Fallout RPG : Tales of the Wastes
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La guerre ne meurt jamais... En 2290, dans les terres désolées de la Nouvelle-Orléans, plusieurs factions s'affrontent pour le contrôle de la région... Qui serez-vous ?
 
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Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI

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Julius Haber
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Julius Haber
MessageSujet: Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Icon_minitime1Sam 1 Oct - 19:19
Julius en avait marre, il n'était pas épuisé, mais il en avait marre.

"Bordel, le paysage a toujours la même gueule ici ou c'est mes capteurs qui déconnent?"

Un pas, un deuxième, un troisième, trois de trop par rapport a son moral.

Il marchait ou milieu du champ de mauvaises herbes âgées de 200 ans, il laissait un sillon derrière lui. Le vallonnement du paysage l'empêchait de voir autre chose que le ciel terne et radioactif du monde qu'il lui a été donné de voir. Il savait juste grâce au système de navigation de sa X-01 qu'il allait arriver a bon port s'il continuait.

Mais il n'en avait pas envie, il voulait juste se poser.

"Putain, je suis mort, je vais me ranger ici"

Il alla chercher des bouts de bois sur des vieux arbres morts étendus depuis 2 siècles a intervalles irrégulières dans les plaines. Il tomba sur certains troncs séchés infectés par les RadCafards. Il en écrasa une dizaine pour que le reste des bestioles fuient. Il trouva également en plus du bois mort un bout d'érable bien plein laissé sous une bâche d'avant guerre rapiécée.

"La vache, comment un bout de bois aussi plein peut-il encore subsister ici, bon m'en tape. J'le prend"

Julius revient donc au milieu de la plaine et chercha un chemin déjà battu pour s'installer. A défaut d'en trouver un il défricha avec le canon de son fusil un cercle de 2m de diamètre dans le sillon de son passage et alluma un feu avec la batterie de son armure. Il rangea ensuite son matériel dans son dos et son armure en position de stockage autours du feu derrière lui. Il alla chercher un caillou suffisamment pointu a son goût et commença a tailler son bout d'érable.

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MessageSujet: Re: Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Icon_minitime1Mar 4 Oct - 11:52
Le vent balayait les plaines sous la pâle lueur orangée du crépuscule.
La nuit approchait, transformant peu à peu les terres désolées de Louisiane en un véritable guet-apens avide du moindre voyageur imprudent. A cette heure, personne n’était assez fou pour s’obstiner à voyager… Mais c’était bien là le problèmes, pouvait on dire que les survivants de ce monde avaient encore toute leur santé mentale ? Sûrement pas pour la plupart en tout cas. C’est pourquoi alors que le soleil déclinait doucement derrière l'horizon, une silhouette encapuchonnée s’avançait sur ce qui fut autrefois une route goudronnée, aujourd’hui simple vestige délabré. La silhouette en question était plutôt élancée et portait en bandoulière un fusil de chasse muni d’une lunette optique.
Liam s’arrêta un instant et jeta un coup d’oeil aux collines à l’ouest. Le soleil était en train de disparaître derrière, à tout casser il devait lui rester trente minutes avant que la nuit ne s’abatte sur les alentours. Ce n’était pas un secret, elle n’avait que peu de considération pour sa propre vie, mais elle n’était pas non plus suicidaire, ça aurait été stupide. Il lui fallait trouver un abris avant que l’obscurité limite sa vision et que les prédateurs nocturnes sortent. Evidemment elle aurait pu s’arrêter aux fermes qu’elle avait croisé deux heures plus tôt et ne pas risquer de se retrouver bloquée dehors de nuit. Seulement voilà, elle avait toujours eu un sens déplorable de la survie, au grand damne de Jo son ancien professeur, et gérer son temps de voyage en faisait partie. Enfin, l’heure n’était plus à ce genre de réflexion, elle devait rester concentrée et trouver un endroit où passer la nuit en sécurité. Tout en parcourant les alentours sans cesser de marcher, la jeune fille se remémora la raison qui l’avait poussée à s’aventurer dans les plaines au nord de la région. Tout ça c’était la faute de ce crétin de Marius Callaghan. Callaghan… Un abruti au bon sens inexistant et à la capacité de réflexion égale à celle d’un radcafard. Seulement voilà, Callaghan était son supérieur depuis peu, c’était à se demander comment il avait fait pour monter en grade, et si elle se foutait éperdument de ses ordres comme ceux de la plupart de ses supérieurs, elle n’ignorait jamais ceux de Schwartz. Quelques jours plus tôt, Callaghan lui avait ordonné d’aller transmettre un holodisque en mains propres au camp de l’Enclave au nord. Elle l’avait d’abord superbement ignoré en continuant à boire sa bière, ce qui n’avait pas plut au supérieur qui lui avait craché au visage que Schwartz avait approuvé cet ordre. Liam l’avait fusillé du regard et lui avait presque arraché le holodisques des mains. Bien sûr elle était allé vérifier l’affirmation de Callaghan, mais elle s’était révélée être vrai, ce qui l’avait agacé d’autant plus. Comment Schwartz pouvait approuver les missions confiées par ce prix nobel de stupidité ? Elle était presque sûre que si Callaghan l’envoyait la dessus c’était parce qu’il espérait qu’elle crève sur la route, ou même soit victime d’un accident à son arrivée au camp de l’Enclave.
Liam oublia soudain ses pensées amères. Là, une lueur ! L’obscurité grandissante lui avait révélé la mince aura de lumière brillant au milieu de la plaine une quarantaine de mètres plus loin. C’était peut être son salut… ou un danger mortel qui attendait de se refermer sur elle. Mais qui ne tente rien n’a rien pas vrai ? Elle dégaina son glock et le garda en main, dissimulé par sa cape et s’avança prudemment en direction de ce qu’elle supposait être un feu de camp. Quelques minutes plus tard, elle arriva non loin de la source de lumière, qui se révéla être bien un feu qui vrombissait et craquait chaleureusement. Un homme était assis par terre devant le feu. Il arborait un visage pâle et ravagé par la fatigue et les cicatrices et ses cheveux bruns étaient encrassés par la poussière. Bref un habitant typique des terres désolées. En revanche, un important détail éveilla la méfiance de Liam plus que d’ordinaire : l’immense armure assistée, au repos, qui trônait à côté de lui. Trois types de personnes seulement portaient ce genre de costume métallique dans les terres désolées : les soldats de l’Enclave, les sept démons de Lucifer et les hommes de la Confrérie. Restait à savoir lequel des trois était ce type et il y en avait tout de même deux sur trois que Liam n’aimerait pas croiser. Mais la nuit était presque tombée, elle n’avait plus vraiment beaucoup d’options. Alors autant jouer profil bas et rester sur le qui-vive. Cet homme était sans son armure alors si la situation tournait court, il serait toujours temps de prendre l’avantage en jouant sur la surprise.
Elle rabattit donc sa large capuche sur l’avant de sa tête pour dissimuler son visage en plus de ses yeux brillants cachés par ses lunettes de moto, au cas où ce soit un soldat de la Confrérie où elle se savait recherchée, et s’avança dans la lumière.

“ Vous comptez dormir ici tout seul ? Pas très prudent dans un endroit où on peut se faire attaquer dans son sommeil. ” lança t-elle d’une voix calme en s’arrêtant à quelques pas de l’inconnu.

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Julius Haber
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Julius Haber
MessageSujet: Re: Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Icon_minitime1Mar 4 Oct - 22:13
"Oh vous savez, avec ce que j'ai dans mon sac, je peux me permettre de dormir ici. Et puis c'est pas les étoiles qui vont me tirer dessus"

Julius tapa sur la cuisse de son armure qui émit un bruit sourd de métal. Un boulon se décrocha et roula a terre, il se précipita pour le récupérer avant qu’il ne roule au loin.

« Eh merde, celui la fallait pas qu'il tombe… Putain, vous n'auriez pas une clé de 16 avec vous ? »

Il revint tête baissée sur son boulon et s'agenouilla devant l'armure. La plaque de genou tenait uniquement avec une pauvre vis qui semblait vouloir s'en aller elle aussi. L'armure en entière était dans un état déplorable, prête a rendre l'âme.

« Eheh, elle est peut-être vielle ma bécane, mais elle est toujours aussi efficace… »

Julius se releva et regarda l'étrangère. Elle était lourdement armée, trop armée même, lui n'avait que son pyjama et son calibre 12 à barillet, mais elle elle avait un sniper lourd, un fusil qu'on utilisait quand on ne voulait pas tirer 2 fois sur la même cible.

« Oh putain, c'est pour moi tout ça ? J'suis ému. Vous auriez peut être pu venir avec moins, ça aurait suffit quand même pour tuer un pauvre gusse en pyjama et son tas de boulon »

Julius arma son pompe et le pointa contre l'étrangère. Il s'emballa a cause du psycho et monta sur ses grand chevaux. La peur et la violences était les choses qu'il avait le plus de mal a gérer et il ne se contrôlait plus.

« Bon, maintenant qu'on est a match égal, tu vas me dire ce que tu veux de moi, tout de suite, TOUT  DE SUITE J'AI DIT ! BORDEL, TU VIENS POUR L'ENCLAVE C'EST ÇA ? TU VIENS ME CHERCHER PARCE QUE J'AI CHOURER UNE ARMURE ET TUÉ UN GARDE AVANT DE FUIR RAVEN ROCK ? TU SAIS AU MOINS CE QUE C'EST QUE L'ENCLAVE SALE GUEUSE ? C'EST UN PUTAIN DE TROU A RAT OU DES GUSSES SANS COUILLES SE TIENNENT ET MASSACRENT DES INNOCENTS ! TU L'AS PAS COMPRIS ÇA HEIN ? MAIS TU T'EN FOUT ! TU VEUX JUSTE ME TROUER LE BIDE HEIN ? ET BAH ÇA VAS PAS... »

Julius tomba a la renverse, le psycho avait arrêté de faire effet et il était en pleine redescente.

« Putain , j'suis désolé madmazelle, svouplait pardonnez moi, j'étais sous psycho je savais pas... Oh putain *sanglot* j'ai pensé que vous étiez venu pour moi mais non... Mais non! *sanglot*. Putain s'il vous plaît me tuez pas, je cherche juste a faire le bien... Pitié... Tenez... Regardez. Vous voyez la fiole vide la? C'était le psycho que j'avais dans le corps, vous voyez! J'ai raison. Je vous prie de m'excuser... Vous... Vous... Vous avez des yeux magnifiques »

Il se releva péniblement et retomba encore une fois sur le côté. Il se mit a 4 pattes et se releva avec l'aide de son armure comme appui. Il avait les yeux rouges a cause de la drogue qu'il supportait mal. Il crachait du sang a cause des effet secondaires et garda la tête basse a cause de son énième crise de nerf. Julius avait pour habitude d'être pragmatique, posé et calme. Il mettait ses émotions de côté pour avoir une efficacité mentale maximum. Mais des fois, les émotions et sentiments mis de côté durant des mois le rattrapent (surtout quand il prend de la drogue) et il fait une crise. Il s'y est habitué mais n'aime toujours pas ça et surtout en présence d'autres personnes.

« Je vous prie de m'excuser mais j'ai toujours du mal avec le psycho… ça augmente les réflexes et l’agressivité, c'est pratiques pour survivre seul. J'ai toujours un peu de mal avec les drogues, peut-être parce que je suis a moitié autiste et que ça aggrave mes problèmes mentaux, mais avec ou sans drogues, tout ce que je met de côté ressort seul un jour... »

Il semblait plus vouloir se convaincre seul qu'il allait mieux que tenir une conversation avec la mercenaire. Il releva la tête et regarda l'étrangère avec ses pupilles dilatées, rengaina son fusil qu'il désamorça et se mit au garde a vous.

Il tendit une main vers la jeune fille et dit :

« Maintenant que je suis en état, je me présente. Julius Haber, vagabond sans histoires qui tente de survivre tout en appliquant ses valeurs. Je suis désolé d'avoir agi comme tel, mais je vous propose de partager mon camp avec vous cette nuit, je vous dois bien ça pour ne pas m'avoir tué. »
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MessageSujet: Re: Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Icon_minitime1Jeu 6 Oct - 12:46
Liam en avait fait des rencontres bizarres mais là… On atteignait des records.
Tout d’abord il avait paru plutôt sympathique et accueillant, souriant à son approche et plaisantant même de manière légère et un peu naïve sur les dangers de la nuit, ce qui n’avait en rien diminué la méfiance de la jeune fille. Il semblait maladroit et presque… innocent, mais elle savait que plus d’un homme savait joué sur de faux airs pour rouler les inconscients dans la farine. Ce joueur de cartes, Xiang, en était la preuve parfaite. Elle était donc restée silencieuse et droite, sur le qui vive, espérant ainsi passer pour une simple voyageuse. Mais sa couverture était soudain tombée à l’eau quand cet enfoiré de vent s’était joint à la partie, soulevant sa cape pour révéler son équipement et l’arme qu’elle tenait dans sa main. L’homme avait alors changé du tout au tout, révélant d’après Liam son vrai visage. Son mouvement fut rapide, calculé, témoin d’un entraînement intense. Il dégaina un fusil à pompe et le braqua sur la jeune fille. Liam savait reconnaître les tics qui indiquait une attaque imminente et elle leva son glock en même temps, le pointant à deux mains de manière très froide et stable sur l’inconnu. Elle n’avait pas compté forcément sur le fait de tuer ce type, mais s’il voulait jouer à ce jeu, elle n’aurait aucune hésitation. Et soudain, l’homme s’était mis à hurler. Si elle n’avait pas subit un entraînement aussi intensif avec Jo, sans doute Liam aurait elle été déstabilisée par cette soudaine crise d’hystérie de l’inconnu. Mais elle resta encore une fois parfaitement immobile, l’arme levée prête à tirer si elle voyait le doigt de l’inconnu appuyer sur la détente de son fusil. Son visage était d’une neutralité glaciale et elle se maintint dans un silence parfait, laissant l’homme s’époumoner. La perte de contrôle était une erreur qui exposait ses faiblesses à l’adversaire et en effet l’inconnu commença à donner plus d’informations qu’il n’aurait dû sur lui, l’endroit d’où il venait et pour qui il la prenait. La jeune fille resta parfaitement impassible mais se mit à réfléchir. L’Enclave… Ce type serait un déserteur de l’Enclave d’après ces dires ? Ou un prisonnier, mais elle doutait qu’un détenu puisse voler une armure assistée comme ça. Et du coup s’il la craignait, c’est parce qu’il pensait qu’elle était une sorte d’envoyée de l’Enclave qui traquait les déserteurs. Une erreur qui avait quelque chose d’ironique malgré la situation menaçante. Mais au delà de ce malentendu elle sentait qu’il y avait autre chose. Les yeux de l’homme étaient injectés de sang, son regard presque fou et une veine avait gonflé sous sa gorge. Il n’était pas simplement en train de se tromper, il devait de toute évidence être sous l’effet d’une drogue.
Prouvant cette supposition, l’homme changea totalement d’attitude pour la seconde fois en quelques minutes. Il eut un mouvement maladroit et tomba en arrière alors que la colère quittait son visage, remplacée par la peur et la culpabilité. Et là, il se mit à sangloter. Liam garda son arme braquée sur lui mais ne pu cette fois s’empêcher de soulever un sourcil. Le type commença à s’excuser et à supplier de l’épargner, justifiant son erreur par l’effet du psycho, confirmant la pensée de la jeune fille. Celle ci ne baissa pas une seconde son arme, ce gars était un junkie, accro sans doute au psycho et il valait mieux rester sur ses gardes avec ce genre de personnes. Après pour le coup, elle devait admettre que malgré sa réaction de tout à l’heure, l’homme ne semblait pas représenter le plus grave des dangers. Maladroit, affaibli, il n’arriva même pas à se relever seul et du s’accrocher à son armure pour y arriver. Un filet de sang coulait de sa bouche, un autre effet sympa du psycho. Puis l’homme étala ses états d’âme, tirant un mine plus froide encore à Liam. Les personnes qui se laissaient aller à leurs émotions et montraient les facettes de leur personnalité étaient des faibles à ses yeux. Mais d’un autre côté, elle se méfiait moins d’une personne qui exposait ses faiblesses de manière maladroite que d’une qui se cachait derrière des masques et murailles émotionnelles. Elle était elle même la preuve qu’il fallait se méfier de ce genre de personnes.
Son glock suivait chacun des mouvements malhabiles de l’homme, visant avec précision sa poitrine, cela lui permettant à la fois de rester prête à asséner un tir mortel et à la fois de surveiller sa main qui tenait toujours son fusil à pompe. Le type finit par rengainer celui ci, semblant s’être calmé. La jeune fille hésita, toujours méfiante, un piège était si vite arrivé. Mais l’homme n’était pas vraiment dans la liste de ce qu’on pourrait appeler “menaçant”. A vrai dire elle n’était même pas sûre que dans son état il arrive à entrer dans son armure. D’autres auraient sans doute profité de l’occasion pour l’abattre et le piller, mais Liam n’était pas stupide, elle avait besoin d’un abris sûr pour cette nuit, et il ne le serait jamais si elle était seule à surveiller les alentours. C’était à se demander comment cet homme inconscient avait fait pour survivre jusque là sans se faire prendre par surprise. Liam marqua encore quelques secondes, son arme implacablement pointé sur l’inconnu, puis ayant pris sa décision, elle baissa enfin lentement le glock.

“ Toi on peut dire que t’es un sacré numéro... ” lâcha t-elle froidement au drogué.

Sans doute rassuré par le fait qu’elle baisse son pistolet, l’homme lui tendit une main et se présenta, “Julius Haber, vagabond”. Il s’excusa également pour la énième fois et l’invita même à partager son camp de fortune pour la nuit, précisant que c’était en remerciement pour avoir choisi de l’épargner. Liam plissa les yeux. Sa méfiance ne l’avait pas quitté pour autant et elle avait toujours son arme dans une main, prête à la relever si l’homme s’avérait être un menteur particulièrement doué. Après quelques secondes de silence, elle s’avança vers le dénommé Julius et serra sa main, récoltant au passage d’autres informations sur cet homme. Il avait une poignée de main ferme malgré sa maigreur et les tremblements dus à la drogue, preuve qu’il était bien un soldat et confirmant son hypothèse du déserteur. Elle s’écarta alors de lui et, prit calmement place devant le feu, sans se présenter pour autant. Assise en tailleur et gardant l’homme dans son champ de vision, elle posa son glock entre ses jambes, toujours à portée.

“ Alors comme ça tu viens de l’Enclave Julius Haber. Et où est ce que tu te rends comme ça ? ” lança t-elle finalement de son habituel timbre de voix neutre.

La nuit était tombée et ils étaient désormais bloqués tous les deux ici, alors autant essayer de tuer le temps en discutant.

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Julius Haber
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Julius Haber
MessageSujet: Re: Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Icon_minitime1Jeu 6 Oct - 22:53
Julius n'espérait pas moins de la jeune fille, la question lui semblait naturelle. L'effet du psycho étant totalement passé et la voyageuse pas encore ouverte a lui plomber le crâne, il avait retrouvé son air froid et impassible, sa muraille qui lui servait a cacher ses émotions était de nouveau debout. Il retourna s'asseoir autour du feu de camp a la gauche de la voyageuse, reprit son bout de bois et son cailloux et recommença son travail.

"pour savoir ou l'on va, il faut savoir d'ou on viens" dit-il froidement et toujours en tailleur, tête baissée sur son oeuvre.

"Je fus un homme corrompu par l'armée, jadis. Maintenant je suis là."

Il tailla 3 fois son bout de bois.

"J'vais vous expliquer les intermédiaires."

Il retailla son bout de bois 3 fois. Se leva et se dirigea vers son armure. Il avait totalement retrouvé ses capacités physique et se tenait maintenant parfaitement droit. Il avait acquis naturellement un aspect strict et imposant, cela correspondait parfaitement avec son état d'esprit.

"mais d'abords, j'ai faim, j'ai pas grand chose a vous proposer a part des rations. J'espère que vous avez faim parce-que y'a que comme ça que ça peut entrer sans ressortir par le même orifice derrière"

Ces blagues, il les lançais sans varier le ton, toujours froid, et impassible. C'était comme ça qu'il se sentais efficace et qu'il était au fond de lui, froid, et impassible.
Il prit une ration militaire qu'il ouvrit. Les sachets d'aluminium semblait parfaitement conservés et on pouvait lire dessus en lettres imprimées vertes "purée de PdT" et "Viande Hachée".
Il se tut durant 5 minute, toujours attelé a sa tâche du moment, sans même porter attention a la voyageuse. Il prépara malgré tout 2 assiettes avec couverts qu'il posa devant la voyageuse, il en garda une et se posa en tailleur, toujours a sa gauche.
Il entama un monologue monotone, toujours adressé a la jeune fille.

"Si vous n'entrez pas dans dans l'Enclave, elle rentrera en vous, ca a déjà commencé avec ces rations"

Il pouffa d'un air sarcastique, toujours froid, et impassible.

"J'ai commencé à être soldat, puis j'ai pris gout a la guerre et au recherches militaires, j'ai bossé sur ces bijoux (il hocha la tête en direction de l'armure). Jusqu'au jour ou j'ai compris ce qu'étais vraiment la guerre, et ce qu'étais vraiment tuer."

"ces enfoirés de l'Enclave on massacré des communautés juste par suspicion. Elle avait peur que ces gens n'aie pas les mêmes valeurs qu'elle, alors elle les a tués. On peut considérer une trop longue exposition au radiations comme une valeur si l'ont veux, mais c'est sur un conflit de principes que je suis parti"

"J'aime quand c'est beau, réglé, propre, juste, systématique, automatique. L'Enclave, elle, aime qu'on aille dans son sens, et massacre ceux qui n'y vont pas."

Il avait presque fini sa purée grossière. Il mélangea le reste avec ce qui semblait être la viande hachée. Toujours de manière méthodique, un coup a gauche, un coup a droite, les mouvements de sa fourchette ressemblaient furieusement a un balancier de pendule.

"moi je n'ai pas ces principes et ses valeurs. Pour moi, tout a le mérite d'exister et tout existe pour une bonne raison. Et je suis bien décider a apporter ces valeurs au monde."

Il s'arrêta, il se crispait sur ses couverts.

"J'imagine les événements comme une balance a plateaux, avec de chaque côté les opposants des faits. Puis je contemple le parfait équilibre. Et quand il n'y est pas c'est mon boulot de le remettre en place. Je remet la justice et l'équité dans les actions des autres. L'Enclave ne m'en donnait pas l'occasion, alors j'en suis parti avec de quoi accomplir la tâche."

Il se relâcha de ses couverts, il avait fini de manger et posa son assiette exactement entre le feu et lui, ses couverts formaient une croix parfaite dans une assiette raclée avec un nombre pair de raies dans chaque sens.

"Je fais en sorte que chacun reçoive ce qu'il mérite. J'ai tué et puni beaucoup de gens, que leurs situations soit pire que celle de leurs victimes ou pas. J'ai du réclamer sa a mise un amputé des jambes car il avait volé a l'étalage d'un marchand qui a de quoi payer l'école a ses enfants par exemple. Heureusement ça ne m'est arrivé qu'une fois des événements comme ça. J'ai le plus souvent traqué et tué des chefs raiders... Je suis un redresseur de torts. Un justicier qui aime l'équité dans sa forme la plus brute, la plus pure."

Il releva la tête et plongea son regards dans les yeux verts de la jeune fille, il esquissa un sourire en coin, première césure dans son ton froid et impassible qu'il tenait depuis le début de la nuit.

"maintenant que vous savez d'ou je viens, a vous de voir ou est-ce que je vais."

Il sorti un vieux papier de sa poche.

"dites moi, je profite que vous êtes du coin pour vous demander un service, je cherche des anciens esclaves pour leurs annoncé la mort de leur ex-tortionnaire. Je cherche une Liam Marwen, une Judy et un Fabian, vous en connaissez?"
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MessageSujet: Re: Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Icon_minitime1Lun 10 Oct - 15:26
Ayant retrouvé un certain calme, le type en armure vint s’asseoir non loin d’elle autour du feu. Liam, qui aurait préféré être en face pour le surveiller, tira sur sa capuche pour dissimuler davantage son visage et le garda à l’oeil. L’homme avait repris la découpe du bout de bois qu’il taillait déjà précédemment et son expression s’était de nouveau fait neutre. Une attitude bien plus prudente quand on ne connaissait pas la personne qui partageait son feu de camp mais qui se révélait un peu bancale lorsqu’il commença à étaler sa vie. Il commença par une phrase aux consonances philosophiques et la jeune fille retint un soupir, sentant que la nuit allait être longue. Mais elle avait besoin de cet abris qui lui fournissait une visibilité et, en cas d’attaque, lui permettait une éventuelle diversion si l’homme se faisait avoir à sa place. Elle se cala donc un peu plus confortablement et s’appuya sur sa main qui tenait son glock, le gardant tout de même à portée au cas où.
Comme elle l’avait pressenti, Julius annonça qu’il allait lui raconter ce qu’il avait vécu et proposa d’abord à la jeune tueuse de partager son repas, bien qu’il n’ait pas grand chose. Intérieurement, Liam se dit qu’il pouvait toujours courir pour qu’elle accepte quoi que ce soit qu’il lui servirait. Pourquoi me direz vous ? Allons résumons les possibilités : poison dans la nourriture, drogue, somnifères, intoxication à cause d’une nourriture inconnue… Elle ne connaissait pas cet ex-enclavé et s’attendait à tout venant de sa part. Seules les personnes méfiantes à chaque instant survivaient sur ces terres. Le silence tomba entre eux pendant qu’il préparait sa tambouille et la jeune fille en profita pour sortir de son propre sac de voyage les biscuits secs militaires qu’elle avait pris soin d’emporter en partant. C’était l’une des nourritures que Schwartz confiait à ses hommes pour leurs mission extérieures : plutôt durs et insipides, ces gâteaux faits à base de farine, d’oeuf et légumes séchés avaient au moins le mérite d’être nourrissants et faciles à digérer autant qu’à transporter. Après avoir refusé d’un geste polie de la main l’assiette que lui proposait son hôte d’un soir, Liam mordit pensivement dans le biscuit qu’elle avait sorti et se mit à mâcher machinalement.
Pendant ce temps, comme prévu, Julius se lança dans une complainte sur son passé, exposant son séjour à l’Enclave, sa vie de soldat, les raisons de son départ… Liam l’écouta d’une oreille détachée. Tout ça n’avait pas vraiment d’importance pour elle et elle maintenait qu’exposer son passé à une parfaite inconnue était une erreur. Il ne la connaissait ni d’Eve ni d’Adam et elle aurait très bien pu être une mercenaire engagée par l’Enclave pour lui soutirer des infos avant de le ramener au bercail. Bon pour le coup, elle ne l’était pas et tant mieux pour cet homme, mais c’était un risque qu’il avait prit sans réfléchir. Décrochant un peu du récit, la jeune mercenaire laissa son regard plonger dans les flammes dansantes du feu, pensant à la mission qui l’attendait. Si Julius décrivait l’Enclave comme une organisation peu fréquentable, une seule idée faisait réfléchir de son côté : elle espérait que les soldats en armure étaient bien au courant de son arrivée parce qu’elle se voyait mal négocier avec eux. Il lui faudrait réfléchir à une solution de repli si ça se gâtait.
Elle revint à la réalité lorsque l’homme lui demanda si, avec tout ce qu’il avait raconté, elle savait où il allait. La jeune fille lui lança un regard blasé du coin des yeux. Elle n’avait pas écouté la moitié de son discours mais de ce qu’elle en avait comprit, ce type faisait parti des gens qui se prenaient pour des héros et partaient en croisade de justice dans les terres désolées. C’était stupide. À ses yeux, tous les types qui se croyaient justicier ou héros finissaient tous au fond d’un trou à nourrir les vers. Personne ne pouvait corriger toute la misère de ce monde, il avait déjà sombré depuis bien longtemps. Si les héros existaient vraiment, pourquoi ne seraient-ils pas venus les protéger elle et son clan lorsqu’ils se faisaient massacrer par exemple ? C’était naïf et idiot, la seule loi de cette terre était celle implacable et inévitable de la Mort.
Cependant elle n’était pas du genre à exposer ses états d’âme elle et se contenta d’une réplique neutre, presque cynique :

“ Tu parles beaucoup pour un ancien soldat. ”

Au moins ce discours avait eut le mérite lui faire réaliser que l’homme avait sans doute peu de raison de se retourner contre elle, enfin si on oubliait son addiction apparente aux drogues qui pouvait à tout moment lui faire péter les plombs. La jeune fille décida donc de ranger son glock, un peu encombrant et le troquer contre son khukuri qu’elle détacha de sa cuisse et commença à aiguiser avec une pierre sortie de son sac par de lents mouvements contre le tranchant.
L’homme sortit alors de sa poche une sorte de papier vieux et abimé et lui annonça qu’ils cherchaient d’anciens esclaves évadés pour aller leur annoncer la mort de leur bourreau. Là, Liam leva un sourcil sans détacher le regard de son oeuvre. Chercher des anciens esclaves ? Pourquoi faire ? C’était encore une perte de temps, les anciens esclaves changeaient souvent d’identité et fuyaient le plus loin possible de leurs anciens lieux de détention, essayant d’oublier les horreurs qu’ils y avaient vu. Elle en savait quelque chose. A supposer que cet homme avait tué leur ancien tortionnaire, elle n’était pas sûre que les esclaves seraient ravis de l’entendre. D’abord parce qu’ils cherchaient sans doute à oublier son nom, ensuite parce qu’ils auraient alors peur des représailles. En effet lorsqu’un esclavagiste se faisait tuer, on accusait généralement d’abord les esclaves en fuite qui auraient pu vouloir se venger. Enfin, chacun son but dans la vie.
Mais la phrase qui suivit figea la jeune fille dans son geste. L’homme prononça deux noms, dont un sorti des limbes de ses souvenirs. Un nom qui la torturait depuis des années et qui fit flotter devant ses yeux la vue d’un collier ensanglanté : Liam Marwen et Judy.
La jeune fille s’immobilisa d’un seul coup et derrière ses lunettes de moto, ses pupilles se rétrécirent de manière impressionnante. Judy… Judy et Liam. Les deux soeurs esclaves, puis séparées, l’une subissant les pires horreurs, l’autre se faisant froidement assassiner par son maître. La mâchoire de la jeune tueuse se serra à en faire saillir les muscles sur sa joue.
Judy… Judy était morte. C’était un fantôme que cherchait cet homme. Elle ne savait pas de quel tortionnaire il parlait, le type qui l’avait achetée peut être, mais la petite fille n’était plus de ce monde pour apprendre sa mort. Quant à elle, elle n’avait aucune idée de comment il avait eut son identité d’esclave, mais il faisait erreur : ses tortionnaires étaient nombreux chez les raiders qui l’avaient capturée et le plus monstrueux de tous était mort sous ses coups de couteau. Elle l’avait saigné comme le porc qu’il était, elle avait répandu son sang sur le sol, avait sentit la vie quitter son corps. Il était mort lorsqu’elle s’était enfuie.
Ce fut donc de sa voix la plus glaciale, emprunte d’une once de colère froide qu’elle répondit à Julius :

“ Non, je n’ai jamais entendu ces noms. ”

Elle le leva alors. Ses souvenirs traversaient de nouveau son esprit, la torturant vicieusement et elle avait besoin de s’éloigner un peu.

“ Je prends un premier tour de garde, les dangers sont nombreux dans cette région. ” annonça t-elle en s’efforçant de retrouver une voix neutre. “ Si vous voulez dormir quelques heures allez-y. “

Elle se dirigea alors vers un amas rocheux qui se trouvait derrière Julius avec l’intention de l’escalader pour guetter les environs et passa devant l’ex-enclavé sans lui accorder un nouveau regard.

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MessageSujet: Re: Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Icon_minitime1Lun 10 Oct - 19:35
Julius venait de se rendre compte au ton de la jeune fille qu'il venait de toucher une corde sensible, la jeune fille était parti faire son tour de garde et elle était très fermée, il savait qu'il y avait quelque chose avec ses noms. Il fallait maintenant savoir pourquoi. Il réfléchit et essaya de se remémorer les lettres qu'il avait lue et annotées sur son papier pour savoir si cette voyageuse pouvait être une des personnes, un esclave évadé est toujours très fermé sur son passé et la jeune voyageuse avait une réaction correspondante. Fabian était un homme, l'excluant donc des probabilités d'office. Judy était définie sur les lettre comme une très jeune fille, alors qu'on avait des informations a propos de la Liam comme une adolescente qui s'était rebellée avant de s'enfuir. La jeune fille était lourdement armée et Julius avait de vagues souvenirs de son trip ou il avait vu la voyageuse le viser telle une sniper. Une fille de 8ans ne peut pas avoir ces reflexes lors de son évasion, uniquement en grandissant. Il avait donc déduit que la voyageuse était probablement Liam, il se pouvait aussi qu'elle soit en relation uniquement avec ces personnes, mais il fallait que Julius tente.

Il se releva et vêtit son armure, il s'avança dans le dos de la jeune fille qui montait sa garde sur les cailloux, alluma ses yeux lampe-torches et dit:

"Liam, je sais que tu as eu un passé agité et que tu ne souhaite pas en parler, mais je suis ici pour réparer les injustices, la tienne est réparée comme toute celle des esclaves sur ma liste, je voulais juste t'en informer, après libre à toi de me laisser. Mais maintenant, tu as été vengée, par moi ou un autre, et tu est au courant."

Julius avait mis son armure au cas où que la jeune fille eut une réactions quelque peu... violente... comme ça lui était déjà arrivé, maintenant il lui annonça donc

"Je vais chercher du bois pour alimenter le feu de camps, si jamais on viens te voir et que ca ne fait autant de barouf que mon armure, c'est que ce n'est pas moi"

Julius parti donc vers les herbes hautes ou certains troncs morts jonchaient le sol, et allait juste chercher un peu de bois, mais c'était histoire de quitter ce camp et laisser la jeune fille loin de toute pressante, il se savait froid et impassible, et ce n'était pas toujours agréable aux autres.

Il espérait juste au fond qu'il allait pouvoir en savoir plus sur cette "voyageuse", maintenant qu'il avait accompli son boulot, Julius aime le travail bien fait.
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MessageSujet: Re: Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Icon_minitime1Mar 11 Oct - 14:42
Alors qu’elle s’était installée en tailleur sur l’amas rocheux, Liam entendit l’homme derrière elle activer son armure assistée et entrer dedans. Elle se tendit aussitôt et dégaina discrètement son glock. Elle ne connaissait pas les intentions de Julius alors qu’il venait de revêtir sa protection et savait très bien que son arme ne percerait pas son armure, mais s’il se révélait agressif, elle pourrait tenter de tirer sur ses visières ce qui le déstabiliserait sans doute assez pour lui permettre de se planquer. Tout muscles tendus, elle attendit et, l’entendant approcher, serra avec plus de force la grosse de son pistolet, prête à se retourner et tirer. Mais l’homme s’arrêta au bas de l’amas rocheux et prit la parole.
Il l’appela alors par son nom. En l’entendant, l’esprit de la jeune fille se mit à réfléchir à toute allure. Il avait deviné son identité. Évidemment, elle n’avait pas été très discrète tout à l’heure en montrant ses émotions et il disposait sans doute d’informations sur elle qu’elle ne connaissait pas. Ses pupilles se rétrécirent de nouveau et son esprit devint froid et calculateur comme celui d’un prédateur. S’il était au courant de son passé et qu’il savait que c’était elle, il fallait qu’il fasse en sorte qu’il n’en parle jamais à personne. Sa mâchoire se serra et elle ralentit sa respiration jusqu’à qu’elle soit à peine perceptible.
Julius lui assura qu’il l’avait vengée, qu’il réparait les injustices… Qu’est ce qu’il savait de tout ça ? Réparer les injustices qu’elle avait subit ? La bonne blague ! Avait il été là quand son père s’était fait égorger sous ses yeux d’enfant ? Etait il intervenu lorsqu’on avait emmené sa soeur chez cet homme qui l’avait acheté ? Savait il ce qu’elle avait subit chez les raiders ? Les coups de fouet, le marquage, les humiliations, la violence… Non. Il ne savait rien, ce n’était qu’un imbécile en armure persuadé d’être un héro parce qu’il devait traquer d’anciens criminels. Mais au final, il ne répondait à la violence que par la violence, comme tous les autres. Sans doute se croyait il meilleur, plus fort, plus juste. Mais il ne se rendait pas compte qu’ainsi il respectait la loi qui dominait les terres désolées, tout comme ses victimes, celle du meurtre et de la Mort.
Une colère noire venait d’envahir l’esprit de la jeune fille et elle peinait à la contenir. Elle devait se contrôler, rester lucide et froide. Sa main était tellement serrée sur la poignée de son glock que ses jointures se mirent à blanchir. L’envie de se retourner et vider son chargeur sur l’homme en armure était intense. Mais ça aurait été une action stupide et extrêmement risquée. Elle se fit donc violence pour rester impassible et prit une profonde inspiration pour calmer sa colère. Heureusement, l’homme en armure n’insista pas et annonça qu’il allait chercher du bois, la mettant en garde sur d’éventuels intrus.

“ Sans blague. ” siffla Liam entre ses dents en entendant l’homme faire demi-tour et s’éloigner.

Lorsqu’elle fut enfin seule, elle relâcha la pression sur son glock et respira de nouveau avec force. Elle se reprocha mentalement d’avoir failli craquer ainsi devant un inconnu. Jo l’aurait sermonnée pendant au moins une demi-heure pour avoir laissé passer ses sentiments. Mais le sujet de sa période d’esclavage et celui de sa soeur étaient les seuls capables de la faire sortir de ses gonds et perdre les pédales. Prise d’un instinct soudain, elle fouilla dans son col et sortit devant ses yeux le pendentif en forme de trèfle attaché autour de son cou, la seule chose qui lui restait de Judy.
La douleur la frappa soudain de plein fouet. Elle avait été trop faible à l’époque. Trop faible pour sauver son père, trop faible pour protéger sa soeur, trop faible pour se battre à la place de sa mère. Et cette faiblesse lui avait fait tout perdre, à tel point qu’aujourd’hui, rien ne comptait plus à ses yeux, elle ne pensait pas avoir encore une place dans ce monde. Mais si elle devait partir, ce serait en emportant le plus de personnes dans son sillage. Les paroles de son ancien professeur, Jo Smith, lui revinrent alors en mémoire.

“ Tu dois vivre, la vie t’a laissé une chance de refaire une vie alors prend là et fais en ce que tu veux. ”

Bizarrement, même si elle n’y croyait pas vraiment, cette phrase lui avait permis de tenir et de ne pas perdre la tête. Aujourd’hui, elle survivait plus qu’elle ne vivait.
Une lueur à la gauche de son champ de vision attira soudain son attention et la fit revenir à la réalité. La plaine d’herbes séchées semblait vide, ce qui éveilla sa méfiance au plus haut niveau. Ca avait été court, mais elle était certaine d’avoir perçu le rayon lumineux d’une torche, commes celles qu’avait allumé Julius. Or, il se trouvait que l’homme en armure était parti dans la direction opposée. Son esprit se mit aussitôt aux aguets et elle décrocha son fusil de ses épaules. Dans un réflexe amené par les années d'entraînement avec son père puis auprès des Jackfragz, elle rabattit consciencieusement sa capuche sur sa tête et s’allongea sur l’amas rocheux, le fusil posé sur la pierre et braqué en avant. Regardant à travers la lunette de visée, elle commença à parcourir la plaine, bougeant le moins possible. C’est alors qu’elle les vit : trois types vêtus d’armures anarchiques, mélange de cuir et de métal, armés et arborant coupes et tatouages provocateurs progressaient dans la direction du camp, sans doute attiré par la lumière, profitant de l’obscurité pour se faire discret. Des raiders ! La jeune fille en compta quatre. Elle parvint cette fois à retenir la colère qui grondait au plus profond de son coeur et resta froide et calculatrice. En restant discrète, elle pourrait sans doute en abattre deux, mais les deux autres étaient armées de fusils d’assaut et elle serait alors sous un feu nourri. D’un autre côté, fuir aurait été stupide car dans un territoire dégagé comme cette plaine, elle deviendrait une cible facile, et avec un peu de chance, les tirs de son fusil attirerait le guss en armure, en espérant qu’il ne soit pas parti trop loin.
Sa décision prise, la jeune fille prit son temps pour viser le raider qui se trouvait le plus à gauche, dans le but d’obliger les autres à se rassembler en groupe et devenir ainsi plus vulnérables. Elle ajusta son tir, expira son souffle et appuya doucement sur la gâchette.
Le premier tir partit, résonnant à travers la plaine comme un coup de tonnerre.

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MessageSujet: Re: Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Icon_minitime1Mar 11 Oct - 21:05
Un tir, un tir gros calibre, surement pas un petit 10mm, plutôt un gros sniper. Liam avait un gros sniper, et Julius savait que c'était pas le genre de fille a tirer sans raison.

Il se retourna vers le camp et couru sans s'arrêter vers la lueur du feu de camps, c'était une question de vie ou de mort pour celle qu'il avait laisser surveiller ses affaires.

Julius, sans le savoir, s'était déjà attaché sans le savoir a cette jeune fille qui l'avait vu délirer et qui avait refusé son repas, pour lui pour l'instant elle représentais tout ce qu'il n'avait jamais eu, que ce soit un foyer ou un compagnon de voyage. Pour lui toute sa vie se jouait sur ce moment.
Il courut vers le camp jusqu'à apercevoir des hommes de dos qui se tournaient vers un des leurs. Celui qui captait l'attention de ses camarades baignait dans son sang, il avait été tué d'un coup dans la poitrine

"Elle a reçu un entraînement" murmura-t-il. "C'est toujours ça de prit"

Il alluma et fit clignoter ses yeux-lampes de façon à signifier à Liam qu'il était là. Il savait qu'il n'aurait pas de réponse, mais c'était comme ça dans l'Enclave, toujours prévenir ses camarades avant de bourriner, car oui, il allait bourriner.

Julius, qui était genoux à terre avant, se mit a charger tout ce qui lui restait de poids contre le voisin du macchabé qu'il heurta dans le milieu du dos, il tomba a la renverse et écrasa la colonne vertébrale de se cible, qui hurla de douleur, un cris plein de désespoir d'un homme qui ne remarchera plus jamais. Ses camarades pointèrent et tirèrent dans l'épaule (gauche) de Julius dont le blindage rouillé et émaillé se perça, il reçut une balle dans l'épaule qui lui brisa omoplate et clavicule sur le coup.

"Ah ah, r'gardez l'aut con avec son armure, il tient même pas une 5,56"

Julius fit un effort surhumain, il utilisa les pouvoirs moteurs de son armure pour se relever et il dégaina son calibre .12 du seul bras qui lui restait. Les raiders lui fusillèrent le thorax de l'armure qui, lui en revanche, tint bon. Julius tenait péniblement le combat, il sentait son bras se vider de son sang et chaque mouvement lui donnait envie de vomir de douleur, mais il fit ce qu'il put. Il devait le faire, pour les amis qu'il n'as jamais eu, pour sa carrière dans l'Enclave qu'il avait refusé, pour ses parents qu'il n'a jamais revu, pour la famille qu'il n'a jamais fondé, pour son armure qu'il ne pourra pas réparer s'il meurt.

Il put péniblement courir vers le 2nd raider affolé auquel il enfonça son fusil dans le ventre. Il dirigea son regard vers la tête de sa cible et put croiser son regard empreint de tristesse et de désespoir avant de presser la détente.

Le recul le fit tomber par terre sur le dos, son radius et son cubitus gauches se brisèrent dans la chute et il se sentait partir, il se sentait partir, il se sentait échouer...

Nan, il ne pouvait pas échouer, il n'avait tout simplement pas le droit et pas l'envie, il devait survivre, pour continuer a appliquer ses idéaux de justice. La justice... cette pensée de justice uniforme, le goût du plaisir quand il redressait les tord des gens, il devait pouvoir continuer a la vivre, il en avait le besoin. Cette idée lui donna ses dernières forces et lui permit rengainer Richard et de rentrer péniblement, tenant son bras estropié avec celui qu'il lui restait, il avait la tête qui tournait.

Il passa devant Liam et lui lança en la regardant droit dans les yeux:

"Tu sais ce qu'est qu'un mec mort non? Si tu me vois partir réveille moi"

Il ôta son armure qu'il verrouilla devant le feu de camp, s'il mourrait, personne ne pourrait toucher a cette technologie, le seul moyen de lui voler serait donc de forcer l'armure et cela risquerait de la rendre inopérante.

Julius chercha dans son vieux paquet de ration militaire, il y avait souvent un stimpack de secours dans les rations, pas de quoi le soigner totalement mais juste de quoi de maintenir en vie en attendant la cicatrisation naturelle.

Il déroula son sac de couchage comme il put et enfonça son doigt dans son épaule gauche, il pouvant sentir la balle qui n'était pas très enfoncée dans son corps car la vitesse avait été en partie absorbée par l'armure, l'onde de l'arrivée avait plus de dégâts que le corps lui même, mais il devait l'extraire, et il l'extraire vite.

Il prit ses doigts pour commencer, il essaya de les enfoncer sans le trou pour l'élargir, il essaya avec son pouce et son index pour l'enlever. Il manqua de vomir tellement sentir ses propres entrailles lui était inconfortable, la douleur ne l'aidait pas. Il pouvait tout simplement toucher l'arrière de la balle avec ces deux doigts, il ne pouvait pas les pincer au risque de l'enfoncer plus. Il essaya donc avec index et majeur, il put ainsi avec la largeur du trou jouer avec l'arrière de la balle qu'il tourna comme pour dévisser une vis ce qui fit légèrement reculer le corps étranger. Il put au bout de 5min d'essai la pincer et la ressortir, à ce moment, il se mit a fuir de tout son sang. Il ne pouvait pas tenir plus de 2min comme ça, pas avec tout ce qu'il avait perdu et toutes les contusions qu'il avait reçu. Il lui fallait un stimpack.

Il tendit la main vers le paquet de rations, il était pâle et mourant, ses yeux s'assombrissaient chaque secondes, ses membres commençaient a devenir roides, c'était la fin.

Mais là, pas de stimpack.

La ration était défectueuse, il devait EXTRÊMENT vite trouver quelque chose, il devait peut-être même prendre la première chose qu'il lui passait sous la main. Il était désespéré, son plan était compromit et allait sûrement emmener avec lui dans le tiroir des choses inachevées sa vie. Il eu un reflexe de survie, il prit le vieux paquet aluminium de sa ration qu'il cala entre le sac de couchage rouge vermeil de fluide sanguin et sa plaie, il se posa ainsi en position latérale de sécurité et essaya de se reposer. Il devait se poser, dormir, comater, s'évanouir pour pouvoir peut-être laisser sa plaie se refermer. De tout façons, il n'eut pas le choix, il s'évanouit quelques secondes après s'être posé.

Il vomit, trembla, s'étendit, se recroquevilla a intervalles régulières dans on "sommeil". C'était la meilleure chose qu'il pouvait faire pour essayer de survivre.

Même si pour lui, c'était la dernière justice qu'il avait rendu.


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MessageSujet: Re: Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Icon_minitime1Jeu 13 Oct - 20:41
Le premier coup de feu détonna, un raider tomba à terre touché par une balle en pleine poitrine. Liam arma de nouveau son fusil d’un mouvement sec et latéral, elle n’avait pas beaucoup de temps et si l’autre en armure ne se pointait pas, chaque dixième de seconde compterait. Elle remit son oeil sur le viseur pour voir les trois raiders survivants se disperser, formant un quart de cercle autour d’elle pour la piéger. Une tactique primaire mais maline : devant la mort foudroyante de leur comparse, ils avaient dû comprendre que la jeune fille était une tireuse d’élite et vu qu’il n’y avait aucune véritable cachette sur la plaine, ils avaient fait le choix de s’éloigner et foncer le plus vite possible vers leur proie. Liam serra les dents. Le temps de se tourner, elle ne pourrait jamais abattre les trois avant qu’ils ne l’atteignent.
Elle visa tout de même le second raider qui faisait des zigzag pour lui compliquer la tâche et soudain elle les vit. Deux lueurs clignotantes dans les ténèbres à plusieurs mètres derrière les attaquants, c’était les lampes qu’elle avait vu s’allumer sur le casque de Julius avant qu’il parte. Cette vision lui donna satisfaction, s’il agissait maintenant, il lui fournirait une diversion qui déstabiliserait les raiders et lui permettrait de reprendre l’avantage. Comme s’il l’avait entendue, l’homme posa un genoux à terre pour prendre son élan tel un coureur sur ses marques et se jeta sur l’un des raiders qui eut la malanche de passer à coté de lui. Les sens sans doute totalement perturbés par l’abus de drogues, comme beaucoup de raiders, celui ci ne vit même pas l’homme en armure. Il hurla seulement de surprise, de rage, puis de douleur lorsque son agresseur écrasa tout son poids sur son dos, produisant un horrible craquement sonore qui signifia que sa colonne venait de se briser. Son cri traversa la plaine et attira l’attention de ses complices qui écarquillèrent leurs yeux en apercevant l’homme en armure. Face à une telle menace, deux choix s’offraient à eux : fuir en espérant courir assez vite pour se trouver hors de portée des tirs ou vider leurs chargeurs sur l’armure en espérant la percer. Chose pas vraiment étonnante, les raiders firent le second choix, le plus dingue, et se mirent à cribler de balles leur nouvel agresseur, hurlant de rage.
Liam savait que les armures de l’Enclave comptaient parmi les protections les plus résistantes des terres désolées, mais elle avait aussi remarqué la rouille et mauvais état qui caractérisait celle de Julius. Aussi elle ne fut pas étonnée plus que ça lorsqu’elle vit dans son viseur l’une des balles perçantes traverser les plaques de métal au niveau de l’épaule gauche. Elle n’attendit pas plus et ajusta son tir sur la tête de l’un des raiders qui semblaient l’avoir oubliée - sans doute un autre effet de la drogue - et provoquaient leur victime en armure et lui tiraient des rafales régulière pour tenter de l’achever, déjà plus sûrs d’eux. Liam expira et appuya sur la gâchette de son fusil. Le coup de feu retentit au moment ou Julius, qui s’était redressé complètement courait vers le dernier pillard. la balle de 10mm traversa la couche osseuse du crâne de la cible et se logea dans le cerveau, tuant la victime sur le coup. A cet instant, Julius arriva sur le dernier raider et le tua d’un coup de fusil à bout portant dans le ventre.
Le silence retomba quelques secondes sur la scène de combat et Liam se releva sur une jambe, gardant l’autre genou à terre et redressa son fusil. Julius était tombé en arrière et la jeune fille se demanda un moment en haussant un sourcil s’il allait se relever. Mais finalement l’homme se remit tant bien que mal sur pied et se traina jusqu’au camp. En passant devant l’amas rocheux où elle était juchée, il lui lança de le secouer s’il commençait à sombrer, sans doute à cause de ses blessures. Là, il sortit de son armure et la mercenaire pu voir en sautant de son rocher à quel point il était en mauvais état. Son épaule touchée saignait abondamment et la balle devait toujours s’y trouver logée et la façon dont son bras pendait laissait suggérer qu’il devait avoir des os cassés.
La jeune resta debout face au feu et l’observa fouiller dans son matériel pour en sortir de quoi se soigner. Il ne semblait pas vraiment en bon état et elle commençait à se demander s’il lui était encore utile. S’il perdait tout son sang, ou même s’il était à présent incapable de se déplacer ou de tenir une arme, ce qui était probable si son bras était cassé, il allait devenir plus un poids qu’autre chose et l’abandonner, voir abréger ses souffrances apparaissait comme une solution plus plausible déjà. Elle hésita, mais en jetant un regard à l’homme qui tentait de sortir la balle de son épaule, elle se rendit soudain compte qu’elle n’avait pas envie de lui mettre une balle entre les deux yeux. Elle n’était simplement pas motiviée pour cette idée, sans trop savoir pourquoi. Pourtant, même s’il l’avait aidée à abattre les raiders, elle ne lui devait rien. Alors pourquoi s’occuper de son cas ? Bonne question.
Elle l’observa un certain temps se débattre, lutter pour survivre, vomir sur le sol et finalement se rouler en boule sur le sol et fermer les yeux, sans vraiment faire attention à elle. Elle finit par secouer la tête d’un air désapprobateur. Il avait retiré la balle mais n’avait même pas cherché à arrêter le saignement. Cet idiot se dirigeait vers une mort certaine, c’était à se demander comment il avait survécu jusque là. Mais ce constat eut au moins un mérite surprenant, pour la première fois depuis très longtemps, Liam ressentit une forme de pitié dans son esprit en regardant cet homme se débattre avec la vie. Un sentiment qu’elle détestait tout autant que la conscience qu’elle avait ressentit en voyant Xiang et David se faire rechercher à cause d’elle, mais qu’elle ne pouvait ignorer.
Elle finit par serrer les dents et le poing, jurant mentalement et s’insultant de tous les noms puis s’avança vers Julius. Elle posa son fusil sur le sol pour être plus mobile et vérifia d’abord l’état de l’homme. Il avait déjà perdu beaucoup de sang et semblait osciller dans une semi-conscience qui n’annonçait rien de bon. Déjà lancée, Liam finit par assumer d’aider l’imbécile en armure et le poussa pour qu’il se retrouve allongé sur le dos, limitant ainsi la perte de sang. Elle déchira la manche de son haut pour dégager la blessure. Elle sortit alors de ses affaires une bande de tissu et sa gourde d’eau qu’elle utilisa pour laver un minimum la blessure nettoyer les contours - au moins la balle n’y était plus - puis elle plaça le tissus ensanglanté et mouillé sur le front de son “patient” de fortune pour lui apporter un peu de frai. Elle passa ensuite à la partie la plus difficile et qui n’allait sans doute pas plaire à Julius… Mais il fallait refermer sa blessure avant qu’il ne perde ce qui lui restait de sang ou qu’elle ne s’aggrave. Elle dégaina son khukuri et s’approcha du feu de camp qui brûlait toujours pour placer la lame dedans, prenant soin de ne pas toucher le métal. L’arme se mit à chauffer jusqu’à que la lame se colore très légèrement. La jeune fille sortit alors le khukuri du feu et revint vers Julius. Elle l’enjamba et s’assit sur son torse pour l’immobiliser, appuyant son genou sur son bras blessé. L’homme marmona quelque chose mais la jeune fille le fusilla d’un regard noir.

“ Si tu veux survivre, ferme la. ”

Elle plaça un bout de bois trouvé par terre entre les dents du déserteur pour qu’il morde dedans et évite d’avaler sa langue sous l’effet de la douleur. Puis elle prit une inspiration, maintint le bras du blessé d’une main et de l’autre appliqua sans prévenir le plat de sa lame chauffée à blanc sur la plaie.
Le hurlement de Julius, un peu étouffé par le bout de bois trancha le silence. Liam utilisa toute sa force pour l’empêcher de bouger pendant qu’elle cautérisait tant bien que mal le trou dans l’épaule. De la fumée se dégagea de la lame alors que les contours de la plaie brûlaient, bloquant l'afflux de sang. La jeune retira enfin son arme et s’écarta vivement de l’homme blessé pour éviter un coup réflexe.
Elle lui jeta un regard neutre et planta sa lame dans la terre pour la refroidir. Elle s’assit en tailleur à côté et observa fixement Julius. Malgré ce qui venait de se passer, elle se méfiait toujours de lui mais elle devait admettre qu’au vu des erreurs qu’il commettait, il lui paraissait plus innocent que dangereux maintenant. Enfin, même les personnes simplistes pouvaient se révéler menaçantes à tout moment dans ce monde. Elle ne le perdit donc pas des yeux et attendit quelques minutes que son khukuri soit de nouveau à température ambiante pour le retirer de terre et le ranger contre sa cuisse. Elle passa alors devant Julius et monta sur le rocher derrière lui pour reprendre sa position précédente. Après quelques secondes, elle reprit la parole, sans savoir s’il était en capacité de l’entendre.

“ Te fais pas de fausses idées, ça veut rien dire. Tu m’as filé un coup de main, je t’ai évité une hémorragie mortelle, on est quittes. Maintenant dors, parce que si tu ne peux pas te lever demain, je ne t’aiderais pas. Seuls ceux qui se battent survivent ici. ”


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MessageSujet: Re: Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Icon_minitime1Mer 19 Oct - 23:26
Octobre 2290

La nuit avait été longue, et très dure. Julius avait déjà vécu pire dans sa vie comme la fois ou il du tenir bon dans un nid de griffemorts, mais celle histoire là, il aura l'occasion de vous la raconter lui même. Il se réveilla le lendemain matin sur le dos, son épaule ayant été cautérisée grâce a la jeune fille non sans mal. Il s'en souvenait parfaitement malgré l'état de semi-conscience dans lequel il avait été. Il ouvrit les yeux et aperçut le ciel jaunâtre de radioactivité qui caractérisait si bien les terres désolées. Il se sentait léger comme s'il avait perdu 20 Kg et il se sentait petit comme s'il avait perdu 20cm. Sa nuit avait été reposante comme jamais tellement les soins lui avait fait du biens, si on peut encore parler de bien.

Il se redressa sur les coudes et regarda autour de lui, la jeune médecin était toujours sur le rocher et le feu brûlait toujours. Il s'assit donc et s'essuya les reste de bile qui avaient séché sur le coin de ses lèvres. Il se leva tant bien que mal et s'avança vers ses affaires qui trônaient dans la soute de son armure. Il en sorti une petite gourde d'eau fournie avec sa ration d'hier soir et s'aspergea le visage. L'eau était encore claire et pure, un cadeau dans les terre de massacre qu'était la Nouvelle-Orléans. Se mouiller le minois lui fit un bien fou, tellement de bien qu'il lâcha un soupir de soulagement.

Il se souvint que son épaule avait été raccommodée et décida de jeter un coup d'œil au résultat. Son épaule était boursouflée et une énorme cicatrice ressemblant à une limace semblait s'étendre le long de son épaule. Le travail était très primaire mais les brûlures respiraient le professionnalisme de la jeune fille. Il était heureux d'être tombé sur une médecin un minimum compétente pour le rafistoler lui, vieux bout de métal en déperdition.

Il rabaissa sa manche et s'avança vers ce qui l'obsédait le plus depuis son réveil, son armure assistée.

L'épaule était rouillé et un énorme impact avait fait un trou vers l'avant de la pièce arquée. des fissures en partaient dans tout les sens rendant la rigidité de la pièce proche du néant. Il prit les morceaux de pièces qui tenaient tant bien que mal au reste de l'engin entre ses mains et les fit bouger doucement, il estimait l'étendue des dégâts.

Julius avait une idée et un impératif. Quand on entre dans l'Enclave, on jure de garder son matériel en meilleur état que celui dans lequel il nous est donné, il devait réparer son armure. Pour son honneur, pour son utilité et surtout pour lui calmer les esprit, car Julius refusait catégoriquement que son armure fut abîmée. Il chercha donc dans son bric a brac d'arme laser qu'il gardait dans ses affaires pour savoir si il lui restait quelques outils parmi les pièces glanées.

Julius avait effectivement un chalumeau bientôt vide de batterie et quelques bout de métal en trop, il allait peut-être pouvoir réparer son armure. Il détacha le casque de son armure qu'il enfila tout seul pour protéger sa vue de la flamme qu'il allait produire avec ses outils. Il s'abaissa et commença à essayer de réparer son armure.

(échec du tir de mécanique: https://fallouttowrpg.forumactif.org/t103p25-les-lances-de-des#bottom)

Julius n'était malheureusement pas capable de réparer son armure, son bras cassé l'empêchait de bien manipuler son outil et son esprit encore embrumé par la douleur l'empêchait de bien se concentrer sur ses réparations, il replia donc méticuleusement son matériel qu'il rangea dans son armure, ces bouts de métal attendrons. Il réussit quand même durant sa tentative a simplement reconsolider très légèrement les éléments. Il n'était pas fonctionnels, mais il ne risquait pas (ou plus) de perdre de bras de son armure en route. Il pensa tout de même que ce n'allait pas être suffisant pour encaisser une autre scène de combat et qu'il devrait prochainement faire des réparations d'urgence.

Il se frotta les mains et dépoussiéra son pyjama d'avant guerre, seule tenue qui lui restait sous sa cuirasse d'acier. Il alla ensuite chercher quelque chose à faire. Son esprit lui rappela donc que sa cicatrice ne venait pas de son propre travail, mais de celui de la jeune fille. Il alla donc vers ce bout de rocher qui servait de poste d'observation a la mercenaire et se posa à côté d'elle, toujours à sa gauche et dit calmement avec son ton froid et implacable habituel :

"Je suis désolé pour hier soir, et encore merci, sans toi tu aurais du m'enterrer"

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MessageSujet: Re: Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Icon_minitime1Jeu 27 Oct - 23:14
La nuit avait été intense et mouvementée.
Lorsque le soleil pointa le bout de son nez et que ses premiers rayons éclairèrent la plaine, Liam n’avait toujours pas bougé de sa position. Si les raiders avaient été au rendez vous en début de soirée, la nuit s’était montrée plutôt calme après les soins de fortune qu’elle avait pratiqué sur Julius. Elle n’avait bien sûr pas dormi, préférant rester éveillée pour monter la garde. Finalement, partager le feu de camp du déserteur n’avait pas été vraiment de tout repos, mais au moins, à part la fatigue, elle était en un seul morceau, ce qui arrivait rarement après une nuit passée dans les terres désolées sans abri.
Lorsqu’elle entendit son allié de fortune remuer, la jeune fille lui jeta un regard rapide, plus pour s’assurer qu’il n’aurait pas de mauvaise réaction incontrôlable en se réveillant, après tout c’était un junkie potentiellement en manque, il fallait s’attendre à tout. Mais le blessé, quoiqu’un peu vaseux, semblait s’être remis de ses émotions, il se leva doucement et examina ses blessures. Liam détourna son attention de lui et la reporta sur l’horizon. Sa position était plus ou moins la même que lorsqu’elle s’était installée sur ce rocher : assise en tailleur, son fusil posé en travers de ses jambes. Ses yeux verts scrutaient la plaine tandis que son visage ne retranscrivait aucune expression de fatigue et si elle n’avait pas arboré de légères cernes on aurait pu croire qu’elle avait passé une nuit tout à fait normale.
Durant les minutes qui suivirent, la mercenaire entendit Julius derrière elle s’activer mais elle ne prit pas la peine de se retourner, écouter lui suffisait. Au vu des sons métalliques qu’il produisait, elle devina qu’il devait travailler sur la semi-épave qui lui servait d’armure. Il faut dire qu’elle avait prit un sacré coup la veille, déjà qu’elle avait l’air de tomber en ruine à la base. Liam se fit la réflexion que ça ne devait pas être facile pour le déserteur d’effectuer des réparations avec un seul bras valide et effectivement les bruits de métal s’arrêtèrent assez vite, remplacés par des pas s’approchant de sa position. Encore une fois, la jeune fille resta immobile et impassible, les pas étaient réguliers et sans agressivité, et l’ex-enclavé n’avait pas revêtu son armure, aucun danger apparent donc.
Julius grimpa sur le rocher qui lui servait de point d’observation et prit place à côté d’elle. Après quelques secondes de silence entre eux, il décida de le rompre.

“ Je suis désolé pour hier soir, et encore merci, sans toi tu aurais du m'enterrer. ”

Liam resta impassible, mais intérieurement ces remerciement l’étonnèrent, tout comme la façon inattendue dont ils étaient arrivés. Elle se décida enfin à détacher ses yeux verts brillants de l’horizon et les fixa sur ceux de Julius. Avant de répondre, elle haussa légèrement les épaules.

“ Oublis ça, tu ne me dois rien, et tu n’as pas d’excuse à me fournir. ”

Elle jeta un regard pensif à la plaine sous leurs yeux qui se peignait doucement d’une teinte orangée au fur et à mesure que le soleil se levait.

“ De toute manière, nos chemins vont se séparer maintenant. Et dans quelques semaines on aura déjà presque oublié tout ça. ”

Elle s’étira en levant haut ses bras et fit craquer les os de sa colonne, puis elle se leva et, tout en désengourdissant ses jambes endolories, elle replaça son fusil en bandoulière sur son épaule. Ses yeux observèrent de nouveau le déserteur qui avait rendu la nuit dernière assez mouvementée. Pour la première fois depuis leur rencontre, sa capuche était rabattue sur ses épaules, libérant sa chevelure mi-longue qui flottait sous l’effet de la brise matinale. Elle chassa les mèches de son visage d’une main et lança un regard neutre à son allié de fortune.

“ Si je peux te donner un conseil Julius Haber. Avant de te proclamer “justicier”, pose toi cette question : Est ce que ces personnes à qui tu prends la vie valent vraiment moins que toi ? Certains doivent avoir des familles ou des proches. Ils ont tous une histoire et ont tous dû vivre autant de joie et de déceptions que toi. Il n’y a pas de justicier sur cette terre Julius Haber. Il n’y a que la loi de la Mort. Tu tues, ou tu meurs. Mais aucun mort ou vivant n’a plus de valeur que les autres. ”

Sur ces étranges paroles, elle sauta du rocher et observa rapidement le ciel pour s’assurer de sa bonne direction, puis elle esquissa un mouvement pour partir et s’arrêta en plein milieu, comme si elle réfléchissait. Après quelques secondes, elle finit par ajouter ses dernières paroles sans se retourner.

“ Oh, et ne cherches plus ces personnes, Judy et Liam. La première est morte à présent. Quant à la seconde… Il aurait mieux valu qu’elle le soit. Bon chance Julius Haber. ”

Avant que le concerné puisse répondre quoi que ce soit, la mercenaire reprit sa route vers le nord-ouest, en direction de l’Enclave.

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MessageSujet: Re: Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI Icon_minitime1Ven 28 Oct - 0:11
“ Oublis ça, tu ne me dois rien, et tu n’as pas d’excuse à me fournir. ”

Julius avait été surpris de cette réponse, il s'attendait à ce que la jeune fille lui sorte l'addition et lui demande un joli chèque, mais ce n'était pas le cas. Il regarda fixement la jeune fille pendant qu'elle contemplait le lever du soleil.

“ De toute manière, nos chemins vont se séparer maintenant. Et dans quelques semaines on aura déjà presque oublié tout ça. ”

Elle allait le laisser repartir sans problèmes, c'était une chance inespérée pour Julius qui était relégué au rang de proie facile avec sa blessure au bras et son épave autour du ventre. Il allait pouvoir rentrer "chez lui", c'est a dire dans son auberge favorite, manger son rôti de brahmine préféré et dormir dans des drap propres. Et tout cela grâce à cette gamine.

Elle se leva de son caillou et s'étira de tout son corps, elle rabattit sa capuche sur ses épaule, dévoilant sa longue chevelure brillante au soleil, un trésor dans ces terres macabres. Elle rabattit également sa mèche de son visage et regarda notre autocuiseur de ses yeux verts empreints de sagesse.

“ Si je peux te donner un conseil Julius Haber. Avant de te proclamer “justicier”, pose toi cette question : Est ce que ces personnes à qui tu prends la vie valent vraiment moins que toi ? Certains doivent avoir des familles ou des proches. Ils ont tous une histoire et ont tous dû vivre autant de joie et de déceptions que toi. Il n’y a pas de justicier sur cette terre Julius Haber. Il n’y a que la loi de la Mort. Tu tues, ou tu meurs. Mais aucun mort ou vivant n’a plus de valeur que les autres. ”

"Tu sais la différence entre un mercenaire et un justicier, Liam? L'un tue pour ceux qui en ont les capsules, l'autre pour ceux qui n'en n'ont pas l'occasion. Nous ne sommes pas si éloignés l'un de l'autre finalement. Je connais que trop bien cette loi. Réfléchis-tu à cela avant de tirer? Tu tire pour tes capsule, moi je tire pour ma justice. Chacun son tribut pour ses actions, aussi macabres et horribles qu'elle soient"

Julius avait déjà réfléchi à ça, cela lui brisait le cœur de tuer certaines personnes, mais il fallait le faire pour le bonheur de certains autres, tout est question de mérite. Il baissa le regard sur ses vielles rangers trouées après avoir lancé cette phrase qui sonnait dans ses oreille comme une claque de reproche pour lui même. Il remarqua au bout de quelques secondes que la jeune fille bougeait déjà

Elle se leva et replia bagage, comme pour s'en aller, ce qu'elle allait faire. Julius était triste de laisser partir une personne au si grand cœur et avec autant d'altruisme. Mais il ne pouvait commander les gens, seulement punir a leur place. Elle s'arrêta cependant au beau milieu de ses gestes et lança de loin à Julius:

“ Oh, et ne cherches plus ces personnes, Judy et Liam. La première est morte à présent. Quant à la seconde… Il aurait mieux valu qu’elle le soit. Bon chance Julius Haber. ”

Julius se releva lui aussi et se dressa, comme pour être fier de la tâche et de la promesse qu'il allait faire.

"La seconde se tient suffisamment bien devant moi pour prétendre a une vie heureuse que tu auras un jour. Je jure cependant de retrouver la 1ère et de lui offrir la vie et la justice qu'elle mérite dans ses épreuves."

"Nous nous reverrons, Liam. Quelque chose me dit qu'on aura encore besoin l'un de l'autre."

Julius regrimpa dans son armure assistée et plia ses bagages, il remballa son sac de couchage et ses vieux papiers de ration. Il emmena son bout de bois taillé et éteignit son feu de camps. Il commença marcher vers le fil jaune que son casque ajoutait au relief su sol, fil qui allait le mener vers la Cité de Louisiane. Jamais, ô grand jamais avant de le construire hier soir il ne pensait devoir se faire raccommoder le bras, ni croiser une esclave en fuite présente sur sa liste qu'il tenait depuis quelques années de ça. Mais ce qui le marqua beaucoup plus en cette nuit agitée, c'est que cette esclave... avait refusé sa justice tout en lui sauvant la vie.

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Pour un bout de pain et un peu de chaleur [Julius - Liam] FINI

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