En avant-propos, il convient de préciser que la liste que vous allez voir ci-dessous n’est pas exhaustive et certaines armes n’y apparaissant pas peuvent être demandées par les joueurs.

ARMES DE CORPS A CORPS

• Armes de poing
  
• Poings automatisés
  

ARMES BLANCHES

• Armes tranchantes
  
• Armes contondantes
  
• Armes de brutasse
  

PROJECTILES

• Armes de lancer
  
• Explosifs à main
  
• Armes de trait
  

ARMES LÉGÈRES

• Pistolets
  
• Revolvers
  
• Mitraillettes
  
• Carabines
  
• Fusils
  

ARMES LOURDES

• Mitrailleuses
  
• Lance-flammes
  
• Fusils
  

Selon le dictionnaire, tout objet contondant est un outil qui peut entraîner des blessures en écrasant mais sans couper. A partir de là, il est facile de deviner que les armes contondantes sont probablement les outils les plus élémentaires de toute l’histoire de l’humanité. Très vite, les premiers hommes (avant même Sapiens) comprirent le pouvoir meurtrier d’une simple pierre utilisée pour frapper et différents outils commencèrent à voir le jour, principalement utilitaires mais pouvant de temps en temps servir d’armes. Plus tard dans l’histoire, les armes contondantes (spécialement conçues pour être des armes) ont été plus répandues mais n’ont jamais supplanté les armes tranchantes. Principalement destinées aux combats contre les armures, les porteurs d’armes contondantes devaient être particulièrement forts pour pouvoir défoncer casques et crânes au combat. Avec l’apparition de la poudre, les armes contondantes comme les armes tranchantes tombèrent en désuétude mais survivèrent jusqu’à l’apocalypse principalement en tant qu’arme de maintien de l’ordre comme les matraques ou tonfas avant de redevenir plus répandues une fois l’apocalypse passée.

L’utilisation des armes contondantes est d’une simplicité déconcertante puisqu’il suffit d’asséner des coups de taille pour faire bobo. Plus ça va vite, plus c’est puissant et mieux c’est ! Par contre il ne faut pas se laisser emporter par une frappe car en plus de demander beaucoup de force et d’épuiser très vite leur porteur, les armes contondantes peuvent très bien laisser un combattant inexpérimenté s’emporter et le déstabiliser complètement au combat. Rassurez-vous cependant, à quelques exceptions prêt, les armes contondantes sont si basiques qu’elle ne nécessitent jamais d’entraînement particulièrement sophistiqué pour être maîtrisées. En revanche soyez vigilant à choisir correctement votre arme contondante car leurs capacitées de létalité varient fortement en fonction de leur fabrication : une matraque est incapable de tuer quelqu’un à moins de s’acharner dessus comme un forcené (justement car elle est faite pour éviter d’être létale) alors qu’une batte de baseball peut sans soucis infliger une fracture crânienne létale en un seul coup si vous ne faites pas gaffe… Alors choisissez votre outil avec soin !

Aujourd’hui, pour la première fois de leur histoire, les armes contondantes sont plus fréquentes que les armes tranchantes en raison de la complexité de fabrication de ces dernières et de leur plus faible résistance aux bombes. Beaucoup d’outils ont servi pendant deux siècles comme armes contondantes de remplacement mais même maintenant que la civilisation fait sa timide réapparition dans les terres désolées, les armes contondantes ont encore de beaux jours devant elles et restent probablement les outils de mort les plus facile à trouver (ou au pire à commander : si vous tombez sur un artisan incapable de vous fabriquer une super-sledge, c’est que vous perdez votre temps !).

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Depuis que l’homme s’est rendu compte qu’il pouvait créer des outils tranchants en tapant deux silex entre eux, le perfectionnement des armes tranchantes n’a cessé de se perfectionner. A la fois outil et arme, les lames sont avec le feu les technologies les plus élémentaires maîtrisées par l’humanité. d’abord utilisés comme outils élémentaires, les silex ont ensuite été montés sur des bâtons pour faire des lances, puis le bronze a permis de faire des lames plus longues et robustes, puis le fer, et ainsi de suite jusqu’au développement des armes de corps à corps mécanisées dans la seconde moitié du XXIème siècle.
C’est surtout entre l’Antiquité et l’ère industrielle que les armes tranchantes ont joué un immense rôle sur les champs de bataille, en raison de leur facilité à infliger rapidement et sans beaucoup d’efforts des blessures mortelles à l’adversaire. En revanche, elle sont tombées en désuétude depuis la généralisation de la poudre et surtout des armes à feu à répétition, rendant facultatifs les engagements au corps à corps dans la majorité des situations de combat moderne (même si tout soldat est généralement équipé d’un couteau de combat/baïonnette et qu’on attend qu’il sache s’en servir).

Pour ce qui est de leur utilisation, on peut dire que c’est simple : n’importe quel corniaud est capable de se servir d’un couteau pour donner des coups dans les gens. Maîtriser l’art du combat au corps à corps est en revanche une plus longue histoir et demande généralement des années d’entraînement rigoureux (là où la maîtrise d’une arme à feu demande que quelques semaines... Et après il y en a qui se demandent pourquoi on a changé !). Cependant avec le retour des combats de tranchées dans la seconde moitié du XXIème siècle (notamment sur le front Alaskan), de nouvelles armes de corps à corps tranchantes ont été développées par l’armée pour servir d’armes principales à certains de leurs soldats. Ces armes généralement mécanisées fonctionnent à l’aide de carburant plutôt que de munitions, par exemple des cellules à fusion ou du napalm.

Relégué pendant longtemps à leur rôle premier d’outil, les objets/armes tranchantes ont fini par revenir en force après l’apocalypse où le contre-argument de ne pas avoir à acheter munitions (pouvant parfois être rares et/ou chères) les rendent préférables (aux yeux de certaines personnes) aux armes à feu… En effet, leur simplicité et le fait qu’elles n’utilisent (sauf exception) que la force du bras (et le talent) de l’utilisateur leur permet d’être consistantes en termes de fiabilité et de performances : Là où une arme à feu peut potentiellement dysfonctionner à tout moment, casser une arme tranchante demande vraiment vous l’ayez utilisé pour l’exact inverse de ce qu’elle est sensée faire… Et aussi que sa qualité de fabrication laisse à désirer.
A ce titre, de nombreux forgerons se sont remis à fabriquer des lames basées sur des designs d’anciens temps et quelques rares exemplaires d’armes tranchantes d’avant-guerre peuvent encore être trouvées (même si la plupart du temps, il s’agit d’armes qui servaient alors de collection, répliques ou authentique âgées de plusieurs siècles mais dans les deux cas, un sérieux entretien s’impose !).
Pour les plus infortunés, il n’est pas rare aussi de se battre avec des couteaux de cuisine d’avant-guerre ou un vulgaire tournevis. Après tout le principe de base dont l’homme de cro-magnon s’était rendu compte était que tout objet tranchant ou pointu peut servir d’arme mortelle ! Mais pour d’évidentes raisons d’efficacité, il n’est généralement pas conseiller d’employer de telles armes autrement qu’en cas désespéré et seules les VRAIES armes (et non les outils requalifiés) ont leur place dans cette liste. Sinon ça deviendrait trop long et barbant (même si rien ne vous empêche en pratique d’improviser avec un bout de métal coupant ramassé par terre et d’en faire votre arme fétiche, mais ce n’est pas recommandé quoi, même selon les standards peu élevés du Wasteland).

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En raison de leur efficacité reposant fortement sur la force et l’adresse du lanceur, les armes de jet n’ont jamais été massivement populaires dans l’histoire même si bien entendu elles ont su attirer un nombre marginal d’utilisateurs suffisamment gros pour continuer à justifier leur existence. Leur avantage est principalement leur petite taille ce qui signifie que ces armes peuvent souvent aisément servir d’arme de remplacement histoire de garder une petite “surprise” dans votre manche pour vos éventuels ennemis.

Bien entendu, quelle que soit leur catégorie, leur efficacité dépend avant tout de l’agilité du lanceur et là ou un pro pourrait sécher n’importe qui d’un poignard aiguisé lancé en plein coeur, un débutant ne va généralement que provoquer des fous-rires en attaquant ses ennemis avec des couteaux et autres lancés n’importe comment. A vous donc de vous entraîner si ce mode de combat (par ailleurs parfaitement silencieux !) vous intéresse.
De nos jours par contre, peu de gens ont la patience de s’entraîner à maîtriser ce type d’armes ce qui fait que les lanceurs restent assez rares dans les terres désolées… Mais pas moins redoutables parce que justement, personne s’attend à se prendre un couteau de lancer en pleine poire ! Ce genre de personnes font généralement de bons mercenaires particulièrement recherchés en raison de leur capacité à improviser des éliminations silencieuses en toutes circonstances.

Quand au matériel à proprement parler et même si les vrais pros peuvent improviser un lancer avec tout type de projectile, on vous dira malgré tout que rien ne vaut un ustensile de lancer taillé spécialement pour cet usage (gagnant ainsi en équilibre, précision et facilité d’utilisation). Les choses sont plus délicates par contre si vous voulez une arme sur-mesure adaptée à votre technique de lancer mais là, n’importe quel forgeron pourra vous faire quelque chose de qualité et sur-mesure… À condition que vous lui donniez les dimensions recherchées bien sûr !

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Par arme de trait, on n’entend pas une arme capable de tirer une charrue mais plutôt une arme capable de tirer des traits (donc des projectiles). Il s'agit des armes de distance mécaniques les plus anciennes de l’humanité et se divisent en deux catégories distinctes que sont les arcs et les arbalètes. Si les premiers ont été maîtrisés très tôt par à peu près toutes les cultures, il est aujourd’hui de notoriété que les Chinois ont inventé l’arbalète plusieurs milliers d’années avant qu’elle ne fasse son apparition sur les champs de batailles Européens. De manière générale, l’arc est une arme de pro et l’arbalète une arme d’amateur : les arcs demandent beaucoup d’entraînement et de force mais permettent des trajectoires en cloche très avantageuses ainsi qu’une cadence de tir élevée tandis que les arbalètes sont extrêmement puissantes et simples à manier au détriment de la cadence de tir qui est très faible.
Il va sans dire qu’après l’apparition de la poudre à canon, ce genre d’armes ont été mises au rebut jusqu’à pratiquement disparaître (sauf pour le sport ou la chasse ou elles étaient encore populaires). Cependant, certains utilisateurs les préfèrent encore aux armes à feu pour un avantage non négligeable qu’est le fait qu’elles soient totalement silencieuses et aussi très propres, ce qui en fait toujours aujourd’hui des armes de choix pour la chasse, d’autant plus que ce sont des armes économiques à alimenter en munitions et même à fabriquer de façon artisanale tant que vous avez un minimum de technique.

Pour ce qui est des projectiles, il faut savoir que même s’ils sont encore aujourd’hui produits de manière industrielle, il est tout à fait possible de les fabriquer de manière artisanale. Attention cependant car la fabrication de flèches et de carreaux est un art ! Une flèche mal taillée part n’importe comment et un carreau mal formé peut se briser sans disperser son énergie dans la cible… L’avantage supplémentaire de ce type de projectile est la variété de genres à votre disposition : pointes empoisonnées, enflammées, explosives, à rasoirs…. Vous pouvez fabriquer tout et n’importe quoi comme pointe pour provoquer un maximum de dégâts à votre cible ! Cela classe de ce fait les armes de trait dans la catégorie des outils de mort les plus versatiles qu’il puisse exister, alors si vous avez ce qu’il faut, profitez-en !

Même si elles peuvent être redoutables à condition d’être bien utilisées, les armes de trait sont encore aujourd’hui boudées par la plupart des utilisateurs à l’exception des plus pauvres, des chasseurs spécialisés ou justement des professionnels qui savent tirer avantage au maximum de leurs points forts sans être exposés à leurs faiblesses. Par conséquent, trouver une arme de trait est une entreprise difficile… En revanche en acheter une ne saurait être plus simple ! Même les ateliers les plus modestes sont capables de vous fabriquer les armes de trait les plus compliquées sur demande quand elles ne sont pas directement en stock (arcs et arbalètes à poulies par exemple). Le seul obstacle à leur acquisition immédiate sera peut-être la nécessité d’attendre que l’artisan/industriel vous livre mais voyez le bon côté des choses : pour ces raisons, vous serez garanti pour quelques capsules de plus d’avoir une arme personnalisée et adaptée au millimètre près à vos demandes et besoins !

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Placeholder explosifs

A l’origine, avant l’apparition du revolver, le mot pistolet désignait tout arme de poing, mais la distinction a commencé à se faire au début du XXème siècle avec l’apparition des premières armes de poing semi-automatiques. Le mot pistolet désigne donc cette catégorie d’arme secondaire de petit calibre qui proposent une puissance et maniabilité moindre mais compensent par une meilleure capacité, ergonomie et surtout un temps de rechargement considérablement plus court que n’importe quel revolver. Les pistolets ne sont généralement pas faits pour autre chose qu’un usage policier et militaire (dans le deuxième cas, il ne sont d’ailleurs que des armes de secours) et leur portée pratique est très limitée. Cependant de part leur petite taille, les pistolets sont utilisables et dissimulables par tout le monde ce qui fait que les Américains en sont particulièrement friands. En bref, des armes de défense idéales mais pas vraiment prévues pour l’offense face à des armes d’épaule plus spécialisées (même si leurs caractéristiques leurs permettent une polyvalence que beaucoup d’autres armes n’ont pas).
Là ou les pistolets sont en revanche intéressant, c’est dans la diversité de leurs munitions.

Même si la norme de l’ogive blindée (Full metal Jacket) est commune pour toutes les munitions, il est très facile de se procurer des balles à tête expansive ou à fragmentation (JHP) pour améliorer la létalité et la force d’arrêt des balles de pistolets. Par ailleurs, la différence entre ces types de munitions n’est pas à négliger car là où une balle de fusil tire sa puissance de sa vitesse, une balle de pistolet tire sa puissance de sa masse et donc là ou une balle de 9mm standard peut ne faire qu’un joli trou bien net, une JHP du même calibre mettra à terre n’importe quel adversaire humain en infligeant des blessures permanentes et/ou létales très facilement. Pour finir avec la liste des avantages, puisque les cartouches de pistolets sont de base lentes, elles permettent l’utilisation de silencieux sans aucun problème, par contre les silencieux sont bien entendu toujours incompatibles avec les cartouches +P (c’est à dire avec une charge de poudre plus puissante) qui augmentent la vitesse de la balle au prix d’une baisse de fiabilité. En revanche, même avec des balles FMJ et des charges de poudre +P, la force de pénétration d’une balle de pistolet sera toujours très faible.

De nos jours, les survivants des terres désolées ont tendance à privilégier les revolvers plutôt que les pistolets qui manquent parfois de punch face aux prédateurs les plus imposants. Cela dit, leur prolifération d’avant-guerre les rend faciles à trouver et les combattants affrontant majoritairement des humains (ou animaux/mutants de la même taille) ne s’y trompent pas et préfèrent généralement la polyvalence des pistolets à la puissance brute des revolvers.

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Basé sur un principe inventé par Samuel Colt (lequel fondera ensuite son entreprise dont je me dispenserais de préciser le nom), les revolvers étaient les premières armes de poing à pouvoir allier précision et capacité de plus d’un seul coup. Le mécanisme est simple : un petit cylindre contient plusieurs chambres et dans chacune de ces dernières, il y a une munition. A première vue, on pourrait croire les revolvers dépassés par rapport aux pistolets mais ces derniers on sut s’adapter : d’abord armes de guerre, les revolvers sont devenues des armes de chasse en proposant des calibres de plus en plus puissants (qui ont distancé depuis longtemps les pistolets d’ailleurs) et surtout une mécanique toujours plus robuste et puissante qui fait des revolvers les armes à feu les plus fiables et simples à utiliser toutes catégories confondues. Les premiers modèles étaient laborieux à charger (à la manière des fusils à un coup : par la bouche, on met la poudre, la balle, on tasse et on place une amorce le tout en environ 20/30 secondes pour UN SEUL coup) et ne fonctionnaient que en simple action (c’est à dire que ramener à la main le chien en arrière est nécessaire pour aligner une chambre avec le canon et préparer le prochain coup). En revanche les concepts plus modernes ont adopté les cartouches métalliques rapides à éjecter et à recharger (maximum 1 à 3 secondes par cartouche, et les revolvers compatibles peuvent aussi utiliser un speedloader, c’est à dire un chargeur spécial rechargeant toutes les chambres d’un coup en 1 ou 2 secondes) mais surtout des platines simple action/double action, signifiant que même si le chien n’est pas ramené en arrière, le coup peut partir quand même (ce au prix d’une perte de précision, car la pression demandée sur la détente pour activer tout le mécanisme est plus forte, ce qui peut faire dévier légèrement la visée).

Contrairement aux pistolets, les revolvers peuvent utiliser beaucoup plus facilement (et donc les utilisent plus fréquemment) des munitions avec ogives à plomb non recouvert. Les full métal jacket pour les pistolets sont peu fréquentés et le type de munition (pour les cartouches les plus modernes) sont les jacketed soft point (tête expansive) et les balles de plomb simple (pour les cartouches plus anciennes). Bien entendu, ce type de balle leur enlève de la force de pénétration mais en revanche, il permet d'optimiser leur force d'arrêt déjà colossale à le bas. Rien que par le biais de leur puissance pure.

De par leur prix peu élevé et de leur réputation d'être des armes à la fois très simples à utiliser et très efficaces, les revolvers sont des armes extrêmement répandues dans les terres désolés, d'autant que leur simplicité de fabrication est si grande que même un artisan sans machine outil peut essayer de bricoler quelque chose qui y ressemble ! Comme tout le monde y trouve donc son compte pour pas cher (du fermier voulant juste se défendre des nuisibles post apocalyptiques aux chasseurs de t'ai guai), les revolvers représentent un immense pourcentage des armes en circulation dans les terres désolées du Texas, ce qui aide en partie à faire vivre le nouveau mythe de la conquête des terres sauvages du Texas.

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Le concept des pistolets-mitrailleurs remonte lui aussi au début du XXème siècle mais à cette époque, la plupart de ces armes étaient fabriquées (ou obtenues par modification) artisnale. Par exemple, le célèbre bandit des années 30 John Dillinger était connu pour arborer un pistolet mitrailleur qu’il avait lui même confectionné à partir d’un colt M1911 modifié en retirant le rafaleur, ajoutant un chargeur étendu ainsi qu’un compensateur de recul et une poignée avant. Même si ce type de modification est toujours possible, les pistolets-mitrailleurs ont commencé à être produit industriellement à la fin de la seconde guerre mondiale mais leur usage étant très limité (aucun pays n’autorise ses habitants à détenir des armes capables de tir automatique si petites), il n’y a jamais eu une grande variété de modèles sur le marché et ils étaient surtout destinés aux forces de police (ou aux gangsters justement). Leur avantage cependant réside dans leur cadence de tir, souvent ahurissante qui permettent vraiment de faire le ménage rapidement et violemment lors d’un combat à courte portée.

Le type de munitions utilisé est l’identique des pistolets et donc même si la norme de l’ogive blindée (Full metal Jacket) est commune pour toutes les munitions, il est très facile de se procurer des balles à tête expansive ou à fragmentation (JHP) pour améliorer la létalité et la force d’arrêt des balles de pistolets. Par ailleurs, la différence entre ces types de munitions n’est pas à négliger car là où une balle de fusil tire sa puissance de sa vitesse, une balle de pistolet tire sa puissance de sa masse et donc là ou une balle de 9mm standard peut ne faire qu’un joli trou bien net, une JHP du même calibre mettra à terre n’importe quel adversaire humain en infligeant des blessures permanentes et/ou létales très facilement. Pour finir avec la liste des avantages, puisque les cartouches de pistolets sont de base lentes, elles permettent l’utilisation de silencieux sans aucun problème, par contre les silencieux sont bien entendu toujours incompatibles avec les cartouches +P (c’est à dire avec une charge de poudre plus puissante) qui augmentent la vitesse de la balle au prix d’une baisse de fiabilité. En revanche, même avec des balles FMJ et des charges de poudre +P, la force de pénétration d’une balle de pistolet sera toujours très faible.

Étant des pures armes d’auto-défense réservées à la courte portée et aussi rares que chères (même avant l’apocalypse), les pistolets-mitrailleurs ne sont vraiment pas des armes fréquentes et même celle considérées de rareté “commune” ne se trouveront pas dans n’importe quelle armurerie et en trouver un des les terres désolées relève du coup de chance. Un avantage cependant : les pistolets-mitrailleurs ont une fenêtre d’utilisation tellement réduite que peu de gens se battent pour les obtenir alors si c’est votre truc, vous n’aurez au moins pas beaucoup de concurrence pour en acheter !

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Le concept de mitraillette est né de l’esprit d’ingénieurs Allemands lors de l première guerre mondiale qui cherchaient à doter leur force d’une arme aussi dévastatrice que les mitrailleuse mais capable d’être compacte et opérée par un seul homme afin de “nettoyer” efficacement les tranchées. C’est ainsi que naquirent les mitraillettes, chambrées dans des calibres de pistolets et destinées aux combats à courte portée (moins de 50/100 mètres). Leur efficacité remarquable a conduit nombre de nations à développer leurs propres modèles dans l’entre deux guerres ou pendant la seconde guerre mondiale (pour les plus tardives). Au cours des années 50, beaucoup crurent que les fusils d’assaut rendrait obsolète le concept de mitraillette mais c’est le contraire qui se passa : en raison de leur maniabilité accrue, les mitraillettes restaient les reines des combats au corps à corps et donc même si leur application militaire a été fortement diminuée, les mitraillettes ont continué de trouver preneur sur le marché civil et surtout policiers aux besoins desquels elles conviennent parfaitement.

Le type de munitions utilisé est l’identique des pistolets et donc même si la norme de l’ogive blindée (Full metal Jacket) est commune pour toutes les munitions, il est très facile de se procurer des balles à tête expansive ou à fragmentation (JHP) pour améliorer la létalité et la force d’arrêt des balles de pistolets. Par ailleurs, la différence entre ces types de munitions n’est pas à négliger car là où une balle de fusil tire sa puissance de sa vitesse, une balle de pistolet tire sa puissance de sa masse et donc là ou une balle de 9mm standard peut ne faire qu’un joli trou bien net, une JHP du même calibre mettra à terre n’importe quel adversaire humain en infligeant des blessures permanentes et/ou létales très facilement. Pour finir avec la liste des avantages, puisque les cartouches de pistolets sont de base lentes, elles permettent l’utilisation de silencieux sans aucun problème, par contre les silencieux sont bien entendu toujours incompatibles avec les cartouches +P (c’est à dire avec une charge de poudre plus puissante) qui augmentent la vitesse de la balle au prix d’une baisse de fiabilité. En revanche, même avec des balles FMJ et des charges de poudre +P, la force de pénétration d’une balle de pistolet sera toujours très faible même si tirée depuis une mitraillette, ce type de balle est généralement plus rapide et plus perforante que depuis un pistolet (à cause de la longueur du canon).

A l’heure actuelle, les mitraillettes continuent d’occuper ce rôle d’arme de close combat très efficace et capable de retourner n’importe quel engagement à courte distance. Pour cette raison, même les modèles les plus rustique sont très appréciées des survivants se spécialisant dans la récupération en milieu Urbain, en revanche on leur préfère souvent d’autres armes lorsqu’un engagement à longue distance est attendu. en un mot, ce sont des armes très efficaces pour un usage précis, mais très peu versatiles, donc soyez sûr de savoir ce que vous en attendez.

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Ne possédant pas de définition équivalente en Français, les shotguns sont une catégorie d’armes à feu spéciales de par le type de munitions qu’ils utilisent. Basé sur le principe ancien du tromblon permettant d’envoyer une volée de plomb dans une direction générale plutôt que sur une cible précise, les shotguns utilisent des cartouches de gros calibre contenant plusieurs projectiles envoyés en gerbe dans une direction. Les points d’impacts de ces projectiles sont généralement aléatoire mais dispersés dans un cercle plus ou moins large selon les caractéristiques de l’arme. L’intérêt de cette technique est d’obtenir une arme dévastatrice à courte portée capable d’infliger des blessures multiples allant jusqu’au démembrement (au prix de la précision car ces armes sont généralement inefficaces au delà de 50 à 100 mètres).

Pour cela, ce sont des armes de chasse idéales et très polyvalentes puisque le petit plomb de type grenaille peut abattre sans difficultée un oiseau en plein vol tandis que le gros plomb peut stopper des cibles telles que des humains. A noter qu’il existe aussi des cartouches ne tirant qu’un seul et unique projectile (pour le gros gibier ou contre les gilets pare-balles) ce qui fournit un gain de précision et de portée non négligeable (même si cela reste en dessous des armes standards de moyenne portée). A cela il faut ajouter une ribambelle de cartouches exotiques telles que les incendiaires, explosives et autres joyeusetées qui font des shotguns une des catégorie d’arme les plus polyvalentes et faciles à utiliser.

Très populaires avant l’apocalypse, les shotguns de base sont très faciles à dénicher dans le Wasteland car aucune armurerie digne de ce nom ne peut prétendre à ce titre sans avoir au moins quelques modèles en magasin. Les modèles militaires plus avancés sont en revanche bien plus rares à trouver et cela pourrait presque relever de l’exploit tant leur rôle sur un champ de bataille est limité (justifiant des faibles quantitées produites de ce type d’arme).

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Apparus au plus tôt vers le milieu du XIXème siècle, les premiers fusils à répétition opéraient d'abord grâce à un mécanisme de levier, permettons gain de capacité (et donc d'efficacité) significatif. Très populaire à l'époque du far west, les armes à levier finirent par être remplacées par des fusils à verrou qui permettaient une meilleure fiabilité et surtout une puissance accrue. De la fin du XIXème à la fin de la seconde guerre mondiale, les armes à verrou furent perfectionnées jusqu'à être remplacées par les fusils semi-automatiques et les fusils d'assaut. Cantonnés ensuite pendant plus d'un siècle à un rôle exclusivement civil, les fusils à répétition firent leur grand retour après l’apocalypse en tant qu’arme d’épaule standard par excellence, appréciés pour leur fiabilité, leur puissance et surtout leur rapport qualité-prix.

Bien que prévus à l’origine pour la guerre (dans 80% des cas), les fusils à répétition sont aussi de superbes armes de chasse et les modèles les plus récents proposent des performances balistiques dont elles n’ont pas à rougir parfois même face à des fusils de sniper qui reprennent bien souvent leur architecture (et leurs cartouches) en changeant peu de choses. Ce type d’arme montre généralement ses limites en matière de cadence de tir même si un tireur expérimenté peut pallier ce défaut par l'entraînement Pour compenser, chaque munition délivré généralement des dégâts très élevés souvent capables de sécher net n'importe quel adversaire à l'exception des plus coriaces. Ironie du sort d'ailleurs, malgré leur obsolescence parfois affichée, les cartouches de fusils à répétition sont souvent très fréquentes et peu cher à acheter. En revanche leur variété est moins car en dehors des classiques ogives blindés, balles de plomb pur (pour économiser) ou à tête expansive, les cartouches de ce type de fusil sont généralement classiques même si faciles à trafiquer soi même (pour compenser).

De part leur efficacité et leur simplicité de production (surtout avec des machines-outils pré-guerre) elles ont fait leur réapparition en force dans le wasteland depuis et n’importe quel armurier digne de ce nom peut reproduire un modèle de carabine sans trop de difficultée (Dans les rares cas où il ne l'a pas déjà en stock bien entendu). En conclusion, ce sont donc aujourd’hui parmi les armes d’épaule les plus fréquentes du wasteland et que vous pourrez vous procurer à peu près partout en bon état et à un bon prix.

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Même si les premières expérimentations avec des fusils de combat semi-automatiques datent du début du XXème siècle, il a fallu attendre le début de la seconde guerre mondiale pour voir ce type d’armes commencer à se répandre dans les différentes armés. Très appréciés par rapport aux fusils à verrou plus traditionnels (car plus rapides et donc plus efficaces), les fusils semi-automatiques commenceront à devenir moins populaires dès les années 50 en raison de la démocratisation des fusils d’assaut (même si des pays occidentaux comme la France et le Royaume-Uni attendront aussi tard que les années 80 pour remplacer leurs fusils semi-auto de service). Depuis, les armes semi-auto ont été relégués à la chasse, au tir sportif et à l’instruction avant de connaître un renouveau après l’apocalypse et ce pour les mêmes raisons qu’auparavant : parce qu’il s’agit d’un intermédiaire valable entre les armes à répétition et les fusils d’assaut beaucoup plus rares, même en Amérique.

Ce sont des armes de combat forgées dans le combat et faites pour le combat, aucun doute là dessus et la plupart des armes présentes dans cette liste ont vu un (voire deux) conflits mondial les tester. Le seul joker pour contrer un fusil semi-auto se trouve être les armes automatiques à courte portée (fusils d’assaut, mitraillettes et mitrailleuses). A côté de ça, il s'agit d’armes très polyvalentes et souvent très puissantes ce qui les rend pratique pour taquiner le griffemort. Pour ce qui est de la variété des munitions en revanche, les fusils semi-auto ne font rien d’original et se contentent la plupart du temps de simplement reprendre les calibres de leurs ancêtres à verrou, avec de cette façon les mêmes variantes de balle telles que les classiques ogives blindés (Full Metal Jacket), balles de plomb pur (pour économiser) ou à tête expansive. Attention cependant pour ce qui est des munitions dont la charge de poudre excède ou n’atteint pas les normes recommandées par le constructeur parce que si les fusils à répétition manuelle peuvent opérer des munitions +P (plus puissantes) ou subsoniques (moins puissantes) sans broncher, les fusil semi-auto vont eux se retrouver handicaper par l’utilisation de telles munitions qui multiplieront les incidents de tir allant du simple enrayement à l’explosion pure et simple de l’arme !

Même si ils ne sont pas spécialement rares en revanche, la vue de ce type d’arme dans les terres désolées n’est pas une chose aussi fréquente qu’un fusil à répétition standard par exemple et leurs performances les rendent particulièrement prisées par les combattants qui ne ratent jamais une occasion de rajouter un bon fusil semi-auto à leur arsenal afin d’avoir quelque chose de puissant et à bonne cadence de tir pour la moyenne distance. En un mot comme en cent, pas les armes les plus rares (grâce à de petits tirages actuels de modèles d’époque) mais pas du tout les plus fréquents car ils n’étaient pas nombreux avant la chute des bombes et peu de modèles datant d’avant cette ère ont survécu aux dommages du temps et des explosions pour rester en état de marche de nos jours (même si ce n’est pas une occurrence impossible, juste très peu commune).

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L'idée derrière le fusil d'assaut est simple : regrouper mitraillette et fusil en une seule arme; c'est à dire une arme avec la portée et la précision d'un fusil et le tir automatique d'une mitraillette ainsi que sa capacité pour le combat à courte portée. Même si quelques prototypes furent étudiés dès la première guerre mondiale, il faudra attendre la seconde pour que le premier vrai fusil d'assaut ne voit le jour dans l'armée Allemande (encore eux !). Une anecdote intéressante est d'ailleurs qu'Hitler était formellement opposé au projet mais ses généraux ont fait distribuer des prototypes à des divisions entières du front de l'est à son insu. Quand il l'apprit, il était fou de rage mais des témoignages recueillis auprès des utilisateurs (dont l’efficacité au combat d’infanterie augmentait statistiquement de 400% par rapport aux divisions normales !) finirent par le convaincre qu'il s'agissait finalement d'un projet viable. À ce titre, il rebaptisa le fusil et le MP-44 devint STG-44 (sturmgewehr 44, soit fusil d'assaut), persuadé qu'il était que ce nouveau nom motiverait les troupes à se battre plus vaillamment. En bref, c'est à Adolf Hitler qu'on doit le nom de fusil d'assaut, cocace non ?
Après cela, beaucoup de pays impressionnés copieront le concept et les soviétiques furent les premiers à le faire avec succès et leur célébrissime AK-47 (aussi appelé Kalashnikov) devint vite une des armes les plus répandues au monde. A la fin du XXème siècle, toutes les armées du monde étaient équipées d'au moins un fusil d'assaut de service et le raffinement du concept se continua jusqu'aux années 2050 avant que les pays ne se tournent vers des concepts plus rustiques et économiques face à la pénurie de ressources mondiale.

Du côté de leur calibre par contre, les fusils d'assaut sont les armes les plus simples car à l'exception des balles traçantes, toutes les cartouches de cette catégorie sont Full Metal Jacket à de très rares exceptions près. Cela s'explique par la nécessité de respecter de la convention de Genève, interdisant tout autre type de cartouches dans les armes de guerre. Bien sûr, cela n'a pas empêché certains filous de tricher (le 5,56mm NATO par exemple est réputé pour être si fragile qu'il explose lorsqu'il percute sa cible, mais officiellement c'est du FMJ !) ou les soldats de trafiquer eux même leurs cartouches (le front d'Anchorage a vu pas mal de blessures atroces infligées d'un côté comme de l'autre par des balles modifiées par les soldats dans les tranchées pour augmenter leur pouvoir létal). Pour finir, il est aussi intéressant de remarquer qu'à cause du fait que toutes ces armes sont nées après la formation de l'OTAN et du pacte de Varsovie, l'uniformité des munitions est de mise, et ce que ce soit pour les armes du camp communiste comme pour les armes du camp capitaliste.

Après l'apocalypse, les fusils d'assaut sont devenus bien plus rares qu'ils ne l'étaient avant la chute des bombes, mais tandis que les modèles les plus sophistiqués (déjà peu fréquents en temps normal) se sont raréfiés, les modèles plus rustiques (donc plus économiques et résistants) ont parfaitement effectué leur transition vers l'apocalypse et restent des armes assez facilement trouvables à condition de chercher où il faut.

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Même s’il faudra attendre la première guerre mondiale pour commencer à voir des tireurs d’élite apparaître sur le champ de bataille, l’idée de donner un fusil spécialisé à un tireur particulièrement compétent pour abattre une cible de loin a germé lors de la guerre de sécession quand un soldat confédéré abattit le son fusil le général Unioniste John Sedwick qui fanfaronnait à 1km de là en disant que “l’ennemi pourrait même pas abattre un éléphant à une telle distance !”, comme quoi la mort a le sens de l’ironie… Jusqu’à la guerre de Corée, les Fusils de Sniper n'étaient rien de plus que des fusils de service normaux modifiés pour l’utilisation de lunette à grossissement car leurs performances de base (grâce à leurs calibres élevés et rapides) étaient généralement suffisantes pour des tirs jusqu’à 1 kilomètre (Le sniper le plus létal de l’histoire, le Finlandais Simo Häyhä, avec un record de 259 victimes confirmées réalisa tous ces tirs avec un Mosin-Nagant de fabrication Finlandaise tout ce qu’il y a de plus standard !). Ce n’est qu’après la guerre de Corée quand l’ensemble des armées revirent à la baisse la puissance de leurs calibres standards que le besoin d’armes VRAIMENT taillées pour le tir de longue (voir très longue distance) se fit sentir. Les fusils de sniper commencèrent donc à être développés sur le champ de bataille et d’exception, les snipers devinrent un rôle de combat tout ce qu’il y a de plus standard (il y a bien souvent un ou plusieurs snipers par peloton, qui servent aussi de reconnaissance). Cependant, contrairement à la croyance populaire, le sniper n’est pas un super-guerrier et est souvent escorté d’un fantassin pour lui désigner les cibles et le protéger en cas de combat rapproché. De plus, le sniper étant par nature immobile pour une précision maximale, il peut être une cible facile et contré efficacement par un tir de couverture. Pour finir, il faut savoir également que les snipers sont des armes lourdes et avec beaucoup de recul à supporter… Et même si en pratique tout le monde peut les porter et les utiliser, ça ne se fait JAMAIS sans bipied, tripied ou une stabilisation quelconque (pas si vous voulez être efficace en tout cas).

Pour ce qui est du calibre utilisé dans les armes de sniper, c’est pour la majeure partie des calibres classiques de fusils d’assaut ou de fusils à répétition (on vous déconseillera FORTEMENT d’utiliser des balles traçantes car même si elles vous aident à aligner vos tirs suivants, elles révèlent aussi votre position !), par contre pour les calibres plus imposants spécialement conçus pour les snipers et armes lourdes c’est une autre histoire : comme ces calibres sont non seulement anti-personnels et anti-matériels, on essaye de tirer parti des deux au maximum ! A cet effet, il est possible de trouver des balles incendiaires, perforantes ou même explosives pour les plus gros calibres; donc de quoi largement réduire en charpie de crâne de cette maman griffemort qui fonce sur vos alliés… Pas recommandé pour la chasse par contre à moins que vous n’aimiez votre viande hachée et/ou bien cuite.

Généralement réservés aux militaires avant la guerre, les fusils de sniper sont des raretées dans les terres désolées et en acquérir un est souvent un coup de chance ou du moins un investissement particulièrement conséquent. Bien sûr cela ne les rend pas introuvables et il est fréquent qu’un armurier même modeste puisse avoir à sa disposition (ou commander) un des snipers les plus faciles à trouver, mais les plus rares demanderont potentiellement une petite enquête pour les dénicher !

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De manière générale, on considère que la première guerre “moderne” de l’histoire militaire est la guerre civile Américaine (aussi appelée guerre de sécession de 1861 à 1865). Au cours de ce conflit, un grand nombre de nouvelles technologies ont été utilisées pour la première fois et ont révolutionné l’art de la guerre : les premiers sous-marins, destroyers, armes à répétition et bien entendu, les premières mitrailleuses… La première mitrailleuse en question était la célèbre gatling, capable d’atteindre une cadence de tir inédite pour l’époque et de faire des ravages dans les camps adverses. Partout dans le monde, on prit note de l’efficacité redoutable de ce nouveau type d’arme et au début de la seconde guerre mondiale, seules les nations aux armées les plus poussiéreuses (coucou la France !) n’étaient pas équipées de ce genre d’arme qui ont prouvé toute leur efficacité meurtrière dans les tranchées. Le principe est simple : la mitrailleuse est une arme lourde pouvant être mobile (bien que faite pour être posée et faire feu depuis une position fixe de préférence) et proposant une grande cadence de tir pour hacher ceux d’en face (ou les empêcher de riposter de peur de s’en prendre une). Initialement les mitrailleuses étaient réparties en deux catégories qu’étaient légères (principalement offensives et plus légères) et les moyennes (principalement défensives mais avec une meilleure puissance de feu). A la fin de la seconde guerre mondiale, ces deux catégories furent fusionnées pour donner ce qu’on appelle aujourd’hui la GPMG (General purpose machinegun, ou Mitrailleuse polyvalente en Français) qui réunit le meilleur des deux mondes pour des armes équilibrées adaptées à la défense comme à l’offense. A cela il convient aussi d’ajouter une troisième catégorie (non présente dans cette liste) que sont les mitrailleuses lourdes, totalement immobiles mais diaboliquement efficaces qui servent uniquement de fortifications et d’armements de véhicules.

Pour ce qui est leur calibre, les mitrailleuses anciennes empruntent les calibres de leurs pays respectifs mais en raison de la complexité des mécanismes de ces armes, il n’est généralement pas conseiller de les utiliser avec autre chose que du Full Metal Jacket sous peine d’incidents de tir potentiellement plus fréquents. Pour les GPMG plus récentes en revanche, le problème ne se pose pas car elles sont des classiques calibres de fusils d’assaut qui sont de base FMJ dans 95% des cas. De toute façon, avec leur puissance de feu, il n’est pas vraiment utile de mettre des munitions trafiquées dedans parce que le type en face qui va se prendre une demi-douzaine de balles dans le bide, il va pas en avoir grand chose à faire que ces balles soient expansives plutôt que des FMJ standards… Au contraire n’importe quel professionnel vous dira que de toute façon le classique FMJ est bien meilleur pour ce genre d’arme afin de pouvoir éventuellement perforer les couverture voir toutcher plusieurs ennemis avec une seule balle. Une astuce cependant : il n’est pas rare de coller quelques balles traçantes à la fin d’une bande de munitions non pas pour rectifier le tir mais pour informer un tireur un peu trop crispé sur la détente qu’il arrive bientôt à la fin de son chargeur. A bon entendeur...

En tout cas il va sans dire que de nos jours, ce type d’arme est l’outil ultime pour affronter les horreurs qui hantent le Wasteland et pourraient essayer de vous croquer. En revanche leur stricte interdiction aux civils avant la guerre et la difficultée à les fabriquer aujourd’hui les rend particulièrement précieuses et difficiles à trouver dans le Wasteland. Bien sûr, les stocks de mitrailleuses dans l’armée et la garde nationale avaient considérablement augmenté dans les années 2070 mais même avec ça, trouver une mitrailleuse dans le wasteland relève de l’exploit et un armurier qui en possèd ne serait-ce qu’une la mettra généralement sur un piédestal, comme le joyeux précieux et diaboliquement cher qui ornerait sa boutique. Mais c’est normal après tout : ce sont des armes de spécialiste, en aucun cas de combattant normal !

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Comme beaucoup d’autres armes, ce qu’on appelle les lanceurs est issu de technologies inventées pendant la première guerre mondiale et perfectionnées au cours de la deuxième. A la différence d’autres armes cependant, les premiers lance-flammes et lance-grenades ont connu un usage réel et développé pendant le premier conflit mondial et n’étaient pas de vulgaires prototypes ou des ovnis du champ de bataille. Les lance-roquettes en revanche ne sont apparus que lors de la seconde guerre mondiale pour remplacer un type d’arme les fusils anti-chars qui étaient devenus obsolètes en raison du blindage de plus en plus développé des chars d’assaut. Pour finir, les lance-missiles ne se développeront que pendant la guerre froide pour le même usage que les lance-roquette à ceci près que la différence de prix entre les missiles et les roquettes (et les systèmes capables de les lancer) est telle que les lance-missiles n’ont jamais supplanté les lance-roquettes en dépit de leur efficacité incomparable. Il existe donc 4 catégories de lanceurs :

1. Les lance-flammes sont des armes réservées aux engagements à courte portée et au “nettoyage” des bunkers. Bien que extrêmement efficaces et mortelles (car elles utilisent le napalm, une substance hautement inflammable et adhésive), c’est aussi une formidable arme psychologique pour répandre la terreur chez les ennemis. Le désavantage est en revanche sur leur utilisation est dangereuse pour le porteur lui même.
   
2. Les lance-grenades sont des armes anti-personnelles très efficace permettant de lancer un projectile plus puissant beaucoup plus loin qu’une grenade à main standard. Les grenades de lanceurs explosent à l’impact et dans le cas de grenades à gaz, répandent leur contenu très rapidement. En revanche le projectile étant lourd et possédant peu de momentum, il est fortement soumis à la gravité et l'appréhension de sa trajectoire exige quelque expérience de la part du tireur.
   
3. Les lance-roquettes qu’on appelle aussi “bazookas” sont principalement faits pour descendre des véhicules blindés mais leur efficacité contre l’infanterie n’est pas à négliger non plus ! Contre des monstres tels que les griffemorts et les super-mutants, c’est l’arme ultime capable de les éliminer en un seul coup bien placé, mais attention à leur précision cependant, souvent approximative (parce que toucher un tank ne nécessite pas d’être précis au centimètre près normalement).
   
4. Les lances-missiles enfin sont les lanceurs ultimes, lançant des projectiles à forte charge explosive et souvent guidés. Rien ne leur résiste à part les meilleurs blindages possibles (type bunker ou porte de coffre-fort et encore…) par contre leur prix et celui de leur munition est généralement suffisant pour décourager n’importe quel Wastelander de les utiliser.
   

Pour ce qui est des munitions, les lance-flammes ne sont pas compliqués : ils utilisent du napalm et point barre, ils ne sont pas faits pour utiliser quoique ce soit d’autre et même si vous pouvez essayer de mettre autre chose dedans, les résultats sont souvent aléatoires et dangereux, y compris pour le porteur.
Pour les autres lanceurs en revanche, vous avez plusde choix ! Que ce soit pour les grenades, les missiles ou les roquettes, vous avez des options incendiaires, anti-blindage, hautement explosives, à fragmentation, à gaz (létal ou non), il y en a pour tous les goûts ! A condition bien sûr que l’arme ne soit pas à usage unique… C’est chouette non ?

Par contre ce qui est moins cher c’est la rareté de ce genre d’équipement qui, en raison de son usage strictement militaire avant la guerre, est extrêmement rare et difficile à trouver. Et même pour les chanceux qui réussiraient à en trouver en boutique, il va bien souvent s’agir du marché noir car aucun commerçant (sauf les spécialistes) n’accepte généralement de vendre de telles armes de destruction massives… Et puis c’est pas le genre de trucs avec lequel vous allez vous balader en ville ! Autant un pistolet ou un fusil c’est discret, autant ça on va avoir vite fait de vous demander de le ranger pour pas effrayer la foule (un avantage cependant, les flics auront plus de chance de se montrer polis et courtois si vous avez un de ces trucs qu’autre chose… faut dire que personne a envie d’énerver quelqu’un capable de raser un immeuble d’une pression de la détente… Sympa !).

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