que j'aurais moyen de devenir sexuellement précoce avec tout ce bordel.

J'attache la ceinture autour de ma taille, il manque des trous tellement je suis large avec ma protection, alors je fais un nœud avec les deux extrémités en me fabrique une bandouillère que je croise avec la lanière du sac. Ça fait très commando, et de plus marié avec le noir de mon armure je pourrais me prendre pour un Italien des années quarante. On me tend un lance grenade du plus bel effet, je fais tourner le barillet six coup et m'extasie devant les cliquetis répétitifs des grenades qui vibrent dans leurs compartiments. Je le prend et admire le système double action qui me permettra de vider un torrent de justice pure sur ces futurs broute-asphalte.

Je m'avance vers la sortie, je passe devant la table et mon coéquipier Harbinger occupé à se faire dorloter par deux aides de camps qui lui lacent son calbut et ses plaques de kevlar en prévision des cailloux qu'on va lui lancer. J'écarte la porte de la tente avec le revers de ma main.

Le ciel est gris et nuageux, on sent un petit peu d'humidité dans l'air et mon compteur Geiger s'excite lorsqu'on entend la foudre. Rien de bien folichon, mais j'ai toujours aimé bosser sous la pluie, je me sens en sécurité et ça me rafraîchit agréablement, du coup je sue moins. Je me dis que ça va être rigolo s'il pleut, le gaz va se tasser plus facilement et ceux qui seront au sol vont pouvoir déguster double tarif.

Je regarde derrière moi, je ne sais pas ce que j'attend alors j'y vais. Mon pote me rejoindra et le sergent goule n'a plus rien d'autre à me dire je crois, donc je me lance sur la route et suis mon M.A.S.S. qui m'indique le point de baston d'une jolie ligne bien orange.

Mon armure parfaitement huilée roule doucement et vibre tel un chaton dans mes mouvement, et je laisse mes pensées s'évader au son des choc de la bandouillère de grenade contre l'acier de mon torse. Je joue un peu avec le lance-grenade, je le fais tourner sur lui même autour de mon doigt passé dans la bague de détente, je fais tourner le barillet un tour à gauche, un tour à droite. Je m'amuse à calculer la distance dans le canon libre en soustrayant à la longueur totale de l'arme la longueur de la grenade chargée. Au loin derrière moi j'aperçois des rang de bouclier s'aligner à la sortie de la tente qui rétrécit au fur et à mesure que j'avance vers le brouhaha et les cris qui me signifient que j'arrive à destination.

J'arrive devant la foule et me laisse aller devant ce spectacle aussi simple qu'ennuyeux. Des gens en colère avec des cocktails Molotov en main, des torches, des bâtons ou des panneaux de signalisation arrachés pour les plus élevés sur l'échelle sociale des réfugiés. Que ces gars-là soient pauvres me fait un petit pincement au cœur et m'arracherait presque une once d'empathie s'ils n'étaient pas avant tout des gens qui alimentent les circuits raiders avec des biens qu'on leur donne par humanité ou des feignasses qui ne paient même pas la moitié de ce qu'ils mangent, que ça soit en travail ou en argent.

Et je pense que sur terre toutes les mamans devraient apprendre à leurs enfants à dire merci et renvoyer l'ascenseur quand on les aide. Ce qu'elle ne font pas toutes à ce que je vois.

Et c'est bibi qui ramasse les miettes.

Ces badauds sont sales et cons, ça se voit à leur tête et aux messages bourrés de fautes sur leurs pancartes improvisées à partir d'un panneau stop. Il marchent lentement et avec assurance, faisant vibrer la route à chaque pas et hurlant deux conneries tout les deux mètres. Je suis à une cinquantaine de mètre devant eux, et je prend un peu de mon temps de travail pour remarquer à quel point ils sont mal coiffés, qu'il leur manque des dents ou des membres, que leurs manières de marcher témoignent d'une nonchalance et d'un engouement procuré par l'effet grisant du mouvement de foule. Certains sont même bourrés. Combien ont rejoins le mouvement juste parce que c'était riremarrant? Au pire, ça me fera toujours des premiers fuyards à rattraper lorsque j'arroserait de lacrymogène afin de leur donner une autre raison de pleurer que la douleur de mon pied dans leurs gueules.

L'est-y pas beau le socialisme lorsqu'il est noyé dans la misère intellectuelle et sociale?

Je me prend un cailloux dans l'optique, ce qui me fait me plier en deux avec le contre coup, je manque de basculer par réflexe de défense, mais mon optique n'a pas cédé et je me relève. Début du boulot.

Je constate que les gens ne sont pas près de s'arrêter si je prend en compte les fourches, les battes de baseball et les panneaux de signalisation qui s'agitent en l'air au fur et à mesure que l'émeute s'approche de mon espace vital proche. Certains se préparent à courir, et je ne prend même pas la peine de dire quoi que ce soit tellement mes mots seront inutiles et couverts d'insultes. Je hausse les épaules.




Pouf.




Pschiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit.




Une lacrymogène est partie dans la foule. En temps normal j'aurais réfléchi avant de faire ce genre de chose et j'aurais essayé le dialogue auparavant, mais le caillou qui a atteint ma tête il y a quelques secondes me suffit comme motif d'agression pour justifier à ma petite conscience de justicier que j'ai fait le bon choix. Certains commencent à pleurer, d'autres sont carrément en train de suffoquer, des corps sont tirés en arrière par les péquenauds ayant la chance de posséder un bandana et les gamins sont vites renvoyés dans les fond de slips tâchés de représentent les tentes.

Concrètement, je m'en branle de la fumée qui pollue maintenant le champ de bataille, je passe au travers et laisse mon casque faire le travail avec ses deux filtres à air relativement efficace. Au pire j'activerais le circuit d'air fermé et le recycleur d'air si ça devient invivable depuis l'intérieur de ma boîte de conserve. Je m'avance lentement à travers le nuage de fumée en me repérant au scanner. Je ne fais pas attention aux rayons gammas qui pourraient les irradier, c'est la guerre et je suis dans un cadre de légitime défense (du moins pour les 3 premiers inconscients, mais on n'est pas à ça près si?), et puis avec la bouffe des raiders leur cancer de l'estomac ils finiraient par l'avoir quand même. Je remet une grenade Stinger dans le barillet et lance une petit avertissement alors que je recale le chargeur de mon arme sur une lacrymogène. Je vérifie bien que j'ai mon arme à canon basculant afin d'exploser en 3 parties un manifestant absolument pacifiste qui voudrait m'approcher d'un peu trop près.


"-Arrêtez de chialer, c'est juste du lacrymo. Retourner bosser et ça ira mieux vous verrez."

Arbeit macht frei me dis-je intérieurement, du moins le travail libère au moins d'une dette envers la main nourricière, et quand le créancier déboule dans une Mauss pour te faire pleurer ta race avec des agents chimique c'est encore plus utile de s'en rappeler.

"-Vous savez pourquoi je suis ici, et j'vais juste vous rappeler qu'à jouer les délinquants sous des airs de prolos gauchiasses vous allez manger des bastos. Bougez votre cul avant que votre crâne fasse partie intégrante du bitume sur lequel vous rampez."
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MessageSujet: Re: Justice aveugle [Haber/MJ] Justice aveugle [Haber/MJ] Icon_minitime1Mar 12 Sep - 21:52
Le lacrymo ce n'était que le milieu du calvaire, manque de chance pour Haber, vers la fin d'un conflit armé, chacun trouve le moyen de se prémunir des saloperies qui sont venues au milieu du conflit. Si la plupart des émeutiers enfilaient des bandanas pour se défendre comme ils le pouvaient des gaz incapacitants qu'on leur balançait au visage, certains avaient déjà trouvé la protection depuis bien longtemps. Aussi, la grenade à gaz lacrymogène fut le signal de la curée pour les mercenaires qui se jetèrent dans la mêlée sans aucune pitié pour les badauds en face. Ayant perdu l'avantage de la foule, la plupart se firent rattraper par les miliciens payés par l'Enclave et les coups de matraques se mirent à pleuvoir sur les bougres qui demandaient miséricorde alors que le seul pardon qu'on leur accordait était celui d'un barre de fer qui s'abat frénétiquement sur un minois déjà bien abîmé par le temps. Pourtant, dans le vortex de violence qui s'était formé au cœur de ce qui avait été la première ligne de manifestant, perdu entre deux ratonnades subsistait encore deux ou trois gêneurs. Le genre de renard qu'on doit enfumer pour le faire sortir de son trou ; au milieu du gaz et des fumigènes qui avaient été lancés pour permettre aux mercenaires de mettre la première horde de manifestants hors d'état de nuire, trois individus s'élançaient sur ce qui avait très vite identifié comme le fer de lance de la force coalisée contre eux.
Haber ramassa sa première marque de gratitude derrière la nuque ; un coup de masse glissé au niveau du blindage le plus faible par un petit malin qui s'était planqué dans une tente en attendant que le gros de l'action se tasse avant de lâcher son arme pour s'enfuir au plus vite lorsque le colosse d'acier se retourna avec une rapidité auquel ne s'attendait pas le perspicace. Pas assez rapide pour qu'il puisse s'enfuir avec son arme, mais pas encore assez lent pour qu'il se fasse attraper par la bête mécanique qu'il avait tenté de dessouder. Ses deux compères qui le suivaient eurent un geste de recul et s'évaporèrent chacun de leur côté, ne laissant plus que l'attaquant initial encore en ligne de mire, courant en ligne droite jusqu'à ce qui semblait être une intersection. Avec son masque à gaz et son casque il avait l'air d'être le genre de vaillant petit leader qu'on suit parce qu'il était le préfet du coin et que la guerre l'avait forcé à se transformer en raider, mais d'un autre côté, à l'exact opposé du croisement en T d'où Haber avait une magnifique vue sur le petit chef, il y avait aussi quelque chose qui avait l’éveille l'attention d'un des tireurs de seconde ligne. Il braillait pour essayer de se faire comprendre au travers de la brume de violence qui enveloppait ses compères et pointait du doigt une bande d'émeutiers, des vrais avec les bandanas et les regards pleins de haine en train de pénétrer dans une grande tente commune. Le genre où ça essaie de survivre sans poser de problèmes. Révolver! S’égosilla le fusilier en montrant la bande qui venait de disparaître derrière un pan de tissu au cœur d'une habitation de toile.
Dans l’œil de l'ouragan de carnage qui se déroulait tout autour de lui, le destin semblait forcer la main du chevalier blanc aux mains chargées. Entre ses mains, l'instrument de conquête, le lance grenade qui pouvait apporter la paix dans le bidonville alors que derrière lui s'annonçait une série de fléaux. L'outil des gardiens, des protecteurs.
Mais à sa ceinture, pendait aussi en bretelle son fusil en 700 nitro dont la crosse en bois laqué resplendissait d'une lueur rouge cramoisie. Un autre chevalier pouvait sortir, aux mains rouges et dont le propriétaire pouvait avoir le pouvoir de bannir la paix du bidonville, pour que raiders et mercenaires s'entretuent jusqu'à ce que les premiers ne deviennent plus que des reliques en ces lieux. Il lui suffisait simplement de montrer la marche à suivre en abattant le fuyard qui avait tenté de lui concasser le crâne d'un coup de masse de chantier.
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Julius Haber
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Julius Haber
MessageSujet: Re: Justice aveugle [Haber/MJ] Justice aveugle [Haber/MJ] Icon_minitime1Dim 17 Sep - 18:13
Putain, j'ai les bras qui vibrent.

Ma vue était trouble l'espace de quelques instants, instants qui me parurent une éternité. Mon esprit semblait absent et faisait mine de quitter mon corps tandis que j'essayais de me rattraper au sol. Le coup de massue derrière le crâne m'a surpris, et m'a tout autant fait mal. Je sens encore ma cuirasse vibrer avec l'impact, et mon casque n'est plus totalement aligné avec mes yeux. Face contre terre, j'ai vu sur les joints étanches qui cernent mes optiques de réalité augmentée. Elles bipent dans tout les sens, et des points rouges apparaissent au niveau de ma vision périphérique, me démontrant un carnage qui à maintenant lieu autour de moi au creux du nuage lacrymogène. Je sens quelques pas cogner dans mon dos alors qu'on me marche dessus, on a complètement oublié ma présence, mais ce n'est pas à ça qu'on me paie.

La justice ne va pas se rendre tout seule, il faut que je bouge.

C'est dans des craquements de servomoteurs mis à mal par le poivre volatil que je remet de la tension dans mes biceps et redresse mes deux mètres trente sur le champ de bataille. Certains des voyous s'éloignent alors, courant de leurs bottes tâchées du sang de leurs camarades de contrebande se faisant littéralement tabasser par les forces du presqu'ordre. Ce n'est pas vraiment une partie de plaisir que de casser des mâchoires, de faire sauter des molaires ou de disloquer des épaules, mais s'il faut faire ça pour qu'une plaie béante qui ronge ces lieux se referme, alors je le ferai.

Je me fais bousculer par un mercenaire, bras levé, sur le point d'ouvrir le crâne à un adolescent imbibé de Jet.

Puis par un manifestant au crâne rasé équipé d'un coupe-choux de barbier, j'en profite pour donner un coup de coude qui fait s'affaler le gusse et virer les trois bandes blanches de son survêtement au rouge.

C'était un des trois marioles m'ayant foutu à terre avec leur arme de Portugais. La course démarre et les grenades se remettent à claquer dans ma sacoche, tout comme les bastos logés dans le barillet que je tiens entre mes mains et l'engin de mort cognant contre ma rotule. J'espère sincèrement que tout ce bordel s'arrêtera avant que j'aie à l'utiliser.

Tout mon corps se secoue au rythme de mes pas presque sautant au dessus des corps allongés par terre, parfois agonisants. Il m'arrive de devoir passer au dessus des barricades de fortunes derrières lesquelles des pequenauds se cachent les mains plaquées sur les oreilles. L'un d'eux lève la tête et se prend donc logiquement ma semelle assistée dans le visage, le remettant instantanément à terre dans sa cachette sur laquelle il laisse une trace rouge visqueuse et glissante. Son collège se roule en boule et attend que je passe.

À la troisième barricade, je fais tomber une grenade fumigène de ma sacoche pratiquement ouverte par cette course effrénée, je m'en rend compte deux mètres plus loin alors qu'un homme ayant presque passé la trentaine et aux genoux râpés sur le bitume se jette dessus pour la récupérer. La réflexion est courte, je me retourne vivement pour planter mes pieds juste dans son champ de vision tourné vers le fruit d'acier. Il lève la tête avec un air mis surpris mis apeuré qui vire instantanément à l'effroi lorsqu'il remarque la goupille pendant mollement à mon doigt. Son visage se déforme, ses yeux s'ouvrent en grand alors que son bandana tombe de devant sa bouche, dévoilant sa dentition aussi vide que sa volonté de se battre.

Puis c'est le noir, la couleur de sa peau disparaît au profit d'un rouge pétant sur mon ATH. Il s'agite et porte les mains à son cou, puis tombe à quatre pattes comme moi il y a quelques longues dizaines de secondes. Le rouge vire au orange, le programme d'analyse de menaces de mon armure encore calibré sur les cibles préenregistrées de l'Enclave me dit qu'il est dorénavant inoffensif.

Je devrais éditer le répertoire de dangers un de ces quatre, mais la vengeance m'appelle.

"Révolver!"

Je relève la tête et aperçois un badaud au casque peint d'un vert chasseur de prime baissant sa carabine à air comprimé au profit d'un doigt levé emmitouflé dans une mitaine en cuir désignant une large tente, probablement capable d'accueillir plusieurs familles de survivants.

L'émeute n'est pas encore passée aux balles réelles. Il faut que j'évite ça. Malgré le fait que mon bassin soit orienté vers l'appel du garde, je plonge la main dans ma sacoche de cuir et reconnaît la forme d'une stinger à travers les gants d'acier froid. Je la dégoupille et effectue un lancer puissant en m'aidant de la rotation de mon corps sur mon futal assisté, poussant aussi loin que mon système le permet. La grenade atterrit loin et le fuyard se prend les pieds dedans, j'ai juste le temps de me retourner avant d'entendre un son caractéristique des bouts de caoutchouc se heurtant contre les murs (os?) suivi d'un râle des enfers. Il vivra, du moins je crois. Il a encore une dette à rembourser envers la société.

Je saute par dessus une poubelle renversée, toutes les grenades pendantes à ma bandoulière improvisée sautent en même temps et retombent en cœur contre ma piève de pectoraux droit, créant une symphonie de résonnance que je sens monter au cœur de mon sternum. J'arrive devant la tente, et prend cinq secondes pour analyser la situation.

Mon scanner passe à travers la toile sèche de la cabane, et dévoile à mes yeux deux figures oranges et quatre rouges. Une rouge et une orange sont debout en face de ce qui semble être une famille allongée par terre, les mains derrière la tête. Un des braqueurs est en orange et porte un pied de biche tandis que son collège porte un calibre .44 de type magnum du plus mauvais goût et entretiens. Quand je passe mon regard sur les victimes, seul la mère apparaît en orange par défaut, orange caché par le rouge de ses garçons de 2 et 8 ans qu'elle resserre auprès d'elle. Putain de scanner de merde. Connards de fachos de l'Enclave. L'envie de rire en coin s'évapore quand je vois le pouce abîmé du péon armer le percuteur.

Je plonge la main droite dans ma sacoche, la gauche relève la toile de tente et mon pied part directement en avant. Je sens un choc contre mon talon lorsque l'acier percute de dos de la cible orange. Son collègue lui analysé correctement par le système se retourne brusquement et ses mouvements se prolongent en pointillés devant mes yeux. J'ai juste le temps de lâcher le pan de tissu après être entré pour ensuite bloqué son bras armé et lui faire goûter mon front contre le sien.

Je lâche tout et enfourne la stinger de ma main dans sa bouche grande ouverte. La grenade lui bloque intégralement la cavité buccale, et je sens qu'il manque de vomir plusieurs fois alors que je le tire d'un seul coup hors de la tente. Le coup ne pars pas, le flingue tombe dans la mêlée.

La goupille par contre elle s'en va relativement facilement alors que je tourne la tête du pauvre paysan victime du capitalisme en direction d'un mur de béton, mur maintenant moucheté d'impacts de caoutchouc et de gouttes de sang. Je prend une photo panoramique du gusse et sa mâchoire ricochant sur ses bottes coquées, ça fera plaisir à Séraphin, je lui en dois une.

"-MMmmmmaaaaaaahahahah!"

"-Ta gueule. Enfin, ce qu'il en reste."

Je balance le gusse contre le sol, et me retourne pour contempler le chaos habitant maintenant le carrefour de tout les excès. Violence, drogue, alcool, magouille, tout se finit dans la violence à priori.
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MessageSujet: Re: Justice aveugle [Haber/MJ] Justice aveugle [Haber/MJ] Icon_minitime1Mer 20 Sep - 15:18
A peine le déchaînement de violence dont il avait été l'un des participants et celui qui y avait mis fin en mettant le point final à l'ouragan sanglant autour de lui, à peine la petite famille s'enfuyait derrière lui, laissant soin au gardien en armure assistée de voir le groupe disparaître derrière les mercenaires de garde. Pourtant, malgré toute l'hémoglobine qui se répandait partout où il portait son regard, alors que la terre à ses pieds prenait une couleur pourpre du plus mauvais effet et que le chaos s'amplifiait de plus belle, tel une feu qui serait en train d'avaler à pleine braises ardentes un bidon d'essence. La plupart des manifestants avaient lâché l'idée de lui faire la peau devant l'échec de leurs précédents camarades et néanmoins...
Néanmoins, celui qui s'était permis un coup de masse le regardait de loin, perché sur ce qui était jadis un poteau électrique, et aujourd'hui le nid de rapaces qui s'en servaient pour observer de loin la suite des événements. Il avait abandonné son arme de fortune pour épier Haber de son regard rendu aveugle par le masque à gaz, inexpressif à souhait, emmitouflé dans son vieil uniforme kaki d'une armée qui avait cessé d'exister il y a bien longtemps, sans doutes trouvé dans un musée lors d'une sortie entre raiders. Tenue d'un autre temps, mais toujours prête pour défendre les causes de ceux qui avaient le cran d'enfiler des fringues dont ils ne comprenaient pas la signification ou leur passif. A la ceinture du manifestant qui se découvrait des airs de guérilleros une vieille grenade de facture douteuse et qui attendait patiemment d'être utilisée. Au vu de la distance entre les deux adversaires, inutile d'essayer de lui balancer une grenade ; qu'importe la puissance des servomoteurs de l'armure ou la détermination du lance grenade d'Haber, le toucher serait une affaire de chance aveugle, et utiliser le fusil n'était normalement qu'un derniers recours.
Et puis...
Quelque chose l'attirait, une prière chrétienne, quelque chose qui lui rappelait Raven's rock, un lointain souvenir et de paroles qu'il n'avait pas entendu depuis ce temps, cette époque unique. Quelqu'un était en train de s'adresser au seigneur, dans les règles qu'il connaissait à cause de son séjour dans cette Enclave qui cherchait à rebâtir une Amérique protestante. Dans la tente, le chevalier de l'apocalypse retourna dans la tente pour croiser au détour d'une ombre, blottie dans un coin, une jeune femme. Les mains jointes, en train de murmurer un notre père que ses filtres audio de combats n'avaient pas bloqué pour une raison dont il avait peut-être la réponse. Elle se figea et ouvrit les yeux en regardant dans la direction approximative d'Haber.
Yeux bleus pâles, long cheveux blonds, même voix à une ou deux octaves, le portrait craché d'Erika a quelques détails près...
Et ce regard vitreux.
S'il avait pu un jour se demander pourquoi l'apprentie armurière était restée auprès de Dreyse, le mutant aveugle qui lui avait faits son armure Maus, Julius n'était plus vraiment en position de douter avec la découverte qu'il venait de faire.
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MessageSujet: Re: Justice aveugle [Haber/MJ] Justice aveugle [Haber/MJ] Icon_minitime1
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Justice aveugle [Haber/MJ]

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