Née dans les premiers jours de l’apocalypse, la confrérie de l’acier est issue de la volonté de Roger Maxon, un militaire mutin à l’avant-veille de l’apocalypse qui s’était insurgé avec ses hommes contre les expérimentations peu éthiques menées par son gouvernement à l’encontre de ses propres citoyens.
Depuis ce jour, le but de la confrérie de l’acier a été de référencer (certains diraient plutôt même de confisquer) toute sorte de technologie avancée afin de la préserver des mains de ceux qui voudraient l’utiliser pour faire le mal. Cependant là où cet ordre monastique ne paraît pas si pieux aux yeux de beaucoup, c’est qu’il ne recule souvent devant rien pour s’approprier les technologies qu’ils estiment leur appartenir de droit…
Cette réputation controversée, ils la traînent donc dans toutes les terres désolées et la confrérie du Texas n’est pas différente. Installée dans les terres désolées de cette région aride depuis le début du XXIIIème siècle, la confrérie du Texas n’a commencé à vraiment se faire connaître des locaux qu’une fois que leur base définitive a été bien installée dans un vault du nord de l’état et qu’ils ont commencé leurs raids sur Dallas. Même si les gens ont d’abord été content de profiter de leur aide pour se débarrasser des super-mutants, ils l'ont été beaucoup moins quand ils les virent commencer à confisquer armes, véhicules et robots avancés aux locaux innocents.
Officiellement, il n’existe pas de statut de guerre entre Fondation et la confrérie mais le gouvernement de la nation naissante ne regarde certainement pas d’un bon œil les incursions des confrères en armure assistée dans ce qu’ils considèrent comme leur territoire. De leur côté, la confrérie du Texas se fiche royalement de Fondation, étant largement plus isolationniste et souhaitant simplement poursuivre leur mission de collecte des technologies sans être importunés.

La Légion de César est une dictature militaire autoritaire et esclavagiste fondée à l'origine par Edward Sallow, surnommé César, dans l'état de Nouvelle-Californie. En réunissant quelques tribus guerrières, Sallow, homme de culture, s'inspira de la Rome Impériale pour mener à bien des conquêtes de grande ampleur afin de fonder son régime. En opposition totale avec l'organisme dont César était originaire, la République de Nouvelle-Californie (RNC), la Légion s'étendit jusqu'à contrôler une majeure partie du pays, en Arizona, dans le Colorado, au Nevada et au Nouveau-Mexique.
La Légion était principalement constituée d'esclaves sous les ordres de César. Convaincu que l'homme n'a de place qu'au sein d'un État pour lequel il donne sa vie, il soumit toute communauté conquise en imposant une hiérarchie très stricte. Tout esclave masculin capable de se battre devenait un soldat, nommé Légionnaire, dont l'unique but était de servir César jusqu'à la mort. Ce but était imprimé dans le crâne de chaque légionnaire durant leur reconditionnement, ou depuis leur naissance.
La Légion continue aujourd'hui de s'étendre, dépassant les frontières du Texas, où la RNC n'est pas présente. On trouve des avants-postes un peu partout aux abords du Big Bend Country et du Wasteland. César n'a pas survécu au conflit avec la RNC, et à l'issu d'une guerre civile, c'est Vulpes Incanta, un de ses plus fervents hommes de confiance, qui pris la suite. Tout aussi cruel que son prédécesseur, Vulpes fait face à des revers consécutifs, notamment au Barrage Hoover, résultant à une baisse de prestige et une perte de territoire. Au Texas, cependant, sans véritable équivalent militaire, la Légion reste une des puissances, voire même la puissance la plus importante.

A l’origine, l’Enclave est un conglomérat de membres du gouvernement, de riches industriels, d’ingénieurs et leurs familles qui ont trouvé refuge sur une immense plateforme pétrolière offshore au moment de l’apocalypse. Protégés des radiations et des horreurs des terres désolées tandis que le peuple qu’ils étaient sensés défendre agonisait, ils ont soigneusement préparé un exil spatial pendant près de 150 ans pour, une fois de plus, sauver leur peau au détriment des milliers d’américains laissés à l’abandon. Quand ils comprirent enfin que ce lâche projet n’était pas viable, ils ont alors entrepris de recoloniser l’intégralité du territoire Américain en éliminant tous les « impurs », les gens contaminés par les radiations qu’ils avaient eux même provoqué lors de la guerre. Cette opération fut un désastre et l’Enclave fut détruite. Pendant encore des années, elle essaya de se relever mais essuya à chaque fois des revers de la part des locaux et aujourd’hui, tandis que l’enclave de l’est résiste péniblement aux tentatives d’extinction, le chapitre de l’ouest a officiellement disparu, dissous et dispersé il y a plusieurs années… A l’exception d’un seul chapitre.
Ce chapitre, c’est celui de la Nouvelle-Orléans, un chapitre renégat désavoué par l’enclave officielle, considérés comme des traîtres à leur cause et au futur de la race humaine, et pour cause ! Car ils sont les seuls a s’être à l’époque opposés à l’extinction systématique des formes de vie mutante dans les terres désolées.
Contrainte à l’exil sous peine de mort, les membres de ce chapitre ont adopté une philosophie aux antipodes des préceptes fondamentaux de l’Enclave. Pour eux, l’erreur de leurs ancêtres est trop grande et impardonnable pour être effacée et, à ce titre, ne peut qu’être corrigé. En conséquence de cela, ce chapitre estime avoir un devoir de protection envers les populations des terres désolées et la responsabilité de rebâtir la civilisation. Cachés pendant des dizaines d’années, ils ont récemment refait surface pour commencer à mettre leur plan à exécution. Cependant après des siècles d’isolement, ils sont plutôt timides et acceptent difficilement le contact avec l’extérieur. D’apparence non belliqueuse et souvent bienveillante avec les gens croisant leur route, ils n’en restent pas moins intéressés par leur but final : reconstruire les États-Unis. Un but qui pourra tout à fait être atteint par la diplomatie comme par la force…

La Caravane Écarlate forme le plus grand rassemblement de caravanes marchandes des États-Unis. À l'origine fournisseur d'armes, de provisions et d'équipements militaires pour la République de Nouvelle-Californie (RNC), la compagnie a évolué aujourd'hui en véritable empire commercial employant des caravaniers nomades de tout le pays. Même si bon nombre de livraisons sont aujourd'hui sous contrat, il n'en résulte pas moins que tout est à vendre pour cette entreprise de marchands. Célèbre pour exercer dans toutes les zones des Terres Désolées, sans se soucier du niveau de dangerosité ou de radiation, les caravanes sont trouvables à peu près partout. Certaines unités de caravanes sont même spécialisées dans les emplois à risque : traversées du Wasteland, distribution d'eau en plein Big Bend... On peut parfois les considérer comme fou, mais leur salaire élevé et l'embauche de gardes de caravanes rendent les voyages plus aisés.
En partie intégrée dans l'organisation de la RNC, les bureaux de la Caravane Écarlate se situent partout où se trouvent la RNC. Au Texas, bien que la RNC est peu présente, la présence de leurs locaux aux abords de la frontière, au Mexique, a permis l'implantation, notamment du coté de El Paso.
Ce développement spectaculaire ne s'est pas fait en tout légalité. En concurrence avec d'autres compagnies de caravanes aujourd'hui largement moins implanté, on parle d'embauche de mercenaires, voire même d'association avec des malfrats locaux, afin de voler des secrets commerciaux, et attaquant les convois de concurrents et en tuant ses occupants.

Aussi surnommés les "Blue Coats", ou "Tuniques Bleues", en raison de la couleur des uniformes, récupérés dans un musée, qu'ils arborent, les membres de la Cavalerie sont des soldats nomades sillonnant l'entièreté du pays afin de restaurer la loi et l'ordre. À l'origine justiciers, membres des forces de l'ordre ou mercenaires, ces excellents cavaliers sont mus par une obsession pour la justice. Capables de pister un criminel sur des centaines de kilomètres afin de protéger les texans, ils survivent de la chasse et de ce qu'ils récupèrent sur leurs victimes.
La Cavalerie n'accepte aucune loi étrangère. La seule qu'ils appliquent est la leur, sans autre procès qu'une vérification de leurs propres principes, avant de mener à bien des exécutions. Ainsi, ces mises à mort se révèlent parfois brutales, soudaines, violentes et injustes. Certaines communautés condamnent les activités de la Cavalerie.
Il n'est pas rare de les croiser par hasard, si vous traverser les régions à risque du Texas, mais mieux vaut se méfier des revirements des Blue Coats, car rien ne vous dit qu'ils se mettront de votre côté. Le soir, ils établissent de grands camps et s'ils doivent rester plusieurs jours, les fortifient autant que possible.
Malgré que la Cavalerie ne soit en conflit ouvert avec personne, leurs activités ne plaisent ni aux associations criminelles, ni aux communautés de survivants officielles. Et en cette période d'instabilité, on est en droit de craindre un combat qui pourrait se révéler sanglant au vu des forces à disposition.