Julius avait de la chance, ses gènes était configurés pour lui donner une taille et une ossature de grande taille et de bonne résistance, malheureusement pour lui, il ne l'a pas assez développée et son exposition au radiation a fait de lui un squelette vivant. Au jour d'aujourd'hui, Il mesure 1m97 mais pèse seulement 65 kilos du a l'absence de musculature. Il possède un teint blafard et une qualité de peau déplorable (on ne compte plus les problèmes cutanés qu'il possède ni ses cicatrice de maladresse). Pour son visage, il aurait pu être beau s'il n'était pas marqué de partout et que des bout de cartilage ne manquaient pas. Il possède des yeux noisettes d'une grande profondeur mais constamment rouge du a une hyper-irrigation (il consomme beaucoup de drogues). Ses cheveux bruns sont magnifiques... quand il les lave et les coiffe, car ils sont en permanence encrassés par la poussière radioactive. Son nez est plutôt grand et allongé, mais il lui manque la narine droite qu'il a perdu suite a une bagarre de bar. Il lui manque également l'arrête de l'oreille droite qu'il a perdu en se faisant recoudre le crâne suite a un tir manqué de son fusil. Sa dentition est ce qui lui reste de mieux conservé par ses dents alignées et blanches. Son menton a fossette est affublé d'un pansement qu'il garde pour cacher ses multiples blessures.

Julius Haber est extrêmement pragmatique et réfléchi, Il a pour but de répandre le bien autour de lui mais étant réglé comme une horloge les survivants en face sont rarement coopérants. Maniaque jusqu'à l'obsession, il fait tout pour que ce qu'il pense se passe sans problèmes. Il trouve la plénitude et est heureux par le travail. Il reste souvent empreint des événements qui lui arrivent car il pense qu'on a toujours une leçon à tirer de ce qui nous arrive. Il possède une méthode de réflexion différente des autres ce qui lui pose problème lorsqu'il faut s'intégrer dans un groupe. Il à pour passion le bricolage, l'informatique, la musique (il a appris a faire de la guitare mais n'en possède pas) et les jolies filles. Sur le plan sentimental Julius est froid comme la pierre et inexpressif, il a appris a contrôler ses sentiments suite aux événements (C.F. histoire) mais il ressent un sentiment de solitude en permanence, c'est pour ça qu'il recherche l'âme sœur en même temps qu'on solution a tout les maux de la planète.

Julius Haber est né en 2258 à Washington D.C. dans une petite ferme sous l'égide de L'Enclave. Dès son premier jour de cours il s'intéressa aux sciences et plus particulièrement a la physique, même s'il garde un bon niveau en biologie. Il eut souvent des problèmes sociaux dus a son manque d'expression, de compassion, d'empathie, a son surplus de pragmatisme, a sa froideur et son cœur de pierre. Il apprit donc à négocier beaucoup et très bien de sorte a que l'opposant aie le sentiment de gagner, mais que nenni. A l'âge de ses 14 ans, il négocia une armure assistée bonne a la casse aux gardes du surplus, et il entreprit comme objectif de la réparer (il s'ennuyait beaucoup a l'école). La mécanique fut pour lui une révélation et il répara l'armure assistée et la revendit contre 3200 capsule a L'Enclave en la faisant passer pour une neuve. (une vielle Power Armor Type 2 (celle de Fallout 3 N.D.L.R.). Il bricola lui même un exemplaire de fusil de chasse qui lui fut confisqué par l'armée. La seule chose lui résistant a peu près a cet âge là fut les armes a énergie, mais il apprit a l'œil comment fabriquer un fusil laser (il cherche encore une lentille de 24x2 pour finir le canon et son fusil personnel). La mécanique de haut niveau s'appliquant le plus souvent aux technologies militaires, il fit donc son service militaire dès qu'il put. Depuis ce jour il écrivit un journal de bord dont quelques passages résident encore dans sa poche:

    Jour 1:Carnet de bord, ici Julius Haber, je viens d'entrer dans le corps militaire et je prend place ce soir dans mon dortoir attitré. Je suis excité a l'idée d'entrer dans l'armée pour enfin service ce qui reste de mon pays et pouvoir aider les populations. Demain je commence mon entraînement, ce sera une grande journée!

    Jour 18: Carnet de bord, je viens de finir les examens complémentaires et je viens d'être assigné a la division des sciences, je ne sais plus comment elle s'appelle. Ce n'est pas ce que j'espérais mais on va s'en contenter quand même, c'est toujours ca de pris et peut être que mes recherches aideront a sauver des gens? Je n'en sais vraiment rien, je vais me coucher.

    Jour 279: Le département de recherche auquel on m'a affecté ne produit toujours pas de résultat, j'ai beau enchaîner les cafés et les calculs différentiels, on a toujours le chef de section sur le dos pour nous dire de travailler plus. J'ai dormi uniquement 10h en 3 jours. Ce n'est pas assez, je vais aller manger 2 ou 3 trucs discrètement dans les bennes a ordures pour pouvoir me faire porter pâle et me reposer. Souhaite moi bonne chance.

    Jour 283: Ca y est, je suis enfin suffisamment malade pour pouvoir prendre 3 semaines de repos, je vais pouvoir bricoler tranquillement dans le hangar désaffecté et dormir a volonté.

    Jour 296: Je viens de faire une découverte, un vieux terminal RobCo stationnait dans le hangar ou je bricolais, je vais essayer de le déverrouiller pour découvrir ce que le vieux disque dur renferme. Si l'état major me croise en train de faire ça, je suis foutu. Je pense qu'au delà de la mise a pied, je suis bon pour la mise a mort. Je n'ai jamais compris pourquoi ces barges du commandement gardaient tout sous verrou. On va enfin le savoir.

    Jour 320: Je viens de craquer ce disque dur, j'ai envie de pleurer. Je suis tombé sur les registres des soldats d'une division de recherche. Je vous la fait dans l'ordre.

"Soldat Frank Haber, division 63A"

Mon père, mon paternel n'as donc pas été un paysan toute sa vie. Il m'a caché qu'il avait fait partie de cette armée. Je me demandais pourquoi, mais au lieu d'expliquer, je vais te la faire courte.

"Division 63A: opération Seek&Destroy.

Objectif: purifier la zone de toute trace de contamination radioactive et de tout organisme infecté.

Bilan: Pertes CDA: 1
        Pertes civiles: 67
Remarque: les civils disaient s'être installés depuis 1 mois et 29 jours dans le bâtiment, ce délai dépasse de 1 mois et 29 jours le délai maximale d'exposition. Une extermination était requise pour éviter toute contamination radioactive et goulification"

Ils ont massacrés 67 civils pour ne pas prendre de risque, c'est tout bonnement misérable. Je dois partir de cette Enclave de merde. Je vais trouver un moyen

    Jour 321: Je profite de mes derniers jours d'arrêt prolongé pour aller voir ce qui s'est passé dans ce "bâtiment". Je me suis fait passé auprès des gardes comme un coursier pour aller chercher des échantillons, j'ai même réussi a réquisitionner une brahmine de somme. J'ai juste des coordonnées géographiques, allons voir.

    Jour 323: me voilà rentré, ce bâtiment était en fait un Super Duper Mart qui était occupé par des colons, maintenant il est occupé par des cadavres... Ces gars là étaient des fermiers, DES FERMIERS! Et ils ont étés massacrés car ce qu'ils faisaient pousser n'était pas né dans les jardinières stériles de Raven Rock? Ou est la notion de prochain ici? Faut vraiment que je me casse, mais j'ai un plan. Je retourne me dégommer les boyaux. Il va me falloir du temps.

   Jour 354: Je suis arrêté pendant plusieurs mois, je retourne travailler au hangar

   Jour 401: Je suis prêt a mettre mon plan a exécution. Si jamais il échoue, je note ici les étapes détaillées de ce que je veux faire, en espérant que cela donnera des idées aux autres.

J'ai récupéré lors de mon expédition avec ma brahmine de somme l'armure X-01 du sergent mort lors du Raid. Son cadavre était caché sous des décombres et l'équipe de récupération n'a pas pu l'extraire ou la détruire. Elle était en piteux état mais maintenant elle fonctionne plutôt bien, ca tient le coup ces merdes.

Je vais aller me faire passer pour un coursier venu déposer des restes d'infos de l'ancienne base de Navarro et accéder aux salles de commandement pour soi-disant faire passer un message. Je vais donc voler les clés de l'armurerie, m'armer puis ensuite quitter ce bastion de merde via les souterrains. Si quelqu'un me lit, souhaitez moi bonne chance.

   Jour 402: J'ai réussi en bidouillant le module vocal de mon armure et par des dogtags que j'ai réécrits a rentrer dans la salle de commandement, j'ai pris les clés et je me suis dirigé vers l'armurerie. Là-bas on m'as demandé mes plaques... Malheureusement les documents devaient être examinés, je ne pouvais pas les présenter! J'en avais pas! Le troufion savais que j'était en infraction. J'ai donc du lui écraser la tête entre mes deux mains pour le tuer en silence, j'ai ensuite caché le cadavre dans une armoire a fusils. Justice est faite pour les colons du Duper Mart. Je n'ai pas eu le courage de me servir dans tout les casiers, j'ai juste pris le fusil calibre 12 du gusse que je venais de tuer... et par respect, je me suis senti obligé de prendre ses holoplaques et de les accrocher a son fusil. Il s'appelait Richard, maintenant, il est mon arme et ma vengeance, et bientôt il apportera la justice avec moi. J'ai également pris ses munitions et son pistolet a plasma. Je me suis ensuite servi en munitions et en noyau de fusions, et je suis parti...

Me voilà sorti sans accrocs de ce bastion d'enflures, je vais donc maintenant me balader, me trouver un objectif... Mon père m'a toujours raconté des histoires de l'ancien temps, d'un endroit ou il y avait des gens comme lui qui avaient retrouvé le moyen de vivre, au son de la musique, a la chaleur d'un feu avec des amis. Mon père a grandi en Nouvelle-Orléans. A moi d'y aller et montrer qu'on peut continuer a vivre en plus de survivre, mais vivre dans la justice.

Julius quitta Raven Rock et son chez-lui 2 semaines avant que la CDA ne rase son passé avec Liberty Prime, depuis ce jour il erre vers la Nouvelle-Orléans, faisant souvent escale pour entretenir sa X-01 pour garder son efficacité maximum. Lui même la qualifie de "Chiante sur les bords, mais toujours la plus efficace!"

En 13 ans d'errance, il rencontra moult personnes, et aida chacun comme il pouvait, sans jamais décrocher un mot de trop et sans jamais quitter l'isolement de sa "boîte de conserve". Personne ne le voyait jamais sourire, même quand il sauva une jeune fermière d'un viol et la ramena chez elle. Même quand il annonça à la Vielle Mme Smith qu'il avait ressoudé sa clôture et bricolé un module d'électrification pour qu'on ne lui découpe pas la jambe qui lui reste. Certaines de ses anecdotes resteront toujours dans sa mémoire, comme celle-ci, bien représentative de sa mentalité:

Un jour Julius marchait tranquillement vers la Louisiane et décida de faire escale a Atlanta pour réparer une fuite d'isotope qui ne tarderait pas a la griller de l'intérieur. Il s'arrêta donc dans un bar installé sur une vielle station service Red Rocket, le "Good'ol'days". Il s'arrêta donc, entra dans le bar. Tout le monde leva les mains quand il entra, pensant que L'Enclave l'envoyait en mission de domination. Alors Julius enleva son casque dans un bruit de dépression et se craqua les vertèbres

"Désolé les gars, vous vous attendiez a me voir débarquer avec une tonne de biscuits Fancy Lads?"

Tout le monde se décontracta donc et Julius sorti de son armure qu'il laissa verrouillée et coeur de fusion enlevé dans un coin de la pièce. Il était donc en pyjama, grand et frêle sans cette cannette portable, accoudé a un bar ou il était considéré comme "L'ennemi". Cependant il ne se démonta pas et commanda un Whisky. Après avoir fini son verre, il se leva, toujours en pyjama Jaune aux fusées Red Rocket et cria

"Votre attention s'il vous plaît"

Tout le monde le regarda et quelqu'un lança

"alors le clown! tu viens de te réveiller et tu veux de l'aide pour te peigner?"

Un verre vola a travers la salle et s'éclata contre le front du concerné qui tomba dans les pomme et s'écorcha tout le visage.

"Ca c'est pour m'avoir insulté, tocard.

-Vous autres, maintenant que je suis là et écouté, je vous propose mes services. Tout le monde ayant besoin d'un coup de main pour quoi que ce soit pourra me demander mon aide!"

des discussions de type bruit de fond montèrent et personne n'entendit donc le

"Et si quelqu'un a une lentille gyroactive de 24x2... oh et puis laissez tomber"

Plus tard dans la soirée, un jeune garçon de l'âge de 10 ans alla effectivement voir Julius.

Quand notre déserteur tout bonnement équipé entra dans la maison qui lui a été désigné pour inspection, Julius trouva une demeure en fouillis infernal. C'était un camp raider au vue des traces de sang par terre et des bout de cadavres dans une casserole posée sur un feu éteint. Un tas de lettres parlait d'un chef raider qui avait pour base d'activité cette baraque, mais qui avait déserté pour cause de mutinerie. Julius releva les noms des mutins et des chef en un joli tableau en 2 colonnes au dos d'une lettre.

"Chef raiders : Rojas, Derb, Jackson et famille/clan
Mutins : Liam Marwen (mutiné camp précédent), Fabian (évadé de chez propriétaire), Judy (évadé de chez propriétaire)"

Julius se disait que pour une fois, les lettres avaient du bon et que le courrier était toujours utile.
En avançant dans la maison en suivant les traces de sang, Julius tomba sur un spectable macabre: des dizaines de corps emballés dans du barbelé, sec et froid car vidés de leurs sang, jonchaient le sol. Julius examina les cadavres et nota sous le tableau

"Cadavres vidés de leurs sang in vivo par enlacement avec des barbelés. La taille de l'estomac montre un état de sous nutrition et un marquage au fer rouge sur l'épaule montre qu'ils étaient esclaves. La méthode d'exécution montre que les victimes ont subies des coups par des poings américains au vue des machoîres brisées avant de décéder. On peut détailler au vue des traces que quelque chose de lourd a été traîné par terre après le massacre. les traînées sont larges de 1m mais avec deux bandes plus hautes correspondant a des joints, surement un objet qui se ferme"

Julius reparti donc aussi vite qu'il était venu, il avait du travail. Il essaya de retrouver le petit garçon, mais sans succès. Il reprit donc la route vers la Nouvelle Orléans.

Sur le chemin Julius croisa une famille allongée sur le bord de la route, dans des tentes de fortunes. Il engagea la conversation:

"Ou allez vous, vous et votre famille.

-Nous allons vers le Sud, voir de la famille en Louisiane.

-J'y vais moi aussi, nous allons voyager ensembles"

Les gusses ne dirent rien, il ne se permettèrent aucun commentaire devant tant de froideur humaine.

"Racontez-moi votre histoire" demanda Haber le soir devant le feu de camps

"Si vous insistez... Moi et ma famille vivions dans une petite ville pas très loin de Seattle, nous étions une des familles commerçante les plus riches du coin, mais vous connaissez le business... quand on ne peux plus rattraper, il faut tout plaquer...

-Expliquez

-Nous étions spécialisés dans le commerce d'objets avant guerre, les réveils, les robots mixeurs, ce genre de choses... Malheureusement mon fils Andrew eu des problèmes a l'école avec un de ses camarade et cela parti en rixe. Le père de ce jeune homme n'était autre que notre concurrent de Los Angeles et décida comme vengeance d’affréter des caravanes entières de Mister Handy's pour pouvoir détruire notre économie... Cela a fonctionné et nous devons aujourd'hui plus de 45000 capsules a nos créanciés, c'est pour ça que j'ai décidé de fuir et de descendre chez ma mère pour retrouver une vie normale.

-Humpf, c'est dommage" sorti froidement Julius.

Plus tard, tout le beau petit monde parti se coucher, mais Julius se releva dans la nuit.

Il réveilla le père de famille qu'il conduisit a l'écart du camp. Et le regarda de ses yeux d'amure lumineux d'armure qui lui servaient de lampe torche.

"C'est dommage, je n'avais vraiment pas envie de le faire.

-de quoi?

-Je veux que tu la regarde en face et que tu la voie sortir

-MAIS DE QUOI?"

Un coup de fusil calibre 12 parti dans le silence, la masse qui se tenait en face de Haber et qui reflétait la lumière s’affaissa.

Quand Julius rentra au camp, le reste du monde avait disparu, Julius s'infiltra donc dans la tente qui comportait une grande traînée avec 2 petits sillons devant.

Le lendemain matin, Julius prit la valise et l'ouvrit pour détruire ce qu'il restait, la valise comportait du barbelé et un fer pour marquer a blanc. Sur le dessus, un petit mot:

"Merci"

Julius reparti donc dans la matinée, seul avec son fusil dans son dos et sa feuille dans la main, il raya une ligne du tableau "chef raiders" et bougonneat

"Adieu Rojas, en espérant que le sommeil soit long"



C'est comme ça que Julius aime rendre la justice, propre, efficace et toujours équitablement.