Fallout RPG : Tales of the Wastes
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La guerre ne meurt jamais... En 2290, dans les terres désolées de la Nouvelle-Orléans, plusieurs factions s'affrontent pour le contrôle de la région... Qui serez-vous ?
 
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La voie du flingue. [Solo]

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Seraphin de Saint-Etienne
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Seraphin de Saint-Etienne
MessageSujet: La voie du flingue. [Solo] La voie du flingue. [Solo] Icon_minitime1Lun 31 Juil - 23:56
XX/08/2291
J'espère que t'es fière de toi Dawn pig

-On va se calmer, et on va tout résumer de A à Z. En commençant par le commencement. Je remplis un verre de whisky à l'intention de Dreyse et lui glisse entre les mains, il sirote lentement le spiritueux alors que je sers tout le monde à table.

Pas juste un shot, un verre normal de whisky, à ras-bord. Tina caresse silencieusement les contours du verre du bout de l'index en étant pensive, Hans réceptionne sa dose et l'attaque timidement à la paille, Roxane choppe et avale d'un coup sec, moi j'en vide une moitié avant de secouer la tête, j'ai besoin d'avoir les idées claires, si l'alcool n'aide pas il anesthésie les inhibitions, même si ce n'est pas un verre qui va me faire courir à poil dans la rue ça aidera un tout petit peu à parler du sujet sans tabou. La mutante et moi échangeons un regard. Erika, la jolie assistante blonde de Dreyse a été kidnappée alors qu'elle allait faire un peu de shopping dans la capitale, et les ravisseurs n'y sont pas allés de main morte pour la rançon ; cinquante milles capsules, comme si nous étions en moyen de fournir une telle quantité de sous. Nous le sommes, mais parce que nous ne sommes pas du genre à laisser ce genre de chose impuni on ne va pas payer, on va se faire les kidnappeurs, on va récupérer la princesse en détresse, et on s'arrangera pour que les prochains qui tentent de nous emmerder soient prévenus des risques. Ce n'est pas vraiment le plan de Dreyse, qui préférerait qu'on paie, mais plutôt le mien, avec l'apport tactique précieux de Roxane qui m'a submergé de remarque plus ou moins constructive sur comment assassiner un être humain avec plus ou moins n'importe quoi. Le mutant aveugle reste silencieux un long moment avant de se décider à desserrer les dents, plus par dépit que par réelle envie de causer, il sait ce qui doit être dit, mais ça ne l'empêche pas d'avoir le coeur saigné à blanc. Je le comprends, si on avait essayé de faire du mal à Tina moi aussi je serai tombé dans une colère noir, ou une dépression terrible si je n'avais pas réussi à la protéger. Sans doutes un mélange des deux une fois ma vengeance accomplie, ne jamais laisser d'affaires en suspend.

-Tout le monde connait tout les détails. Ouais. Tu veux juste une adresse.
-Puisqu'on en est à ce genre de confession, ouais.

Je connais Erika, je lui aie souvent parlé quand j'allais voir mon collègue éminemment savant pour échanger les savoirs, eh oui, entre Européens faut bien s'assister face à tout les crétins qui traînent à l'extérieur des quais. Bérenger, le mutant chargé de la protection des quais, ou plutôt de la protection de Dreyse n'a rien vu venir et mène l'enquête comme il peut, mais mobiliser un groupe de mutant pour faire une opération coup de poing c'est pas son genre de truc, il est plus subtil, même s'il sait que si Erika ne revient pas en bonne santé il peut aller se faire mettre pour son fric chaque mois. J'allume ma pipe en attendant que l'Allemand se mette à desserrer les dents une nouvelle fois, Roxane attend, inexpressive.
Au bout d'un moment, il finit par écrire sur un papier une adresse qu'il me passe.

-C'est là que je suis censé apporter la rançon.
-Moi et Roxane on va y aller, et on avisera sur place.

La dryade s'éclipse, je fais de même, Tina nous suit, Hans reste ; la Canadienne va rester sur le Baudouin-IV à garder la maison et remettre du petit bois dans la cheminée pendant que moi et la peau verte on sauve le monde, Hans et son sens aïgu de la préférence nationale prend soin de Dreyse. Je suppose que c'était évident à prévoir vu que les deux sont des nazis en puissance. Personne ne pipe mot durant le trajet sur l'asphalte défoncé par le temps et les intempéries. Sur le bateau l'ambiance est muette, personne ne décroche la mâchoire pour meubler le silence qui s'installe, Tina reste prostrée, pensive sur le canapé à réfléchir à ce que je présume être son avenir. Je me pose sur une table et vérifie mon artillerie une dernière fois, tandis que Roxane, sans aucune pudeur est dans mes quartiers, tout rideaux repliés entrain de fouiller dans mes fringues.
Elle en tire une armure furtive, ou plutôt, le tissu photosensible.

-C'est quoi ça?
-Un pack de conversation pour rendre furtive une armure chrysalide.

Le tissu est constellé de diodes intelligentes tri-colores qui reforme une image envoyée par capteur, à faible vitesse on est invisible ou presque, à haute les capteurs d'image sont capables de reproduire à peu de chose près le motif ambiant. On est vert tacheté dans les forêts, gris dans les environnements urbains, ça casse trois pattes à un connard, personne n'est content, mais ça marche. Je comptais l'utilisation avec une lunette thermique Narval, pour des parties de chasse très excitantes, mais puisque Roxane a mise la main dessus, je suppose que c'est à elle maintenant. Moi je me contente de mon vieil uniforme de l'armée française, avec un camouflage europe centrale, ça jure devant les grattes ciels, mais vu mon gabarit c'est surtout de protection dont j'ai besoin.

-C'est quoi le plan d'action?
-Tu te pointes à l'entrée principale, tu montes jusqu'au bureau du chef, tu fais un carnage, j'arrive et je t'aide en débarquant en rappel par une fenêtre dans la plus grande tradition james bondienne qui nimbe les forces spéciales. Prend une armure lourde. Ok.

Autant que je me blinde en effet. Je regarde déjà ce que je vais emporter ; un fusil à pompe, et une mitrailleuse lourde je pense. Enfin, mitrailleuse lourde, un HK G3 avec un chargeur tambour quoi, j'ouvre la dance avec l'arme automatique en 7,62, puis je finis le travail au tromblon semi-automatique, en cas d’extrêmement urgence j'ai toujours une arme de poing en calibre 12.
Roxane est plus, diversifiée dans son approche ; un fusil à lunette en calibre 50, avec un fusil mitrailleur MG3 pour quand les choses se corsent, sans compter le revolver en 500 Smith & Wesson. Parce que l'inspecteur Harry n'a pas à être la seule personne à pouvoir dire est-ce que tu te sens chanceux le punk à quelqu'un en étant sur le point de le dézinguer.
Ensuite? C'est la partie érotico-glauque du métier.
Quand on s'approche suffisamment l'un de l'autre pour sentir son eau de cologne, mais sans aucune gestuelle agréable, enfin, sauf si poser un pied sur le dos de l'autre et tirer une sangle de toute cette force est considérée comme sensuel, mais pour ma part, c'est non. Après avoir subi la mise en place du gilet pare-balle super lourd, je me retrouve à devoir faire toutes les petits branchements sur l'uniforme de Roxane pour que l'invisibilité fonctionne bien. La tenue de la mutante est beaucoup plus légère que sera la mienne ; un gilet tactique avec une plaque d'acier sur le devant uniquement, parce qu'elle ne compte passe laisser contourner, mitaines, genouillères et coudières, une cagoule, et un casque. Je ne comte pas les lunettes tactiques, c'est le paquetage de base.
Moi par contre, je suis blindé. Des plaques de métal partout au niveau du torse, je suis censé arrêter un tir de 7,62 de tout les côtés, les épaules, les avants bras, les cuisses, les mollets, chaque membre a au moins une épaisseur de kevlar pour le protéger, et la plupart du temps des renforts d'acier. Roxane pousse même le vice jusqu'à ajouter des protections de gorges en céramique autour du gorgerin. C'est sympathique, mais je perds quand même en champ de vision et énormément en mobilité avec tout ça.

-J'ai pas fini, bouge pas. Elle me fait enfiler un balaclava, auquel elle ajoute un masque à gaz lourd, je dis lourd parce que c'est pas une version standard. C'est un masque de médecin de peste dont j'ai fais un moulage pour ensuite en faire une version en acier trempée, l'angle du nez fait que les balles devraient ricocher dessus et les dévier faire les verres blindés au travers desquels je vois. Normalement, c'est la grosse merde que je sois obligé de tester ça sur le terrain et pas en séance de tir. Encore un détail et tu seras un vrai chevalier. Elle me fait enfiler un casque avec une visière blindée devant, le genre rabattable qu'utilise le GIGN. La visière a juste la place d'être rabattue devant la guerre à cause du masque balistique anachronique que je me trimbale avec.
Je sors sapé comme ça, Roxane me suit. On s'éclipse vers le lieu de remise de rançon, avec un sac rempli de lessive. Je la sens pas cette histoire, même si elle est avec moi.
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Seraphin de Saint-Etienne
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Seraphin de Saint-Etienne
MessageSujet: Re: La voie du flingue. [Solo] La voie du flingue. [Solo] Icon_minitime1Mar 29 Aoû - 23:15
-Roxane! Attend. Je la retiens par le bras alors qu'elle s'apprêtait à partir de son côté.

Elle se dégage gentiment de moi, on se regarde aveuglément au travers de nos masques et de nos lunettes, comme deux androïdes qui chercheraient à se reconnaître l'un dans l'autre. Contrairement à ce que je pensais elle ne s'éclipse pas et reste malgré le silence, on se toise un instant comme ça avant que je ne me reprenne, non pas que je sois en train de rougir comme un collégien, mais je me sens mal pour elle, et pour à peu près tout le monde en un sens. C'est moi le boss, l'ami de Dreyse, et c'est elle qui accepte de m'aider une tâche que je devrai normalement faire seul, si l'honneur régissait l'ordre des choses, pourtant elle le fait bénévolement sans rien demander en retour, même si c'est juste l'assistante de son patron qui s'est faite kidnappée.

-Merci, de m'aider. Ce n'est pas moi qui suis responsable de tout ça, mais c'est mon devoir que de la sauver, elle... Elle aurait très bien pu encaisser son fric et laisser Bérenger enquêter.
-C'est mon devoir. Pas vraiment. Je suis de l'ancien monde aussi, de notre continent qui plus est. Ne crois pas que j'ai perdu les valeurs morales qui régissaient ma vie. Je suis une militaire, j'ai un code, toi aussi, on ne fait que l'honorer. C'est ce qui nous rend supérieur aux autres autour de nous ; on croit en ce qu'on fait.

J'hausse les épaules ; les repères moraux, les valeurs, tout cela sont des choses qui sont presques révolues ici, sommes nous des reliques où au contraire des gardiens du fil logique de la bonne conduite? Serions nous les derniers à nous agenouiller devant une croix et à avoir le coeur encore vibrant devant des drapeaux et un hymne national? Elle claque des doigts devant moi.

-Reste concentrer. Paré? J'hoche la tête.

Elle s'éloigne au loin avant de disparaître dans les ruelles, je pose un genou à terre et attend cinq minutes, puis après une pseudo séance de méditation qui consistait simplement à me répéter que j'étais un héro et que je pouvais le faire. Je finis par mettre un pied devant l'autre, à faire un deuxième pas, puis un troisième, et ainsi de suite jusqu'à la porte devant moi. C'est bien beau de se dire qu'on est un mutant qui ne craint pas la mort et que dans le fond, est devenu insensible au syndrome de stress post traumatique, il n'en reste que si mon esprit n'est guère hanté par ce que j'ai pu faire, j'ai toujours cette petite pointe d'appréhension qui se glisse insidieusement entre mes vertèbres, entre deux fusillades. L'adrénaline annihile tout ça, mais quand on fait face à la horde de sauvages à dézinguer, on tremble des genoux le temps que les hormones fassent le travail.
Je toque à la porte.
Ca s'agite derrière, quelques paroles, je me présente comme un porte valise, on me laisse entrer, par miracle on me laisse entrer plus en profondeur dans la gueule du loup, je dois surtout ça à un coup de bol miraculeux où on me dit que c'est le boss qui testera la came.
Durant mon chemin de croix, je compte ; trois à l'entrée, quatre dans les couloirs, et quand je pousse les portes à double battant de chêne du bureau de notre invité, deux porte flingues en plus du patron. En fait je ne suis pas tombé sur un point de rendez-vous, mais une vraie tanière de raiders, ça ne s'annonce pas bon tout ça.

-Il en aura mis l'aveugle à payer. T'es qui toi? Il y a des jours où j'aimerais dire que les chefs raiders sont d'énormes masses de muscle, ou alors des types brillants d'intelligence, voir même un mélange des deux qui formerait sans doutes quelque chose de proche du surhomme, mais non. Je fais face à un mec squelettique qui a une iroquoise rouge et grasse, avec une certaine musculature qui trahit du sport malgré une malnutrition certaine. Typiquement le genre de type sur qui j'écraserai ma clope avant de leur cracher au visage et de balancer un pain en pleine gueule.
-Le porte valise. Je ne tremble pas. Parce que je suis trop lourd pour trembler.
-Balance le sac. J'obéis.
-Ou est la fille?
-Pas tes oignons, on enverra une note à l'un de ses potes pour qu'il vienne la récupérer.

En temps normaux, c'est là que je me mettrai à tirer dans le tas avant de récupérer le chef agonisant et lui faire cracher le morceau, qu'est-ce qui m'en empêche ? La dryade en rappel au niveau de la vitre derrière le bureau. J'essaie de situer mentalement les trois, histoire de pouvoir tirer en rafale sans regarder et rester un brin précis, même si le tir au jugé c'est toujours une science aléatoire. Un à ma gauche, un à ma droite, et entre les deux en arrière, le chef qui me regarde avec ses yeux rouges et cernés de camé.
Elle lance un décompte avec ses deux.
Trois.
Deux.
Un.
La main du patron explose dans une gerbe de sang, mon G3 hurle une longue rafale sur celui le plus proche de moi, l'autre se fait éliminer d'une balle dans la tête avant qu'il n'ait eu le temps de faire quoique ce soit. Ensuite, dans la plus grande tradition commando, Roxane débarque en passant à travers la fenêtre, se désolidarise de son cordage et ramasse le chef. Instinctivement je bloque la porte en poussant une commode devant puisqu'elle semble en train de lui faire un garrot.
Ensuite j'écoute ma collègue interroger à sa façon celui qui tient nos informations ; c'est à dire le rouer de coup sans rien dire avant de finalement se décider à lâcher un nom après un crachat sanglant, puis une question après qu'il ait perdu une dent. Puis une détonation résonne.
Je me retourne vers elle.

-J'ai une adresse.
-Ils sont dans le bureau du patron.
-On a plus urgent à régler je crois.

On s'est piégé comme des cons. Beaucoup trop de bruits de pas à l'extérieur pour que j'ai envie de tenter le coup en forçant le passage par la où je suis rentré, je me dirige vers la fenêtre avant de constater que non, une chute d'environ huit mètres avec autant de bardas, même pour un mutant comme moi. Je me dirige vers les murs avant de toquer tandis que Roxane met en joue la porte, ça sonne creux. Je renverse sans ménagement la bibliothèque qui m'empêchait d'accéder pleinement au mur et fait signe à la dryade de s'intéresser un peu à mon côté.

-On passe à travers le mur et on les prend à revers?
-Bonne idée. Vas y.

Les attaquer n'était pas le plan initial, mais force est de constater qu'on va devoir se contenter de ça si on ne peut pas fuir d'une autre méthode qu'en faisant un carnage. Je cale à la hanche la crosse de mon fusil et mitraille tout ce qui me reste de chargeur, c'est à dire une cinquantaine de cartouches avant de me jeter contre le gruyère que j'ai faits, le placo plâtre cède et je me vautre au sol. Roxane m'enjambe et se met en position de tir dans un coin de la pièce, l'espace d'un instant je vois une humaine en uniforme avec un fusil espagnol qui applique religieusement les entraînements qu'on lui a fait subir. Je me relève et me cale maladroitement dans un autre coin de sorte à ce que l'on couvre toute les entrées possible et recharge mon flingue.
Pas vraiment d'une façon tactique d'ailleurs ; je ramène la culasse et la bloque en position arrière avant de prendre mon autre chargeur tambour et de virer l'ancien puis d'insérer le nouveau en position. Je cogne sur la culasse qui revient en position avant.
La bastonnade qui suit est chaotique à souhait.
Je la décrirai bien en détail, le seul problème c'est que je ne me souviens de rien.
Non je ne suis pas un berserker qui perd les pédales dès que le sang coule, plutôt que dans la furie du combat et l'adrénaline c'est dur de retracer un cheminement correct quand l'action s’empaquette dans soixante petites secondes. J'ai vidé mes deux chargeurs restants de G3, le tambour engagé et un autre qui était un chargeur droit de vingt balles, la plupart du temps dans les murs autour de nous dans l'espoir de toucher un type qui se cacherait derrière, j'en aie eu un en pleine tête, je me souviens sa tête à exploser comme un bouchon de Champagne. Puis j'ai lâché le fusil d'assaut, à moins que je ne l'aie envoyé à la gueule d'un mec, pour prendre le fusil à pompe et continuer la suite des assauts, alors que Roxane faisait preuve de beaucoup plus de tact.
Oui, ce qui m'a fait redescendre sur terre, c'est le bruit de la mitrailleuse lourde qui tombe par terre, et le coup de fusil à pompe à bout portant dans le dos.

-Serre, Serre putain! Tu sens tes jambes. Je sens que je racle le sol surtout, alors qu'elle me traîne vers la sortie.

Je ne suis que douleur, parce que l'adrénaline c'est bien beau, ça anesthésie, surtout coupler à la rage de vaincre et d'accomplir un objectif, mais ensuite les blessures font mal. Je me piteuse à genou avant d'enlever toutes mes protections, je dégueule aussi sur mon porte plaque fraîchement tombé au sol, trempé de sueur, et crache aussi sur le bitume, un mélange acide et brunâtre qui tend vers le rouge, pas du sang. Je m'essuie d'un revers de manche avant de m'asseoir contre le rebord du bâtiment, du mur je veux dire.
Je me sens faible.
Roxane m'empoigne par le col, me forçant me relever alors que je me sens cul nu sans les kilos de kevlar autour de moi, j'essaie de récupérer quand même le gilet tactique et y arrive de justesse alors qu'elle passe mon bras autour de sa nuque et commence à marcher. Au début je me traîne avant de commencer à pouvoir suivre la cadence, pas vraiment une question de second souffle, voir même d'endurance, juste que je suis encore en train de tourner à l'instinct et pas à la cervelle.

-On va où? J'ai mal partout, y a un truc chaud qui coule le long de mes jambes. Honnêtement j'aurais apprécié que ce soit ma propre fange, ça aurait été humiliant, mais pas inquiétant. J'ai mal, je crois que je saigne.
-Vers un endroit sûr. J'ai peur qu'il ait appelé du monde. On reviendra récupérer tout ça plus tard. Merde, c'est moi où tout les mercenaires que je croise on des planques d'aventurier prêt à l'emploi? Pourquoi j'ai pas fait ça moi? Je suis établi ici depuis des siècles! Une zone qui a été vidée par les récupérateurs, et où personne devrait passer.

Cette définition de "zone sûre" ne me convient pas.
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