1/04/2991
La goule qui avait le luxe de pouvoir dormir tranquillement dans sa petite caravane, juste en face, il avait tout son matos, son micro, ces disques et tout son petit bordel. C’était ça son petit monde, dont il traînait depuis quelques temps, cependant son autre métier était un contraste total, cette autre vie est d’un réel danger, tomber sur des frustrés ou bien des tarés, c’est fréquent, heureusement que le fusil à pompe permet de refroidir les enflures qui prennent la confiance rapidement, ils finissent morts dans le ravin juste derrière. Une vie de Goule palpitante, malgré sa flemme impressionnante.
C’est alors que les rayons lumineux du soleil passa à travers des volets pour ensuite se poser brusquement sur les paupières fermées d’Aiden. Un gémissement désagréable puis se retourner pour éviter les rayons du soleil, mais malgré cela, c’était déjà trop tard, McConnor se leva péniblement à poil sans aucun vêtements comme à son habitude faut bien dire. Être une Goule ne change strictement rien à l’hygiène qu’il avait dans son vivant. C’est alors qu’il s’empressa d’allumer sa radio pour commencer à diffuser des musiques. Lui laissant un peu de temps pour se vêtir de sa tenue habituelle, une veste rougeâtre, son bas, ses bottes, son tricorne et il était partit pour cette journée !

Après une bonne demi-heure de musique, il l’à coupa brutalement pour commencer son blabla quotidien
-Salutation, habitants de la Louisiane, ici Aiden McConnor sur le radio Goulifié, alors prenez votre petit café avec vos sugar-bomb et, nous, sommes, partit ! Il laissa un temps de pause avant de reprendre
Nous sommes le premier du mois, et cela doit faire deux mois que nous avons vécu un affreux bordel dans la ville basse de la cité de la Louisiane, même maintenant la zone est très dangereuse, veuillez passez votre chemin à l’approche de celle-ci. À moins que vous êtes totalement barge et fou vous pouvez tentez votre chance pour récupérer des trucs, bien qu’il n’y a sûrement rien, la seule chose qui vous attend là-bas et la mort et rien d’autre. Après mon avertissement je vous laisse pour trois heures de musiques non stop ! À bientôt sur la radio Goulifié
Dit Aiden de sa voix rauque et insupportable.
Puis il quitta la caravane, bien qu’il resta à côté, pour fumer un cigare qu’il avait trouvé avant-hier avec un briquet neuve.

Inventaire:

Kenzie se lève de bonne humeur se matin et cela en dépit du froid qui c'est installé depuis maintenant quelques semaines. Se séparant de sa couette elle se presse de s'habiller dans sa tenue habituelle, chemise de lin blanc, veste en cuir noir, pantalon couleur brune... Ce n'est pas la tenue de bataille mais juste la tenue du "dimanche" si on peu dire ça comme ça. Néanmoins, Kenzie possède toujours ses armes qui lui offre protection et respect des autres personnes, elle le croit, les autres le croit, tout le monde le croit alors ça rentre un peu dans les mœurs et coutume.

Or, un truc la chiffonne par rapport aux autres matins... Oui, la radio est allumée. La fameuse "Radio Goulifié"... En faite se type n'est pas un bon speaker. Il lui manque un truc... l'esprit rebelle des pillards ou le courage des sauvageons. C'est vrai quoi ? Si il peut faire aux pillards ou au saugvageons un peu de pub ça serait pas mal. surtout qu'il y à pas vraiment de speaker de radio dans les rangs du cercle ou des Apaches. C'est vrai que au final l'idée plait de plus en plus à la jeune femme tellement qu'en buvant une gorgée d'eau sa gourde elle se décide à rejoindre le lieu de diffusion de la radio pour en parler de vive voix avec le speaker.

Aussitôt pensé, aussitôt à cheval prêt à partir en direction de la caravane radio ! Le chemin pour y aller est relativement calme, uniquement deux chiens mutant errant que Kenzie abat facilement avec sa carabine Winchester. Après une trentaine de minutes de chevauché, la guerrière arrive vers la fameuse caravane. Elle se place alors à une dizaine de mètre et commence à parler au tenancier de la Radio.

- " C'est toi qui gère la radio ? On peu se parler sans risquer une fusillade ? "Dit -alors la pillarde prête quand même à tirer sur l'homme si il se montre agressif.

Des cigares comme ça, c’est de plus en plus rares. Doté d’une qualité incroyable, c’était le meilleur cigare que la Goule avait fumé, d’un rythme frénétique, il termina rapidement son cigare, Aiden était une goule qui ne pouvait pas discerner les plus des Goules, une résistante au tabac serait une bonne chose. De son humanité, l’ancien humain commençait déjà à fumer des cigarettes de pacotilles, rien de bons, fait à l’arrache, aucune qualité, de la merde quoi. Enfin, il jeta le bout de son cigare à terre pour l’écraser avec la semelle de sa botte droite, sa radio continuait de répéter cinq musiques en boucles avant de trouver un autre moyen d’avoir d’autres musiques qui pourraient apporter de nouveauté à la radio, malgré la prise de la basse-ville par les raiders qui à forcé la plupart des gars à aller sur la radio pour avoir des informations bien que au final McConnor était loin de ses conneries, enfin il à vécu le début de cette invasion avant de fuir la ville, c’était pas son problème, c’était à la Nouvelle-France de régler cela, au final ils on perdu ses abrutis. Des bons à rien, et ça la Goule n’a pas oublié de les préciser lors de ses petites discutions avec la radio, et ce ui est bien avec la radio goulifié, c’est que personne sait réellement où elle se situe. Seul les chanceux ou les têtes en l’ait peuvent la trouver, donc de ce biais le survivant se permet de sortir des phrases assez polémiques, voir honteuse pour certaines personnes, sans que les problèmes viennent avec.

Puis soudainement, lorsque son regard avait perdu dans le ciel grisâtre un nuage énorme venait de passer devant le soleil brillant putain, une journée grise, pour le premier Avril, pas mal celle là. Une façon orignal de débuté un mois, une jeune femme aux allures légèrement primales se pointa comme ça, et v’la quelle sait que la Goule était celui que s’occuper de la radio, punaise, il regrettait sa pensée sur les chanceux. Une peau rouge, pas mal une amérindienne, ils existent toujours eux ? C’est alors quelle demanda si une discutions sans effusion de sang était plausible, Aiden eu un léger rictus avant de prendre la manche de son fusil à pompe.

-Déjà lâche ton arme là, je te vois venir peau-rouge, vous on ne sait jamais de quoi vous êtes capable, puis tous le monde préfère les Cow-Boys c’est bien connu ça (il rigola à sa propre vanne avant de reprendre son sérieux et de croiser les bras en la dévisageant légèrement) Mais oui, je suis le radio-man de cette radio, et je pense qu’on peux discuter sans problèmes, sauf si vous êtes peu aimable et que vous cherchez à m’enculer c’est à vous de voir.

Pas loin de la gonzesse, il y avait un cheval, Aiden en avait jamais vu, c’est étrange, c’était grand et musclé, une bonne bestiole ça. En même temps il enleva son tricorne, laissant son crane qui était devenu chauve suite à sa transformation en goule. Puis maintenu d’une main ferme il bloqua son chapeau sur son torse.

-Aiden Mcconnor enchanté. En quoi puis-je vous aidez ?

C'est bizarre... mais il se trouve que peau rouge n'est pas sensible à l'humour de peau pourrie. Surtout quand se dernier menace mollement l'Amérindienne avec un fusil à pompe. A cette distance, il ne pourrait pas faire autant mal que cette dernière et sa carabine Winchester. Certes, tout cela fait partie de la "blague" pas drôle mais bon, au final la jeune femme n'a même pas sourcillé, ni même trembler ni même rigoler. Il retire son chapeau pour mon montrer son crâne chauve et ridé et là, seulement à se moment précis Kenzie à envie de rire. Il vient l'image en tête de cette dernière, l'image des fesses d'une nonagénaire. Bref, c'est affreux.

L'Amérindienne s'approche alors et décide de descendre de cheval peu de mètre avant d'atteindre le Speaker. Une fois à terre, elle donne une claque douce sur le flanc de l'animal pour lui donner la liberté d'aller chercher de l'herbe à brouter. Tendis que la jeune positionne son arme en l'air le posant ensuite entre son cou et son épaule. Elle regarde longuement la goule avant de reprendre d'un air calme.

-" Je suis Wanetanaba ! Femme guerrière de la tribus des Apaches. J'ai une requête pour toi speaker. On en discute sur le perron de ta caravane ou tu m'offres l'hospitalité pour quelques minutes ? " C'est pas vraiment que la femme veux boire le thé ou le café mais c'est que vue le temps dehors... elle ne veux pas attraper une saloperie de virus qui l'obligerai à rester au fond du tipi.

Cette situation était doucement comique, la peau-rouge ne semblait avoir aucunes réactions vis-à-vis des remarques de la Goule. Putain, elle était encore moins vivante qu’un mort, elle était là, droite comme un pique sans rien dire. C’est ses faits qui la rendaient vivante au final, elle descendit de son cheval, pour lui claquer le flanc pour but de le faire déguerpir, avant de mettre son arme entre son épaule et son cou, histoire de lui donner une posture puissante ou quelque chose comme ça. Ces petites techniques d’intimidation ne marchait pas sur une vieille Goule grincheuse, surtout quand cette même goule pense que devenir un zombie et un signe d’une aura divine vous donnant une deuxième chance de faire quelque chose de meilleur. C’est alors qu’elle cassa le silence en donnant son nom, à peine le temps de terminer de dire son nom que Mcconnor rigola avant de se racler la gorge et de faire signe de continuer, aussi il pensa à reposer son tricorne sur son crane décomposé, c’était pas joli à voir, n’est-ce pas ? Enfin, Watana.. Son nom était trop long à mémoriser. Aiden alors s’approcha de la jeune femme en repassant correctement les plis de sa tenue avant de lui proposer une ballade tranquillement, histoire de « discuter » comme elle le souhaitait.

-Avant de t’accorder une petite entrevue avec moi, je dois régler deux petits trucs avec toi. Premièrement appeler moi Mcconnor, Speaker j’aime pas ça, cela sonne moche, puis secundo, tu a pas un prénom ? Je vous avoue, que Waneta..bana était un peu long pour mon vieux surnom ? Peau-rouge suffirait pour t’appeler. Donc reprenons nos petits trucs. J’ai peut-être une demi-heure à t’offrir avant de retourner à ma radio. Cependant j’aimerais qu’on bouge mais restons aux alentours, qu’est-ce qui me dit que t’a pas des potes qui ont leurs armes braqués sur moi prêt à me buter ?
La Goule rigola encore une fois
-La paranoïa alala..
Puis en même temps il avança vers la forêt juste devant, pour passer le temps et discuter, il regarda les arbres morts, le nuage gris. Les cadavres de voitures, la route déstructuré, les brahimies au loin…

- " Tu penses vraiment que c'est le cas ? Si c'est le cas, tu es bien bête... Je n'aurai pas eu besoin de te tuer avec un tel subterfuge. dès que tu serais sorti de cette satanée caravane tu aurais reçu du plomb dans la cervelle. Devine quoi, je serai placée à cent mètres derrière un buisson. Le temps d'allumer ton cigare, de voir un éclair et tu te retrouves devant saint-pierre le Speaker. "Dit calmement Kenzie pour donner une information rien de plus. L'Apache s'approche de la goule un sourire en coin sur le visage, obstinée, elle va continuer à l'appeler Speaker et il devra faire avec. Quand à avoir un autre nom Kenzie refuse sans pour autant le dire de vive voix.

- " Nous sommes nombreux à penser que tu ne passes pas assez de message amicale envers le cercle et les Apaches et encore trop nombreux à penser que tu fais trop de message amicale envers l'enclave et la Nouvelle-France. Du coup, je me suis que tu n'avais pas reçu la visite de la bonne personne. Tu comprend maintenant le but de ma présence. Alors, dis que veux-tu pour devenir une radio pillarde ? " Conclut la jeune femme en attendant la réponse de cette goule.

Au fond, si il ne le sait pas encore. Il a très peu de choix. Soit il accepte d'être radioman contre rémunération soit contre menace. tout dépend de comment il est "ouvert" à la diplomatie des terres désolées.

Il rigola à sa première remarque, putain les humains que des conneries sortent de leurs bouches, mais au final, la Goule essaya d’écouter sa réponse sans trop réagir, cependant c’était pas un gars à se laisser menacer loin de là, il avait l’expérience des duels, et il sait manier presque toute les armes, c’est pas la première pauvre fille qui va lui faire du tord, mais comme elle semblait têtue, elle ré-utilisa le terme « speaker » aussi-tôt il fut agacé et Aiden était déjà prêt à plomber la femme en face de lui, en pense avoir une chance ? La détermination des humains incroyable, une jambe en moins, avec un œil en moins et elle verra c’est qui le plus fort, encore un petit truc qui l’agace et là  ça sera déjà le duel. Puis ensuite elle continua son petit discours en voulant que la radio devienne une radio pour raider, qu’elle aille se faire foutre, c’est une radio libre, et elle le restera. On verra jusqu’à ou elle pourrait négocier pour parvenir à ses fins. Mais ça serait sûrement dur pour elle d’y arriver, enfin après son bla-bla inutile, une fois qu’il était terminé, Aiden dégaina d’un geste éclair son fusil à pompe et le pointa sous la gorge de la femme qui semblait maintenant grillé.

C’était une raider indienne, un mélange des plus étranges, et ses manières étaient très désobligeante, la Goule fixa intensément son interlocutrice avant de commencer sa réponse.
-Tu est sourde ou ça se passe comment ? Je t’ai dis de ne plus m’appeler comme ça, alors si j’entends encore ce putain de surnom, la prochaine fois, j’appuie sur cette putain de gâchette.
Dit la goule d’un ton agressif et sa parole avait un fond véridique, pas de deuxième chance, puis il rangea son arme pour continuer les négociations.

Puis maintenant McConnor posa une main sur son menton et réfléchit lentement, prenant bien son temps.

-Je veux bien mais avec certaines demandes. Premièrement je réclame sept cents capsules, pas plus ni moins. Je tiens à mon indépendance , je ferais passer quelques messages de propagande dans la journée, je veux l’accès au cercle des raiders, voilà toute mes demandes, si elle ne sont pas réalisé, je n’accepterais pas, et avec une raider en face de moi, je sais que si toi et tes tarés de raiders acceptez pas, ça finira par une effusion de sang alors.